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En 2024, je ne veux pas vous perdre …

Bonjour à tous,
Ça fait plusieurs années qu’on chemine ensemble dans cette aventure sur WordPress. Je voulais vous informer que Ça fait presqu’un an que j’ai migré vers https://brielaplume.org/ en raison du fait que WordPress ne passe pas à certains endroits dans ma région. Ce qui expliquerait le fait que vous ne voyez pas mes récents posts.
Tout en vous remerciant d’avoir toujours été là pour moi, ça me ferait plaisir si vous pouvez vous abonner sur mon nouveau blog afin qu’on reste en contact. Nous avons commencé ensemble ce chemin et je ne veux pas continuer sans vous.
Mes vœux les meilleurs pour 2024, que, j’espère saura encore nous unir plus, virtuellement !

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A la rencontre de soi,

Ne sois pas la femme parfaite ou idéale pour la société. Sois la femme que tu veux être. Et si pour y arriver, le chemin que tu dois prendre enfreint les règles de la société, je te souhaite alors beaucoup de courage à la recherche de toi-même, à la rencontre de ta vraie version.
C’est valable, aussi bien pour la femme que pour l’homme. Que tu sois homme ou femme, ne vis pas sous l’ombre de la société, ne vis pas sous l’ombre d’une structure préétablie, qui freine ton potentiel, qui bloque ton épanouissement, qui ternit la meilleure version de toi-même.
Bouge-toi, lutte, essaie, va à la quête de toi-même. Arrête-toi un moment et demande-toi : qui es-tu en dehors de ces règles, de ces standards ? Quel est ton rêve en dehors de ce que la société dit que l’homme ou la femme devrait être ? Quelle est ta vraie identité en dehors des casquettes prédéfinies dans la société ? Quel est ton chemin en dehors de cette voie que te dictent les normes sociétales ??? Va à la découverte de toi… Et s’il te plaît, quand tu te retrouveras enfin, ne te perds pas en chemin, n’oublie pas tous les efforts fournis pour en arriver là.
Tu sais, pour une mère, quand son enfant trouve, finalement, une position confortable dans ses bras après un long moment d’agitation, peu importe la fatigue de ses membres, elle tient fort pour prolonger ce moment. C’est comme ça avec la vie, que tu sois femme ou homme, c’est pareil pour la vie. Elle nous a portés et nous la portons tous les jours, quand nous trouvons, ENFIN, une bonne pente, un endroit de paix et de stabilité, un lieu de confort, une chose à laquelle s’attacher, des réponses à nos questions, une lumière pour nos pas, une lueur d’espoir, une cause à défendre, une raison de sourire, de lutter, d’aimer, de vivre, … nous devons lutter fort pour conserver ce confort.


Croyez-moi, ou pas (je rigole)
C’est mieux de lutter dans la maison du roi que de lutter dans le désert, seul. Il est préférable de lutter pour ce que l’on veut, pour ce que l’on est, pour ses choix que de lutter dans le vide.
Il est facile de lutter avec les idées claires que de lutter pour le combat des autres, auquel on ne comprend absolument rien. Il est bon de lutter pour ses idéaux, ses choix que de subir les conséquences des choix des autres.
C’est malheureusement ça la société, nous sommes pris au piège et parfois, nous ne nous en rendons pas compte : on lutte pour les idéaux des autres, établis et véhiculés des générations en générations, au final, on est malheureux, on vit éloigné de notre vraie raison d’être, nous sommes dans l’ombre de nos ancêtres, de nos aînés, de nos dirigeants, de nos guides, de ceux que nous considérons comme prédécesseurs, modèles, …
Nous cherchons sans cesse une référence : je veux être comme tel ou tel autre. Avons-nous eu le temps de nous écouter ? Est-ce que l’identité de l’autre cadre bien avec notre raison d’être ? Est-ce que cette personne devrait-elle vraiment être notre référence ? Est-ce que son identité a-t-elle une provision pour notre chemin ??? Qu’est-ce-qui inspire nos choix de modèle ? L’argent ? Le pouvoir ? L’influence ? Ou L’APPEL ???
Nous voulons toujours faire comme tout le monde, marcher pas à pas dans ces traces placées bien avant nous, et quand on s’en égare un peu, on culpabilise, on se juge, on devient dur avec soi-même. Parce que, le plus souvent, s’égarer des règles sociétales attire plusieurs inconforts (rejet, jugement, abandon, etc.). Pour notre confort apparent, nous sacrifions notre vraie version, d’apparence nous sommes comblés et au fond, nous sommes complètement vides, esclaves, prisonniers.
Nous pensons que respecter minutieusement tout ce qui nous est dit, en famille, en amitié, à l’église, au travail, … nous facilite la vie, nous supprime certains problèmes, mais je peux vous dire que c’est juste une apparence.

Vous savez, rien ne supprime les combats de la vie, vivre dans l’ombre de la société ne supprime pas les difficultés auxquels nous sommes censés faire face tous les jours (je dirais même que ça rend la tâche difficile).
Respecter toutes les normes sociales ne fait pas à ce que l’on te traite avec plus de justice, au contraire. Plus tu es droit dans cette société, plus tu es victime de beaucoup d’injustices. Pourquoi quoi ne pas s’autoriser un peu de folie ? Pourquoi ne pas à enfreindre parfois les règles ? Pourquoi ne pas écouter quelque fois son cœur ? Pourquoi ne pas s’écarter par moment pour suivre son chemin ?
Ce n’est pas parce que tout le monde suit la ligne verticale que nous ne pouvons pas prendre la ligne horizontale.

Rien n’efface les combats de la vie, étudier est bien mais ne garantit pas le travail après le diplôme ; respecter les mesures d’hygiène n’exclut pas le risque de tomber malade, prendre les médicaments n’exclut pas le risque de mourir, avoir du travail n’exclut pas le stress, manger n’exclut pas d’avoir faim, respecter les règles de la société n’exclut pas l’inconfort, les préjugés. Tout n’est pas vertical dans la vie comme on nous le laisse croire. L’humain en veut toujours plus et pour cela, il y a toujours plusieurs possibilités à explorer, ces possibilités peuvent admises dans telle société et être refusées dans une autre, l’essentiel, ce n’est pas de plaire à la société, mais de vivre utile pour ce monde. Alors une question, QUELLE EST TA MISSION ???
Est-ce que suivre un cursus scolaire normal te conduit vers ta mission sur terre ou t’en éloigne ? Est-ce que travailler dans une entreprise te permet d’assumer ta mission ou de l’esquiver ? Est-ce travailler comme bénévole te permet de suivre ton APPEL ou de l’étouffer ? Est-ce que ce mariage te permet de t’épanouir ou de t’enclaver ? Est-ce que ces pratiques te permettent d’écouter ton appel ou de l’oublier ? Ce n’est pas forcément parce que c’est bon pour l’autre que ça l’est pour toi. Une autre question, c’est quoi ton APPEL ???
Rien n’efface les combats de la vie mais l’amour plein le cœur et la liberté dans l’esprit nous donne un autre élan, une longueur d’avance. Ça devrait être ça, notre première lutte, la lutte pour l’amour et pour la liberté, la lutte pour nous affranchir de toutes ces règles et lois qui ne nous conviennent pas et qui étouffent la meilleure version de nous-mêmes.
Luttons, pour l’amour, l’amour pour soi, pour tous ceux qui nous sont chers, pour nos idéaux, nos valeurs, nos aspirations, nos rêves, pour tous, même ceux que nous appelons nos ennemis …
Luttons, pour la liberté, la liberté d’être nous, la liberté d’aimer, la liberté d’expression, de pensée, de foi, de choisir selon nous, selon nos valeurs, selon nos principes, selon nos rêves, selon nos pensées, selon notre APPEL.
Dieu ne fait rien au hasard, je le dis souvent et c’est même ma conviction, ma plus profonde conviction alors : la voix la plus profonde de notre cœur est la voix de Dieu, le désir le plus ardent de notre être est l’APPEL. Il ne s’agit pas de l’un de ces désirs superficiels qui naissent de nos envies égoïstes et éphémères. Je ne parle pas de ce désir de prouver, de rivaliser, ce désir est impur et néfaste pour celui qui l’entretien. La vie n’est pas concurrence ni comparaison, celui qui se livre à ce genre de jeux sacrifie son propre bonheur pour des causes futiles.
Je parle de ce désir le plus important, qui émane des profondeurs de notre être, qui est en harmonie avec notre cœur, notre âme et notre esprit. Je parle de ce désir permanent, qui persiste même quand on l’étouffe, je parle de ce désir sur lequel nous avons l’impression que notre vie est fondée. Pour moi ce désir est la volonté de Dieu. Alors je pose ma question autrement, C’EST QUOI LE DESIR LE PLUS ARDENT DE TON CŒUR ??? C’est quoi la voix la plus profonde de ton cœur ??? Ce sont ces deux choses qui devraient guider nos pas, ces choses que j’appelle la voix et la volonté de Dieu. Ça ne vient pas de l’extérieur, ça ne vient pas des jalousies, ça ne vient pas de l’envie de rivaliser, ça ne vient pas de comparaison, ça ne vient pas des autres, ça vient de l’intérieur de nous, dans les plus grandes profondeurs, parce que chacun entretient une relation personnelle avec son Créateur, son Dieu, son Etre Suprême. Chacun a une relation personnelle avec l’Univers, le Monde, la Création. C’est même la raison pour laquelle, même si nous voulons faire les mêmes choses, de la même manière pour avoir les mêmes résultats, il y a toujours une différenciation quelque part, soit dans le processus, soit vers la fin. Même en utilisant les mêmes ingrédients, les recettes sont différentes, parce que chaque main a une relation personnelle avec chaque composante des ingrédients.
Le chemin à prendre, la voix à suivre (l’inspiration) vient de nous, de l’intérieur, il faut être attentif. Alors je me demande, est ce que tu as le temps de t’écouter ??? Est-ce que tu as le temps de sonder les profondeurs de ton être ? Est-ce que tu as des rencontres régulières avec ton cœur, ton âme, ton esprit ?? Ou ton cerveau est préoccupé à mémoriser les normes sociales que toute ta personne s’y perd…
Est-ce que tu connais ton appel ? C’est quoi ta mission sur cette terre ? Prêcher comme ton père ? Enseigner comme ton oncle ? Etudier comme ton grand-frère ? Cuisiner comme ta tante ? ET TOI ? Qu’est-ce que tu veux vraiment en dehors de toutes ces références ? Qui es-tu en dehors de ce cadran ? Quelle est ta vraie nature ? Quel est ton identité ? Ne te limite pas au nom de ta famille, ne te limite pas à tes origines, ne te limite pas à ta culture, ne te limite pas à tes croyances, cherche ta propre voie, laisse ton cœur te guider, découvre ton chemin et va à la rencontre de toi-même selon ton APPEL.

Que tu sois homme ou femme, deviens la meilleure version de toi-même, c’est un long processus, commence par définir ce que tu veux vraiment. Ne te perd pas en chemin à la rencontre de toutes les contraintes possibles. Et finalement quand tu te trouveras, ne lâche pas, ne cède pas. Lutte encore et encore, c’est toujours bien de lutter pour ce que l’on sait vraiment.
Et n’oublie jamais, ce que j’aime me dire et que j’aimerais te dire aujourd’hui, dans cette vie, la grande lutte commence vraiment lorsque nous pensons avoir gagné toutes les batailles.

Je vous envoie toutes mes énergies positives dans ce processus de rencontre avec vous-même, pour le courage de suivre la voix au fond de vous et de satisfaire le désir le plus ardent de votre être, c’est votre mission pour vous et pour l’humanité. C’EST VOTRE APPEL DANS CETTE VIE, peu importe ce que dit la société. Vous savez, même dans la Bible, il y a des bons et des mauvais : il y avait Judas, pour trahir, il y avait Joseph pour enterrer Jésus. Chacun a joué son rôle pour l’humanité et c’est peu importe que ce soit mal ou bien. C’est DIEU qui sait pourquoi, deviens ton APPEL, deviens la Volonté de Dieu, deviens la meilleure version de toi-même. Soyez prêt à assumer qui vous êtes vraiment.

Brielaplume/ La passion d’écrire

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Quand les mots perdent tout leur sens

Ces derniers jours
Il y a eu plusieurs cas de morts
Ça ne se passe pas comme ça tous les jours,
Mais les semaines dernières, partout, c’était la mort

C’était tellement triste
Des gens qui meurent subitement
Soyons réalistes
C’est trop dur, inévitablement

J’ai pensé à leurs proches, j’ai pensé à eux
J’ai essayé de m’imaginer être à leur place
Fâcheusement, c’était eux
Je ne pouvais pas être à leur place

C’était malheureux
De les voir ainsi errés
Perdre de repères
A force d’être tristes, malheureux

J’ai essayé de penser à des mots qui pourraient les consoler
Mais il s’agit d’une douleur que rien ne peut soulager
Peut-être le temps, on n’en sait rien
Mais, de fois, le temps aussi n’y peut rien

J’ai pensé à tous les mots que j’ai entendus
Pendant que je traversais des moments difficiles, jadis
Des mots qui me faisaient plus du mal
En dépit du fait que leurs intentions n’avaient rien de mal

Les mots qui m’ont anéantie
Les mots qui m’ont fait de peine
La souffrance étant plus profonde, dans mes veines
Peu importait l’intention, il n’y avait aucune garantie

Aucune garantie que ça me fortifie
Aucune garantie que ça me soulage
Aucune garantie que ça me redonne goût à la vie

Ne t’inquiète pas
Prends courage
Ce n’est pas un orage
Ne t’inquiète pas

Ce n’est pas la fin du monde
Ça va nous arriver, à tout le monde
Des mots faciles à dire quand on les adresse aux autres
Des mots faciles à sortir quand c’est pour les autres

Comment osons-nous dire ça ?
Comment osons-nous dire :
Ne t’inquiète pas à une mère qui pleure son enfant ?

Des mots,
D’apparence gentils, qui deviennent des maux
Des mots,
Qui perdent tout leur sens selon les circonstances

Ne t’inquiète pas
Et si c’était nous ?
Serions-nous en mesure de ne pas nous inquiéter ?

Ne sois pas triste
Et si nous étions à leur place ?
Serions-nous en mesure de ne pas l’être ?

La mort,
C’est un juste un voyage
C’est notre chemin à tous

Evidemment,
Mais comment dire à une femme qui pleure son mari
Que la mort est juste un voyage ?
Un chemin pour tous ?

Face à la mort, il n’y a rien
Tous les mots perdent leur sens
Certains blessent au lieu de soulager
Certains ne signifient absolument rien

Ne sois pas triste
Oui, j’accepte
Comment ne pas être triste
Sachant que ce voyage signifie aussi adieu ?

Adieu à l’idée d’etre ensemble
De partager ensemble
De s’amuser ensemble
De se parler et de se voir ?

Comment être à leur place
Pour ressentir ce qu’ils ressentent à peine
Et trouver les mots justes qui touchent leur peine ?
Des mots qui remettent tout en place ?

La mort est un évènement naturel
On le sait depuis notre arrivée sur terre
Mais n’empêche que ça fasse mal
D’une manière infernale

Quels sont les mots qu’on pourrait dire
A une femme qui voit son mari coucher dans un cercueil, immobile et insensible
A une femme qui voit son enfant mis sous terre ?

Dis-moi, pardon !
Comment on console une personne qui a perdu un être cher ?
Un être qui signifie aussi un ami, un époux, un enfant, une sœur, un frère, un parent ?
N’est-ce pas, ça devrait être un don !

Quels sont les mots justes
Qu’on peut dire avec des gestes
Pour consoler une personne qui pleure
Lui apporter un peu de lueur ?

Lueur d’espoir en dépit des circonstances
Lueur de bonheur même si plus rien ne sera comme avant
Lueur d’amour même si une partie est affectée par les circonstances
Lueur de force même si rien ne se sera comme auparavant

Ne t’inquiète pas
Ne pleure pas
Sois fort
Tiens fort

Qu’est-ce que nous en savons ???
Oooh je suis aussi passé par-là !
Ça change quoi ?
Tu le dis pourquoi ?

Tu vas t’en sortir
Je m’en suis sorti, regarde
Ça va passer avec le temps
Ringard !

Qu’est-ce que nous en savons ?
Nous n’avons pas tous la même résilience
Nous n’avons pas tous les mêmes réactions face aux événements
Nous sommes différents

Je pense aujourd’hui
Qu’il n’existe aucun mot magique pour consoler
Je suis désolée

Nos intentions sont bonnes
Mais est-ce de cela dont ils ont besoin en ces moments-là ?
On les aime, ça ne change pas la donne
On aimerait beaucoup les aider, mais on ne sait pas comment faire là

Je pense alors,
Qu’on doit juste être attentif à leurs besoins
Ils doivent se sentir soutenus dehors
Malgré la douleur qu’ils ont à l’intérieur

Je pense donc,
Que nous devons respecter qu’ils souhaitent notre silence
Nous devons respecter qu’ils veulent notre distance
Nous devons accepter qu’ils désirent notre présence

Parfois notre présence
En tout silence
Sans vouloir nous immiscer dans leur ressenti
Est tout ce qu’il les faut et c’est gentil

C’est gentil que de laisser croire qu’on comprend exactement ce qu’ils vivent
Non, nous ne pouvons pas être dans leur peau, quoi qu’on fasse
C’est gentil que de parler des mots vides de sens, qui les font sentir encore mal
C’est gentil que de vouloir violer leur espace privé, celui des sentiments qu’ils portent

Nous n’avons pas tous la même résilience
Nous devons accepter que les autres n’aient pas notre force
Nous devons accepter que nous ayons une manière différente de faire notre deuil
Nous devons accepter que nous ayons des besoins différents selon les circonstances

Nous devons etre là, les uns pour les autres
Le plus important est qu’ils sachent qu’ils n’ont pas tout perdu
Qu’ils sachent que nous sommes là pour eux
Et qu’ils pourront toujours compter sur eux.

A tous ceux qui passent par des moments difficiles
A tous ceux qui ont perdu leurs êtres chers
A tous ceux qui n’ont pas fini leur deuil en dépit des années

A vous tous, mes très chers
Vous tous qui me lisez et qui vous identifiez dans ces phrases
J’aimerais avoir les mots justes pour soulager votre douleur
Mais je ne les ai pas, je ne sais pas faire

Je ne peux pas etre à votre place pour sentir votre fardeau
Mais où que vous soyez
Je vous confie à la Force Suprême
Je prie pour vous

Je prie pour vous,
Je prie qu’un jour vous ayez la force d’aller de l’avant
La force de guérir et de vivre en harmonie avec vos cicatrices

Je ne sais pas me mettre à votre place
Je prie chaque jour que les énergies positives que je vous envoie de loin
Vous atteignent bientôt et vous laissent une trace

Une trace de guérison
Une trace de cicatrisation
Une trace de consolation
Marque d’un nouveau départ

Avec toute mon affection et ma compassion

Brielaplume / La passion d’écrire

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Goma, une beauté au milieu d’une tragédie

Goma est une ville qui s’étend sur 75,72 kilomètres carrés de superficie avec plus de 1 100 000 habitants. Dans les médias internationaux, Goma est plus connu pour être au centre des conflits et désastres naturels. Au-delà de cette image donnée sur les médias, il est important de décrire Goma sous un autre angle, positif.

Située à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), cette ville au pied du Mont Nyiragongo exhibe d’une beauté unique. Les rues en terre noire volcanique et la dense verdure offrent une vision spectaculaire.

Goma, dite “ville volcanique”, “zone rouge”, etc. par les étrangers, est habitée de personnes résilientes qui se relèvent après chaque catastrophe. Malgré la menace constante des volcans qui l’entourent et l’invasion des rebelles, les habitants se battent jour et nuit pour garder la ville propre, accueillante et touristique.

Des bâtiments modernes y naissent tous les jours, des jeunes de toute la RDC n’hésitent pas à investir dans ceci ou cela même s’ils sont conscients que tout peut être emporté par le volcan ou la guerre. Le lac Kivu fait souffler sur la ville un air frais, faisant que la température ne dépasse jamais les 27°C même pendant les saisons sèches. Un tour dans la ville à pied, à moto, ou en véhicule vous fait découvrir une scène de maison multicolore, des routes pavées de pierres noires, des marchés vibrants, et des personnes vacant à leurs occupations journalières. Un sentiment de sérénité envahit les promenades malgré que Goma soit souvent victime de conflits.

Le grand marché de Virunga ouvert du lundi au samedi, placé au milieu de la ville, offre des produits de la RDC et d’ailleurs pour tous les goûts permettant de se connecter aux diffèrentes cultures et de reconnecter les étrangers vivant à Goma à leurs origines. Quand on y entre, les vendeurs s’approchent pour proposer leurs marchandises, discuter les prix, et vous assurez que la meilleure qualité est offerte. Hommes, femmes, enfants y circulent pour acheter, vendre, discuter ou partager des moments de rire. Virunga est un marché typique Africain qui montre la résilience et le labeur des résidents de Goma ; Il faut travailler pour vivre. Ces vendeurs et vendeuses sourires aux lèvres démontrent une joie de vivre contagieuse. L’emplacement de Goma dans la RDC lui fait recevoir les fruits, légumes et produits agricoles les plus frais et organiques. Des feuilles de manioc, petit pois, pommes de terre, bananes, oranges, des épices (poivrons verts et rouges, poireaux, de celéri, romarin, noix de mouscade, ail),etc. Le lac Kivu offre des tilapias vendu au marché journalièrement.
La ville de Goma compte plusieurs beaux endroits à visiter au bord du lac Kivu et dans la nature, par exemple l’île Tchegera, qui pendant les beaux temps offre une vue extraordinaire sur les volcans de Nyiragongo et Nyamuragira, dont les lacs de lave luisent sous un ciel embelli d’étoiles. Il est aussi possible de voir les volcans Virunga, Mikeno et Karisimbi et les paysages panoramiques du lac Kivu et de ses environs.
Une autre perle dans la region est l’ile d’Idjwi, une île située entre la RDC et le Rwanda, entourée de part et d’autre par les eaux du lac Kivu. Idjwi se trouve aussi au carrefour de tous les hauts lieux touristiques de la région : les parcs nationaux des Virunga et de Kahozi Biega, et la côte autour de Kibuye au Rwanda. Dotée d’une nature bienveillante, Idjwi produit du café qui donne du travail à des centaines de familles sur l’île, des ananas, de la canne à sucre et d’autres produits alimentaires tels que l’haricot, la courge, les bananes plantains, les patates douces. On trouve aussi quelques œuvres d’art fabriquées artisanalement par la communauté pygmée, comme des poteries et les paniers.
Il a plusieurs autres endroits où il fait beau de visiter comme le lac vert issu du volcan Nyiragongo avant les années 1800, situé à 15 km de la ville et relié dans le sous sol avec le lac Kivu. On peut également visiter les différents volcans, le parc de Virunga où l’on peut trouver différentes espèces dont les plus célèbres sont des gorilles.
Enfin, Goma n’est pas que le drame, Goma est un petit paradis au centre d’une tragedie .

Brielaplume et wewriteafrica (Deborah Melom Ndjarareou)

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Du quartier aux quatre coins du monde

Le parcours d’une femme talentueuse

La femme talentueuse s’appelle Nicole Ngabo, elle n’a que 23 ans (née le 29 décembre 2000) pourtant elle voyage de pays en pays grâce à son talent en musique.

Tout commence dans son environnement familial. Née des parents chrétiens (BOLINGO BONI MUNOKO Douglas et Faida Florence), Nicole s’inspire de son père qui joue à la guitare pour aller à la rencontre de son plus grand rêve, celui de devenir artiste musicien gospel. Très rapidement, elle intègre le groupe de chorale de l’école de dimanche dans son église locale. Là, elle apprend à perfectionner sa voix petit à petit qu’en 2012, elle intègre le groupe musical indépendant Gospel Glory Faith ses cordes vocales de plus en plus. Son talent n’est plus désormais quelque chose à cacher, elle est connue partout dans la ville de Goma et commence à être sollicitée dans différentes églises locales pour chanter à des occasions spéciales.

En 2017, elle est sollicitée par le groupe chrétien Chandelier de Gloire où elle fait la rencontre de Patrick Kubuya, l’une des icônes de la musique gospel à l’est de la République Démocratique du Congo. Cette rencontre marque le début de grands exploits de l’artiste. Patrick K. joue une sorte de mentor et lui confie un titre qui fera d’elle plus tard une star. Grace à cette collaboration, Nicole est remarquée par le grand public et est sollicitée au niveau national comme international, elle effectue alors plusieurs voyages en Tanzanie, Kenya, Ouganda, Rwanda, etc. répandant son talent dans les autres églises.

Pour ce qui est de sa vie privée, Nicole est mariée à Ngabo Mutabazi Trésor qui actuellement joue le rôle de son manager. Elle est issue d’une famille de neuf filles dont elle est la quatrième. Elle s’est fait baptisée à 12 ans dans l’église locale 8ème CEPAC Buzibu à Idjwi.

Elle continue sa marche chrétienne, croyant que Dieu est le Maitre Supreme qui mérite toutes les louanges et les adorations, c’est d’ailleurs l’un des thèmes beaucoup développés dans sa musique. Son mari et elle servent Dieu dans l’église locale Un Jour Nouveau, où elle est membre de Worshipers Ministry en tant que chantre.

Nicole a plusieurs perspectives pour l’avenir, considérant la musique comme un don de Dieu pour une cause, elle aimerait gagner les âmes au travers ce talent. Elle travaille actuellement sur plusieurs projets de chansons et compte parcourir le monde entier en évangélisant au travers sa musique.

Actuellement, elle a déjà 13 titres disponibles sur différentes plates formes sociales. Dans sa carrière, son plus grand défi c’est l’environnement qui ne favorise pas l’évolution des artistes et la rentabilité. Cependant, elle se bat en dépit de tous les obstacles pour être meilleure tous les jours.

Si vous voulez entrer en contact avec ce grand talent, n’hésitez pas à contacter son manager Trésor Ngabo (facebook, twitter, whatsapp) ou à vous adresser directement à l’artiste au travers ces différentes plates formes : YouTube, TikTok, Facebook, Instagram sous le nom de Nicole Ngabo.

Brielaplume/La passion d’écrire

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Femme, je te parle.

Femme,
C’est mars
Je te parle
Tu es femme
Ce n’est pas un dilemme

Femme, c’est la fin du mois du mars
Un mois qui marque les efforts de tes semblables
Qui ont lutté, jour et nuit pour que ce mois existe
Et qu’on parle de cette date là
Le 8 mars

Alors femme, écoutes,
Tu as du potentiel
Tu peux tout faire.
Je sais aussi,
Tu vas me dire que :
Tu es mère
Tu es épouse
Tu es sœur
Tu es grand-mère
Tu es tante
La société attente beaucoup de toi

Femme, tu as raison
Mais ce n’est pas une excuse
C’est une raison de plus
Ecoutes-moi,
Sois équilibrée
De l’équilibre à ta manière
Ne change pas les choses
Change ta manière de penser

Tu peux tout assumer
Tout, en partant de ce que la société t’attribue à ce que tu t’accordes
Tu peux être femme et assumer ton chemin
Être femme n’est pas un problème
Assure comme une cheffe
Fais tes preuves
Montre que tu es capable

Tu as des rêves,
Tu as des ambitions
Tu te rappelles ?
Que la maternité ne soit pas un frein sur ton chemin
Que le mariage ne soit pas ton blocage
Que le célibat ne soit pas une raison qui empêche ton épanouissement

Apprends et comprends que tu es femme
Il te faut deux fois plus du courage
Oooh, je te rends hommage !
Certains ne le savent pas
Qu’est-ce que c’est dommage !

Mais moi je sais
Je sais et je crois en toi
Tu as du potentiel.
Ne change pas les choses
Change la façon dont tu les perçois

Sois mère
Sois épouse
Sois sœur
Bosse aussi,
Fonce à la poursuite de tes rêves
C’est comme ça,
Tu dois faire deux fois plus d’efforts

Tu devras utiliser ton cerveau sans éteindre ton cœur
Parce que tu es femme
Tu es mère,
Tu es sœur
Tu es épouse
Tu es campagne

Femme, tu sais ?
Je ne te demande pas de changer le monde
C’est beaucoup trop
Même pour toi
Je veux que tu changes ta manière de te voir dans ce monde
Tu n’es pas un être faible, non !
Tu n’es pas limitée non plus

Ces limites sont le fruit de tes pensées
Change ta manière de voir ce monde et ce monde changera
Et sans le savoir, femme, tu changeras ce monde
Femme, je te le rappelle
Dans les 12 mois que compte l’année
Mars est mis en évidence parce que des femmes comme toi ont décidé de lutter

Tu peux aussi le faire
Tu as du potentiel
Tu es capable au-delà de ce dont tu te crois capable
Mais comme je le dis souvent
Tu ne sauras jamais jusqu’où tu peux aller si tu n’essaies pas
Affronte ta peur
Surpasse les préjugés et les stéréotypes
Avance, fonce

Femme
Lueur du monde
Douceur de la terre
Je te rends hommage
Peu importe ton âge
.

Brielaplume/La passion d’écrire.

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Une lettre à moi, …

Une lettre à moi-même,
Et peut-être à toi aussi,
Connecté à mon âme,
Et qui passe par la même situation.

Ce matin, je me suis levée,
Debout avec tout le poids de ce que je devrais supporter durant la journée
Je me suis sentie épuisée.
Serais-je à la hauteur de toute cette charge ?
Des devoirs en tant que parent,
Des obligations au travail,
Et dire que je suis en plus maitresse de maison !?

Ce matin, face à mon miroir ;
J’ai vu cette envie d’abandonner dans mes yeux.
J’ai senti la lourdeur de toutes ces pressions.
A gauche à droite, j’ai tourné ma tête.
C’est donc ça ma vie,
Toujours de choses à faire.
Et cette voix têtue, qui sort de nulle part,
Juste pour me dire :
Ça fait trop ma petite Brie,
Serais-tu à la hauteur
?!
J’ai eu envie de crier :
Je ne crois pas non.
Et puis tout à coup
,
Mon esprit de guerrier s’est levé.
Avec ténacité, j’ai eu l’impression de parler à moi-même.

Ecoutes ma petite Brie,
Ecoutes, toi, personne connectée à mon âme,
Vivant la même situation que moi.
Je sais combien les obstacles sont courants.
Je sais combien ils peuvent être trop difficiles.
Je sais combien la lutte pour les vaincre peut-être épuisante.
Mais qu’est ce qui t’empêche d’aller à contre-courant ?
Trop souvent, tu as peur.
Mais tu peux choisir de ne rien faire par peur,
Ou de te surpasser, au-delà de tes peurs.

Tu sais quoi ?
Tu es capable.
Parce que la Vie ne t’envoie jamais des charges si lourdes que tes aptitudes.
Tu dois croire en toi.
Tout ça, ce n’est rien.
Peut-être pas si rien que ça.
Mais avec un peu d’efforts, tu peux le faire en un rien de temps.

Ma petite Brie, et toi âme connectée à mon âme,
Tu sais que tu es juste effrayée ?
Je ne comprends pas pourquoi tu devrais l’être.
Aies un peu confiance en toi.
Crois au fait que le monde t’a choisi pour faire ce chemin.
Tu sais combien de personnes reposent sur toi ?
Peut-être que non,
Mais écoutes, sois une personne qui inspire.
Qui inspire positivement.
Inspire le courage, la détermination, l’audace.

Ma petite Brie,
Tu doutes encore !?
Evidemment que oui,
Tu penses que fuir loin de toutes ces pressions te ferait un peu du bien ?!
C’est ça !?
Oh si, dommage !
Tu n’es pas de la race de ceux qui fuient.
Pire encore, on ne fuit pas sa vie.
Ça changerait quoi au fait que tu es mère ?
Ça changerait quoi au fait que tu dois travailler ?
Ça changerait quoi au fait que tu as des rêves ?

Tu sais ma petite Brie,
Tu es effrayé au regard de défis.
Tu hésites à te mettre au défi,
Pour mesurer jusqu’où tu peux aller.
Tu as peur,
Et peut-être tu manques un peu plus de confiance.
Pourquoi ? ou est passé ton audace.

Voilà ma petite Brie,
Tu as peur de ce que tu n’as pas encore commencé,
Peur de l’idée que tu dois le faire.
Et après tu as les remords,
Les remords d’être aussi lâche, moins audacieuse.

Ecoutes petite,
Bouge-toi
Tu as le choix de passer le temps suivant à te morfondre
Ou à te battre pour équilibrer ta vie.
Tu veux baisser les bras ?Et après quoi ?
Ecoutes, petite !
Je veux mon esprit dans un corps sain, en compagnie d’un cœur comblé et d’une âme épanouie
Bouge-toi
Ta vie c’est maintenant.
Bougeons-nous
Courons à la poursuite de nos rêves.

Brielaplume/La passion d’écrire

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A l’absence de ce qu’on veut, on se contente de ce qu’on a !

« A l’absence de ce qu’on veut, on se contente de ce qu’on a ». Dit-on

J’ai utilisé plusieurs fois cette phrase pour trouver une raison de me réjouir de ce que j’avais, quand, au fond de moi, j’estimais que je méritais plus ou mieux.
Je me contentais alors du présent et je me disais sans cesse : « A l’absence de ce qu’on veut, on se contente de ce qu’on a ».
Je me rappelle aujourd’hui, j’ai plusieurs fois envié les habits des autres enfants, parce que moi je ne pouvais pas les porter à cause des convictions religieuses de mes parents sur certaines tenues ; étrangement, même en devenant adulte, indépendante, capable d’assumer seule mes choix d’accoutrement, je n’ai jamais été à l’aise de choisir ces vêtements-là, qui, autrefois j’enviais terriblement.
J’ai plusieurs fois envié la section ou la faculté que faisait certaines personnes de mon entourage, pourtant je n’ai jamais été assez déterminée pour emprunter la même voie.
J’ai beau apprécié porter une telle ou telle autre coiffure, mais je sais au fond que je ne pourrais jamais m’imaginer avec des rajouts, des mèches ou des plantes. Je suis à l’aise avec mes cheveux naturels. Je pourrais toujours envier, admirer mais jamais m’asseoir pour être coiffée de la même manière.
Ça, c’est pour parler uniquement de moi.

J’ai rencontré des gens, qui enviaient les célibataires, mais qui s’étaient quand même mariés. Je vois encore des personnes qui apprécient les entrepreneurs, mais qui continuent à travailler pour d’autres organisations/d’autres patrons. Je vois des personnes qui envient les diplômes des autres mais qui ne peuvent jamais décider de poursuivre leurs études.
J’ai vu à l’université, des étudiants en médecine qui enviaient des étudiants en droit mais qui ne pouvaient pas changer de faculté. Des chantres à l’église qui voulaient être des diacres mais qui continuer à chanter. Je connais aussi des hommes qui voudraient être des femmes et vice versa. Des enfants qui veulent du coup être adultes et des adultes qui aimeraient redevenir enfant. Des gens en congé qui voudraient travailler et des personnes au travail qui aimeraient être en congé.
A un certain moment je me dis, on ne se contente pas seulement de ce qu’on a, mais finalement, on est comme on est censé être, on vit comme on est censé vivre.
L’inconnu excite et attire. C’est ce qui nous arrive parfois. Je pense qu’au fond, nous pensons que les choses seraient bien autrement, parce qu’évidemment on ne connait pas à quoi ressemblerait ce « autrement ».
Quand on est confronté à certains obstacles, on a tendance à penser qu’ils sont liés au fait que nous sommes ce que nous sommes : un assistant pense parfois que le manager a beaucoup d’argent, beaucoup de temps libre et qu’il a beaucoup de pression parce qu’il est assistant. Une mère pense parfois qu’elle ne dort pas assez parce qu’elle doit s’occuper des enfants contrairement à une célibataire, un aide maçon pense que l’ingénieur, chef des travaux est mieux que lui, une fille de ménage envie la maîtresse de la maison, la maitresse de la maison envie son patron, son patron envie son mari, etc.
Il y a toujours quelque chose de plus que nous voulons, l’humain est un être très ambitieux. Toutefois je me dis, nous devons apprendre à aimer notre condition, non pas par parce que nous n’avons pas d’autres choix, mais comme une part entière et globale de notre être. C’est nous et personne d’autre, c’est notre situation, c’est notre vie, c’est nous. On doit bien l’assumer.
Assumer qu’on est un père d’une famille nombreuse et que de ce fait on doit beaucoup dépenser qu’un homme célibataire ou un père d’une petite famille. Assumer qu’on est mère travailleuse et qu’on doit gérer plusieurs choses à la fois. Assumer qu’on est étudiante travailleuse et qu’on ne peut pas errer comme un simple étudiant. Assumer qu’on est stagiaire et qu’on ne doit pas se comparer au PDG. Assumer qu’on est soi, avec des responsabilités différentes des celles des autres, des contextes différents, des défis différents, des passages différents. Assumer qui on est sans se comparer et sans se morfondre. S’assumer et s’épanouir.

Alors, il faut travailler dur, il y a des blagues qu’on ne peut plus se permettre, il y a des jeux auxquels on doit renoncer quand on atteint un certain niveau ; non pas comme un supplice mais comme un cadeau qu’on s’offre à soi-même et aux siens ; non pas comme un sacrifice mais comme un acte d’amour, pour soi et pour les autres.
Ces choix qui nous ont conduits à être ce que nous sommes devenus ou à avoir ce que nous avons aujourd’hui, ne sont pas fruit du hasard.
Je pense que nous sommes les personnes que nous sommes censés être et que nous sommes à notre place. Pour l’instant, pour certains et pour toujours, pour d’autres.
Je me sers parfois de ma propre expérience, et je me rends compte que chaque pas de notre parcours a une raison d’être. Chaque choix du passé, chaque chemin emprunté était nécessaire pour nous conduire quelque part.
Ce passé que nous considérons comme erreur, ce choix que nous pensons ne jamais avoir dû faire, toutes ces petites vies quotidiennes que nous regrettons parfois, avaient une raison particulière d’être. Souvent, nous pensons que les choses seraient différentes si on n’avait pas pris ce chemin qui nous a conduit jusqu’ici, parfois nous pensons que dire non au lieu de oui aurait changé grand-chose à notre présent, mais ce n’est pas toujours évident.

Peut-être que nous nous attardons là-dessus, parce que nous ignorons ce qui aurait pu être si les choses étaient faites différemment, mais rassurez-vous, ça pourrait aussi être pire. Et puis, on n’y peut rien, on ne peut pas changer son passé mais on peut en tirer des leçons.
Ce que je souhaite pour nous tous, c’est de voir le passé avec un regard positif, de considérer même les moments pires de nos vies avec une bonne intention, de considérer tout ce que nous appelons « erreurs » non pas pour nous blâmer ou pour rêvasser sur une vie que nous nous imaginons serait idéale, mais pour en tirer des leçons à capitaliser maintenant, et peut-être demain sera meilleur.
Même si tu as un doute sur une situation passée, même si tu estimes qu’il y a des choses que tu aurais dû faire autrement, ne te blâmes pas. Ne regrette pas, ne culpabilise pas.
Dans la vie, parfois nous choisissons nos voies, parfois ce sont les voies qui nous choisissent. Et pour une raison ou une autre, nous ne sommes jamais en mesure d’expliquer ce qui nous avait vraiment conduit dans cette direction-là. Si tu as la chance de choisir ta vie, c’est tant mieux. Profites-en. Si la vie te choisit, ce n’est pas aussi mal, ce n’est pas la fin du monde ; cherches simplement à comprendre pourquoi elle t’a choisi toi et pas l’autre. Ne t’arrête pas à te contenter par manque de choix, vis pleinement, travailles sur toi et sur ta situation afin de trouver dans ton quotidien une raison de satisfaction et d’épanouissement chaque jour.

Je vous transmets toutes mes énergies positives !

Brielaplume/La passion d’écrire.

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L’espoir, au-delà de tout espoir, …

On dirait que ceux qui sont à la base des guerres n’ont pas de cœur !
Comment peut-on causer autant de misère !?
Ce matin, je suis dans un site de déplacés, à Kanyaruchinya, plus de 44 000 ménages :
Des hommes,
Des femmes,
Des enfants,
Je les regarde et mon cœur saigne.
Comment peut-on être si cruel ?
Comment fait-on pour être si fier d’être à la base d’autant des souffrances ?
Je sais une chose, ce sont des innocents ;
La population est innocente.
Ces enfants sont des innocents.
Eh oui, surtout ces enfants, …
Des petits enfants qui ne savent rien de tous ces conflits politiques,
Ces femmes enceintes,
Elles auraient pu être vos femmes, vos sœurs, vos mères, vos filles ;
Ces hommes, qui laissent tomber leur fierté et souffrent comme tous les autres ;
Vous auriez pu être à leur place.
Ils auraient pu être vos frères, vos fils, vos pères ;
Mais regardez ce que vous leur avez fait.

Je suis d’accord que la RDC est un pays en voie de développement.
Je suis d’accord qu’elle figure parmi les pays les plus pauvres du monde.
Mais écoutez, ces personnes, aujourd’hui déplacées vivaient bien dans leurs villages.
Elles avaient une routine.
Elles avaient un chez eux et elles s’y plaisaient.
Que ce soit dans les huttes à fortune, dans la brousse et que sais-je encore ;
Elles étaient contentes d’y vivre et de vaquer à leurs activités ;
Contentes d’aller aux champs ;
Contentes de se réveiller très tôt au chant des coqs ;
Contentes de veiller tard au clair de la lune ;
Contentes d’envoyer leurs enfants garder les bétails ;
Contentes de partager la boisson avec les voisins en parlant de la prochaine saison culturale ;
Contentes de ce que vous pensez être « leurs misères ».
Elles étaient satisfaites de leur petite routine ;
Elles ne se plaignaient pas.
C’était la terre de leurs ancêtres et depuis la nuit de temps.
De génération en génération, vivre signifiait aussi cultiver son champ et/ou tenir son élevage en écoutant les oiseaux fredonner.

Ces gens, coincés aujourd’hui dans ces camps de déplacés avaient une vie ;
Et contrairement à ce que le monde entier pense lorsqu’elle parle de la RDC comme pays pauvre :
Ils avaient une belle vie, bonne ou mauvaise, on s’en fout ;
Ça dépend de vous.
Ils avaient une belle vie et ils en étaient satisfaits.
Qui se plaignait ???

Putain de guerre !! Qui te soutient ?
Cette putain de guerre les a tout pris
Elle a tout pris, tout, absolument tout.
Leur dignité, leur honneur, leur fierté.
Mon cœur fend, mon cœur saigne face à toutes ces souffrances.
J’ai tellement de questions.
Comment un être humain peut-il être à la base de toutes ces misères ?
Où avez-vous vendu votre conscience ?
Pourquoi ces guerres ?
Qu’est ce que vous y gagnez qui vaut plus que la vie humaine ?
Je n’ai pas de réponses,
Je ne peux pas m’empêcher de souffrir avec eux.
Je crois en eux, ce sont mes frères, ce sont mes sœurs.
Nous sommes tous congolais.
Je les vois, j’admire leur courage et leur résilience.
Je regarde à gauche à droite avec insistance,
Je vois ces enfants, sans chaussures ni habits ;
Lèvres sèches et peau collée aux os ;
Je les vois sourire, heureux malgré leurs conditions de vie.
Je me demande : « sont-ils vraiment heureux ? »
Puis je me dis : « Quelle innocence ! ».
Dans ma tête, je me dis qu’ils sont heureux.
Puis, je tourne ma tête en tous sens,
Je m’intéresse aux adultes autour de moi,
Leurs regards sont tristes,
Leurs visages ne laissent entrevoir aucune expression !
Ont-ils atteint un point où l’on ne ressent plus rien à force de souffrir ?
Qu’est-ce que c’est trop dur de les voir comme ça ?!
Trop dur de se savoir incapable d’apporter un changement positif à leur situation !

Comment des pays peuvent-ils être la source de tant de malheurs dans d’autres pays ?
Ils s’appellent des puissances du monde.
Dans leur tête, ils pensent qu’ils contrôlent ce monde.
Ils peuvent tout contrôler,
Je vous l’accorde, mais jamais ils n’auront du pouvoir sur notre état d’âme
Ils ne peuvent pas tout contrôler.
Ils peuvent semer la peur sans nous terrifier,
Nous faire taire sans nous éteindre.
Je crois qu’ils ont vendu leur âme au diable,
Au fond, nous luttons pour ne pas nous effondre.
Qu’ils aillent tous au diable.
La vie humaine n’a pas de sens à leurs yeux, c’est clair !
Ils courent, ils courent, ils courent encore derrière le pouvoir, l’argent, …
Ils sont prêts à tout pour atteindre leurs fins !
Quelle hypocrisie ?
En même temps, ce sont eux qui nous parlent des droits de l’homme.
Ce sont eux qui nous parlent de la dignité humaine.
Ce sont eux qui nous parlent du respect de la vie.
Quelle contradiction ?
Ils sont sans cœur, ils se croient éternels.
Mais tout n’est que vanité, rien n’est perpétuel.
Ceux qui s’appellent puissants finissent par périr comme ceux qu’ils appelaient faibles.
La mort s’en fout du titre et t’embrasse peu importe le temps que ça prend.
Un jour la mort les arrêtera, malheureusement les espèces de leur genre poursuivront ces atrocités, malgré ça, nous serons encore forts et courageux.

Putain de guerre, écoutes !
Je vois ces hommes, responsables de leurs ménages quémander, se laisser commander pour une aide ;
Eux, qui avaient des champs, des bétails dépendent désormais de la charité des églises, des organisations.
Comment peut-on se sentir dans sa peau quand sa survie dépend d’un sac de riz obtenu après un très long processus de formalités ???
Je vois ces parents et je peux sentir leur souffrance dans ma peau.
Je tremble, je pleure, je sens un nœud dans ma gorge.
Je vois ces personnes, ce sont mes frères, ce sont mes sœurs.
Ces enfants, ils pourraient bien être les miens.
Ma famille et moi pourrions bien être leur place.
J’admire leur courage,
Et je leur rends hommage.
Dans l’espace de deux-trois mois, ils ont connu toutes les formes de souffrances.
Ils ont ressenti les émotions les plus douloureuses qui puissent exister.
Ils ont surmonté des tragédies dont ils ne se croyaient pas capables jusqu’à présent.
Ils ont enterré les leurs, morts de fatigue, de faim, d’épidémie, de crise cardiaque, de chagrin, …
Ils ont été forcés de quitter la terre de leurs ancêtres, abandonnant tout derrière eux.
Et malgré tout, ils ont gardé l’espoir ;
A voir comment ils se battent, ils ont gardé espoir.
Ce truc que personne ne peut arracher aux congolais.
Quelle résilience !
Je le lis sur leurs visages, ils croient encore aux jours meilleurs ;
Et je veux dire :
Ce n’est pas la fin du monde,
Nous sommes congolais, nous sommes la résilience.

Je sais, je crois et j’espère :
Un jour, on se lèvera, plus forts qu’aujourd’hui et on gagnera cette bataille ;
Un jour, on pourra élever nos voix pour les chants d’allégresse ;
On verra enfin la lumière, cette lumière au bout du tunnel que nous n’avons pas su atteindre jusqu’à présent ;
Nous pourrions sourire à nouveau et parler de cette expérience à nos enfants, aux enfants de nos enfants comme s’il s’agissait d’une légende d’horreur ;
Nous garderons à jamais la mémoire de nos êtres chers perdus et que nous n’avons pas eu la chance d’enterrer dignement ;
Nous garderons le souvenir de ces ténèbres pour apprécier la lumière et la liberté de vivre comme des êtres vivants ;
Nous recommencerons notre routine, de cultiver nos champs, d’élever nos bétails, de voir nos hommes discuter autour de leurs bières traditionnelles et nos enfants jouer dans la cour au clair de la lune ;
Nous resterons solidaires et nous fêterons toujours ensemble comme un seul peuple.
Et malgré tout, nous garderons cet espoir, jusqu’à ce que la lumière apparaisse, quand toutes ces atrocités disparaitront.

Avec toute mon affection et ma profonde compassion pour tous les déplacés de guerre dans le monde entier et spécialement en République Démocratique du Congo.

Brielaplume/La passion d’écrire.

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L’amour…

L’amour,

C’est l’illusion jusqu’à ce qu’on le vive.

Alors, on se rend compte qu’au-delà des sentiments

L’amour est une force qui nous rend si légers, si heureux

Ne serait-ce pas à cause de ces sentiments ?

Du coup, sans le vouloir et sans s’en rendre compte

On devient romantique

On cherche de définitions

On veut le décrire

Mais des mots ne sont pas faciles à trouver

Les mots sont petits pour le dire

Comment définir ce qu’on ressent

Comment décrire toutes ces sensations

J’aimerais tellement le dire

Donc, je me mets à essayer

Je me dis, peut-être, l’amour ;

C’est cette pesanteur qui nous attire et nous maintient au sol,

Peut-être c’est comme le parasol qui nous abrite

L’amour ? C’est peut-être ce truc indescriptible

Peut-être un peu comme une pilule

Qui nous permet d’avoir des idées claires et innovantes

D’être productifs, de faire des miracles

C’est aussi ce vent qui nous emporte

Si légers que nous sommes

C’est aussi cette magie qui nous donne des ailes et nous fait voler dans le vide

C’est cette impression de planer sur des eaux

Avec une profonde sensation de bien-être

C’est cette force qui nous permet de croire en la vie

De tout surmonter avec foi

De mener tout combat avec espoir

L’amour, c’est aussi la paix

Malgré les disputes et les incompréhensions

Ce sentiment de savoir qu’il existe une personne qui tient à toi

Cette sensation d’avoir son cœur battre pour quelqu’un

Et toutes les émotions qui vont avec :

Ces papillons dans le ventre

Ce corps qui transpire de partout

Ces yeux qui fondent

Ces soupirs doux et tendres

Ces battements des cœurs,

Cette agitation, cette tendresse

Et quand tout n’est pas rose :

Ces cris, ces pleurs

Ces lamentations

Cette sensation du vide et d’une profonde tristesse

Cette douleur que rien ne soulage

Ce nœud dans la gorge

Ce cœur qui fait mal comme s’il va lâcher

Ces larmes, cette souffrance indescriptible, …

Ce sont des piments de la vie

C’est l’équilibre

Ça ne change rien à l’amour

Et tu sais quoi ?

Quand je parle de l’amour,

Je parle de toi

Je parle de nous

Et de tout ce qui va avec toi

Et de tout ce qui avec nous

Quand je parle de l’amour,

Je parle de ces enfants

Ceux que nous avons eus ensemble

Quand je parle de l’amour

Je parle de nous

De notre histoire

De notre rencontre

En commençant par ce premier jour

En considérant chaque moment de ce long parcours

Quand je parle d’amour

Je te vois toi

Et je sens que ça fond de partout

Je les vois eux, nos garçons, fruit de cette fusion

Et ce n’est plus l’illusion

Je le vis, je le sens, je l’admire

Je soupire

Qu’est-ce qu’il est beau ce gros bazard,

Ce désordre élégant que tu as créé en moi depuis notre premier échange

Ce débordement de partout que rien ne change

Cette folie qui peut me pousser à sacrifier ma vie au hasard

Pourtant je me dis

Chaque sacrifice vaut la peine

Je ne le regrette pas, je me l’interdis

Je l’ai dit à Madeleine

L’amour n’est pas illusion

Ça dépend de vision.

Brielaplume/La passion.

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Mon fils,

Ils disent toujours que tu pleures par caprice

Mais moi ta mère, je sais que pleurer n’est pas un délice

Pleurer est une expression

Sois rassuré donc mon bébé

Je ne serai jamais d’avis de ceux qui pensent que lorsque tu pleures

Tu fais des caprices

Je sais que tu as tellement de besoins

Je sais aussi que tu ne sais pas parler

Pleurer, pleurer et encore pleurer

C’est peut-être ta seule façon de me faire comprendre tes besoins

Pour les autres, il faudra que je te laisse pleurer pour te mûrir

Mais je ne suis pas d’accord

Je ne serai jamais d’accord

Et c’est trop me demander,

Trop exiger à mon petit cœur de maman

Ecoutes mon fils,

Je serai toujours là pour toi,

Je t’aime tellement

Et je me dois de te comprendre

Et même si, parfois moi-même j’ai du mal à comprendre les raisons de tes pleurs

Je te promets de toujours te rassurer

Te rassurer même quand tous essaient de te blâmer

Je te promets d’être là mon bébé

Tu es ma flamme

Et pour ça, je ne te blâme pas

Je sais que tu pleures,

Parce que tu te sens seul,

Et peut-être parce que tu penses que je m’intéresse un peu plus à ton petit frère qu’à toi

Ne le pense pas mon fils

Ça me brise le cœur.

Je vous aime tous les deux

Et n’oublies pas, tu as ta place

C’est grâce à toi que, pour la première fois, je suis devenue mère

Et j’ai toujours été fière d’être ta mère

C’est vrai, les choses se sont compliquées avec l’arrivée de ton frère

Mais je dois reconnaitre que tu es un grand frère génial

Je comprends aussi que tu as tes limites

Et peut-être tu pleures parce que tu n’en peux plus

Tu pleures parce que tu me veux un peu plus

Et je m’en veux mon enfant

Je m’en veux de ne pas être là quand tu veux de moi

Je m’en vais de me précipiter au boulot quand tu veux que je chante pour toi

Je m’en veux de beaucoup de choses

Mais je te jure que je t’aime et que tu as toujours ta place de mon fils ainé

Personne ne t’a remplacé

Rien ne peut t’effacer

Je t’aime

Je ne t’en veux pas de pleurer

Et quoi que j’aime te voir rire,

Je comprends que tu exprimes tes émotions

Je ne comprends pas tout le temps les raisons

Et ça me fend le cœur

Je ne sais pas comment assurer que tu ne pleureras plus jamais

Si je pouvais, je le ferais, mais écoutes !

Tout ce que j’ai à te dire mon cher fils

Tout ce que j’aimerais que tu retiennes

Est que je serai toujours là pour toi

Tu auras toujours une épaule où pleurer

Ne te retiens pas

Retenir tes émotions ne fait pas de toi plus un homme

Ne les laisse pas te mentir

Et même si je ne peux pas assurer que tu ne pleureras plus jamais

Je promets de toujours veiller sur toi

De loin ou de près

Je te promets de toujours te rassurer

Toujours et toujours

Même quand je ne comprendrai pas les raisons de tes pleurs

Je t’aiderai à vaincre toutes tes peurs

Maman t’aime.

Brielaplume/ La passion d’écrire.

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fOCUS

Personne n’est en retard, personne n’est à l’heure
Personne n’a réussi, personne n’a échoué
Personne n’est spécial, personne n’est ordinaire…
Mais pourquoi ces différences ? Comment expliquer ces différences ?
Pourquoi certains ont accès à certains avantages et pas d’autres ?
Pourquoi ces inégalités ?
Pourquoi eux et pas nous ?
Pourquoi lui et pas moi ?

Personne n’est spécial, personne n’est ordinaire
Nous sommes tous particuliers
C’est eux et pas nous
Ils sont eux, nous sommes nous
C’est lui et pas moi
Il est lui, je suis moi

Personne n’est spécial, personne n’est ordinaire
Nous sommes tous particuliers
Ces différences existent pour mettre en avant nos particularités
Et non pas pour nous faire croire qu’il existe parmi nous des superhommes et des sous-hommes

Personne n’est supérieur, personne n’est inférieur
Ces inégalités n’existent que dans notre propre imagination
Fruit de notre complexe
Il n’y a pas de riche, il n’y a pas de pauvre
Il n’ya pas de fort, il n’y a pas de faible
Il y a avant tout des humains, les êtres vivants que nous sommes

Tout cela dépend de notre point de vue,
Il est où notre mental ?
Il est où notre regard ?
Il est où notre focus ?

Soyons focalisé sur l’essentiel ; la Vie
Focus sur notre parcours
Et non sur celui de l’autre
Focus sur nos objectifs
Et non sur ceux de l’autre
Focus sur nos réalisations
Et non sur celles des autres
Focus sur notre parcours, c’est notre chemin, notre identité, notre Légende Personnelle

Alors, pourrions-nous comprendre que ;
Personne n’est en retard, personne n’est en avance
Personne n’est riche, personne n’est pauvre
Personne n’est fort, personne n’est faible
Personne n’est supérieur, personne n’est inférieur
Nous sommes tous des humains,
Des êtres vivants marchant chacun selon son temps et son rythme
Pour construire sa légende personnelle

Ne l’oubliez plus jamais
Activez votre focus sur vous
S’il faut faire de comparaisons, d’évaluations, d’observations
Faites-les sur vous
Vous êtes le point de départ et le point d’arrivée
Dans ce parcours, vous êtes le processus et l’échelle d’évaluation

Personne n’est spécial, personne n’est ordinaire
Vous êtes le passage et le passager
Demandez-vous donc :
Où étiez-vous hier, où êtes-vous aujourd’hui
Où voulez-vous allez demain
Vous êtes la mesure et l’unité de mesure
Ne l’oubliez plus jamais, votre focus sur l’essentiel.

Brielaplume / La passion d’écrire

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Très chère,

Je n’ai pas arrêté de penser à notre discussion, je ne cesse donc de me demander si mes propos t’ont été utiles. Tu n’es pas parfaite, tu as tes défauts, mais tu fais partie de ces personnes merveilleuses qui dégagent la paix et la tranquillité dans chaque environnement où elles se retrouvent.
Mais aujourd’hui, j’ai l’impression de te sentir vide, troublée, … Que diable s’est-il passé ? J’ai envie de te dire une chose, du plus profond de mon cœur, et c’est : « Prends soin de toi » ; Tu as toujours tendance à faire passer les autres avant toi, c’est ton cœur ça, c’est tout toi, je ne peux pas le changer. Mais laisses-moi te rappeler une chose :
Tu es le centre de tout, tu es la priorité, tu passes avant les autres, tu passes avant tes obligations au travail, c’est toi qui fais ce travail, tu dois aussi prendre soin de toi.
Ce n’est pas égoïste, crois-moi, de prendre quelques temps pour penser à toi. Ne culpabilise pas, ce ne constitue pas un crime de tout arrêter pour se focaliser sur toi.
Prends soin de toi. A la fin de tout, tu es tout ce que tu as,
A la fin de la journée,
Dans les ténèbres de la nuit,
Entre les étoiles et la lune,
Le froid et cris d’oiseaux nocturnes,
Tu es tout ce que tu as,
Tu es l’amie qui te reste,
Tu es ton compagnon, ton épaule, ta chaleur et ton réconfort.
Prends soin de toi, tu es le plus important
Tu es tout ce qui te reste quand tous partent
Tu es tout ce qui te reste quand tous s’endorment
Entretiens-toi
Offres-toi ce qu’il y a de mieux,
C’est seulement comme ça que tu pourras te le réoffrir quand tu en auras besoin, comme là, maintenant,
Tu as besoin de la meilleure version de toi-même,
Tu es le centre de ta vie,
Tu es le moteur de ce que tu fais et de ce que tu représentes pour les autres
C’est pourquoi s’il te plait, penses à toi,
Sois la bouche qui te parle et l’oreille qui t’écoute,
Sois cette tendresse qui te cajole et ces mains qui te fortifie,
Tu donnes trop aux autres, c’est tout toi, c’est ton cœur, je ne peux pas te l’arracher,
Mais maintenant et aujourd’hui, sois la priorité, sois le centre de toute ton attention, gâtes-toi
Prends soin de toi chère amie, parce que demain j’aurai encore besoin de toi.
Quand tu te donnes aux autres, n’oublies pas la part qui te revient
Quand tu leur donne ta lumière,
Pense à tes ténèbres, ne dépenses pas tout,
Quand tu leur donne du réconfort,
Pense à tes faiblesses, ne t’oublies pas,
Quand tu te donnes, rappelles-toi que ce n’est pas la fin de temps,
Prends le temps de t’entretenir pour donner plus demain
Quand tu donnes plus,
N’oublie pas, tu ne détiens pas les solutions à tous les problèmes,
Arrête-toi, réalises tes limites et profites de la vie,

De tout cœur !

Brielaplume / La passion d’écrire

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Un rêve, ça vaut la peine…


Aujourd’hui, je me suis rappelé de mon adage fétiche : « Tant que c’est ton rêve, ça vaut la peine de te battre ». C’était mon slogan de chaque matin, j’étais trop jeune, et prononcer ces mots m’aidait chaque matin à me lever avec optimisme, à prendre des risques, à essayer, à me battre. Qu’importe, puisqu’au fond, j’étais convaincue que l’on n’avait pas besoin de se battre pour ses rêves. Je croyais que, dès le moment où il s’agissait d’un rêve, tout allait rouler de soi, que les choses allaient venir vers nous, que la Providence Divine était censée nous connecter avec des personnes clés pour tout déclencher et achever. Dans mes convictions, quand il s’agissait d’un rêve, il suffisait juste d’y croire… La bataille se résumait au fait d’y croire, d’y croire chaque jour sans jamais douter ne serait-ce qu’une seconde.


A cette époque-là, c’était facile d’y croire, j’y croyais, je me disais que tout sera facile. Bien que je me sois toujours battue pour survivre, je n’avais pas de facture à payer et je ne portais la responsabilité de personne. Je me sentais légère pour rêver, si légère pour imaginer que tout sera facile, si légère pour penser à tout ce que j’ai toujours voulu faire de ma vie, tout ce que je construirais, tout ce que je serais. Comme toute personne, j’avais des rêves, et j’étais convaincue que cela ne me couterait pas grand-chose, parce que oui, je devrais me battre jusqu’à ma dernière énergie. J’étais convaincue que j’aurais toujours tout mon temps pour canaliser toute ma force dans la réalisation de mon rêve, j’étais convaincue que les conditions seront toujours favorables pour ne laisser la place à aucun doute, j’étais convaincue que ceux qui n’ont pas pu réaliser leur rêve étaient des lâches ou qu’ils voulaient des facilités. J’étais naïve, je ne connaissais qu’une facette de la vie, celle de l’innocence et de la quiétude.


Maintenant j’ai compris. En fait, c’est en grandissant que l’on se rend compte de l’ampleur des choses, et même si l’on parlait des combats, de l’énergie pour les vaincre, on se rend compte que la motivation n’est pas la seule arme qu’il nous faut, que la croyance apporte de l’espoir mais ne suffit pas. On réalise qu’il faut se battre au-delà de toutes les batailles qu’on s’était toujours imaginé, on se rend compte que la vie a une autre facette pleine de tourments et que, quand cette dernière s’affiche, le plus grand combat consiste à survivre ou à pouvoir vivre tout simplement.
A cet instant-là, certains gardent leurs rêves sans agir, d’autres les remettent en question et finissent par conclure qu’il s’agissait d’un fantasme d’enfance. Pour certains, les rêves s’effondrent et disparaissent complètement comme s’ils n’avaient jamais existé ; pour les autres, ça reste une histoire, une référence, on les attend toujours dire : « Moi aussi j’ai toujours rêvé faire ça, moi aussi j’ai toujours rêvé devenir ceci », ils vivent dans le regret de ne pas avoir été à la hauteur.
En grandissant, la vie nous met en face de beaucoup de combats, on devient responsable, non seulement de soi, peut être des autres aussi : on a des factures à payer, des ventres à nourrir, des cerveaux à instruire, des cœurs à rendre heureux, … On a plein de choses à faire, trop de problèmes à résoudre. A un certain âge, le rêve qu’on a longtemps porté devient lui-même un problème.


Inconsciemment, on remplace la lutte pour son rêve par la lutte pour survivre, les jours passent, puis des semaines, des mois, des années et c’est toujours la même chose, un problème se remplace par un autre. Chaque matin, on se lève avec une raison de se battre, une raison plus urgente que de réaliser son rêve.
Pour des raisons diverses, on n’a pas le temps de s’occuper de son rêve, de l’entretenir ni même d’y penser : chaque jour apporte une priorité : trouver les frais des soins de santé d’un proche, les frais scolaires des enfants, trouver de l’argent pour résoudre un problème familial, finir un rapport pour ne pas être viré, etc. Malheureusement, ce cercle vicieux ne se brise jamais, c’est à nous de trouver comment y attacher des petites routines qui nous rapprochent de notre rêve. Si non Adieu mon rêve.


Aujourd’hui encore, je nous le dis, comme si je le disais à chacun d’une manière particulière : « Tant que c’est ton rêve, ça vaut la peine de te battre ». N’abandonnez pas votre rêve, qu’importe les circonstances, assurez-vous que chaque jour, vous consacrez même une minute dans ce qui vous rapproche de sa réalisation.
Ecoutez, au regard de la société et peut-être même de nos analyses, c’est la folie de se consacrer à un rêve que d’affronter la réalité qui nous aide à gagner quelque chose. Comment par exemple, expliquer l’importance de passer 3 h à trouver de l’inspiration pour les paroles d’une chanson (uniquement parce que son rêve est de devenir chanteur) alors qu’on a des choses à faire pour un travail qui nous paie déjà ?
C’est dingue parce que nous ne sommes même pas sûrs que la chanson plaira au public, qu’elle sera vendue, qu’elle nous rapportera quelque chose, c’est un risque énorme.
C’est dingue parce que pendant ces temps, il y a des factures qui attendent d’être payés, des besoins qu’il faut couvrir, pendant ces temps, il faut de l’argent …
C’est de la folie, une folie qui vaut la peine, le plus important, c’est de trouver de l’équilibre. Je me dis toujours qu’un rêve ne nous vient pas pour rien, chaque rêve a un sens dans ce monde, contribue à quelque chose dans cette vie. Alors, je vous prie : ne renoncez pas, n’abandonnez pas, accrochez votre rêve à votre cercle vicieux. Même à petits pas, rassurez-vous que vous vous rapprochiez.


Battez-vous doublement, triplement s’il le faut. Je vous souhaite plein de courage, je vous transmets toutes les énergies positives, n’oubliez pas surtout la raison pour laquelle vous avez tellement tenu à ce rêve. Ce n’est pas le temps de lâcher.

Brielaplume / La passion d’écrire.

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Demain prendra soin de lui-même,

Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.

Mathieu 6 : 34, Bible Louis Segond.

Combien trouve le courage de bien vivre leur présent sans poser des questions sur demain ? Beaucoup de gens gâchent leurs vies en se focalisant sur les maux que pourrait engendrer le futur au lieu de se concentrer sur le bonheur qu’offre le présent.
Malheureusement, je fais partie de ces gens, pas toujours, quelques fois mais oui il m’arrive d’en faire partie. Je dois constamment me contrôler, veiller à mes émotions pour savourer le présent et arrêter de m’inquiéter pour ce qui suivra.

De ce fait, je jongle toujours entre gratitude et peur du lendemain. Gratitude pour tout ce que j’ai, pour tout ce que je suis ; convaincue au plus profond de moi-même de la grâce que j’ai d’être et d’avoir. Durant un instant, je regarde autour de moi et je suis vraiment reconnaissante d’avoir passé par mon parcours et d’en arriver là. Reconnaissante de savoir que la Vie m’a choisie et a pris soin de moi, m’a fait grâce. Reconnaissante de constater autour de moi, ceux qui ont fourni tant d’efforts et qui n’en sont pas là où j’en suis aujourd’hui. Bref, reconnaissante pour tout sauf rien.
Puis la peur survient, le questionnement, les doutes, l’incertitude de lendemain…
Je me retrouve plongée dans une série de : « Et si … ? Et si … ? », sans le vouloir, ma tranquillité est menacée. Heureusement, je sais vite retourner dans ma cage « Gratitude » pour rester concentrée sur tout ce qu’il y a de positif ; et surtout, d’étouffer cette voix infatigable qui ne cesse de me demander : « Combien de temps cela va durer ».

Je rencontre, fréquemment, dans mon entourage des personnes comme ça. Elles ne font que ça : se lamenter, douter, craindre le lendemain. Nous n’avons aucune maitrise du temps, de ce fait, je comprends peut-être pour quoi tant s’inquiéter. Toutefois, nous oublions que cela ne changera rien. Même si je ne crois pas au destin, quelquefois j’aime me dire : « ce qui doit arriver finira par arriver ». C’est paradoxal ! Parce que, je me dis également que lorsque nous avons des pensées positives, les bonnes choses finissent par nous arriver et quand nous redoutons le mal, il finit par prendre pouvoir.
Quels que soient nos efforts, en fin de compte, la vie finit toujours par nous surprendre d’une manière ou d’une autre : ce que l’on pensait être éternel s’envole d’un claquement des doigts, ce que l’on supposait être passager finit par être permanent, etc.
Oui, en fin de compte, on prend conscience que malgré tout, nous garderons toujours une certaine impuissance face à certaines situations. Nous n’avons pas le contrôle sur le temps et même si nous aimons nous dire que nous sommes « Maitre de nous-même », certaines choses vont au-delà de nos compétences, nous dépassent tout simplement.

Nous avons beau fait d’être attentifs sur certaines questions, mais la vie nous replace sur un autre chemin. Douter, redouter, se lamenter, se plaindre n’apportent aucun changement positif mais nous plongent dans un état d’insatisfaction, qui nous empêchent même de profiter de la vie.
Le passé est passé, on n’y peut plus rien. Des remords là-dessus, à quoi ça sert ?
Parlons du futur, on dit souvent que notre présent prépare notre futur, j’aimerais bien le croire, mais qui sait ce qui se passera exactement dans dix jours, deux mois, un an ? Nous ne sommes pas tous vaticinateur ou prophète.
Regardez par exemple, dans leur présent, certains ont étudié jour pour jour pour devenir médecin, mais ils sont aujourd’hui des commerçants. Certains ont épargné pour acheter ou construire leur maison, et les conflits fonciers ont tout pris.
Finalement, le présent est tout ce qui compte. Le futur n’est pas maitrisé et on ne peut plus rien sur le passé. Evitons de créer les problèmes de demain aujourd’hui, parfois avec des scénarios nourris par notre propre imagination, demain prendra soin de lui-même.

Une résolution pour 2022 : profitez de chaque instant de votre vie, faite un bilan quotidien et accrochez-vous à ce qui a marché, tirez les leçons sur ce qui n’a pas marché sans que cela n’affecte votre humeur. Prendre soin du présent, c’est prendre soin de vous. Ne remettez pas à demain ce que vous avez la capacité de faire aujourd’hui : aimer, pardonner, aider, faire le bien, prendre soin de soi, se reposer, écouter de la bonne musique, sourire à la vie, soutenir, être de bonne humeur, avoir des pensées positives, … sont des choses qu’il faut faire maintenant, là au présent.

Prenez soin de vous cette année en profitant de votre présent : le cadeau que vous offre la Vie.
Mes vœux les meilleurs.

Brielaplume / La passion d’écrire !

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C’était la vie, puis la mort.

….Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
Ils sont dans l’Ombre qui s’éclaire
Et dans l’ombre qui s’épaissit.
Les Morts ne sont pas sous la Terre :
Ils sont dans l’Arbre qui frémit,
Ils sont dans le Bois qui gémit,
Ils sont dans l’Eau qui coule,
Ils sont dans l’Eau qui dort,
Ils sont dans la Case, ils sont dans la Foule :
Les Morts ne sont pas morts.

Birago Diop (1906-1989), Leurres et lueurs (1960) – (éditions Présence Africaine)

Nous sommes lundi, je me lève le matin, motivée à affronter mon quotidien. Tout se passe bien jusqu’à ce je tombe sur un statut, l’histoire est telle que je me sens brisée en mille morceaux. Toute ma motivation s’effondre, j’ai juste envie de pleurer, de hurler, de crier si fort au point d’évacuer ce nœud qui me serre la gorge.


Je n’arrête pas de me dire qu’aucune femme ne devrait mourir en mettant au monde son enfant, aucune famille ne devrait affronter une telle épreuve après neuf mois d’attente et de sacrifice…
Je vous raconte de quoi il s’agit : une femme enceinte se dirige dans un grand hôpital espérant y trouver des soins appropriés pour accoucher en toute sécurité. Elle était suivie durant toute sa grossesse et le moment tant attendu est enfin arrivé, elle est à terme. Elle est consciente de son état, de ses limites et du poids de son bébé, 4 kg bien faits au dernier rendez-vous. Elle aimerait sortir son enfant par voie basse, mais elle est consciente que cela présente un risque élevé à la fois pour elle que pour son bébé. Elle n’a pas d’autres choix mais elle sait qu’elle peut sauver sa vie et celle de son enfant, elle demande une césarienne.
Elle n’est pas médecin, certes, mais c’est elle la parturiente, elle a droit de choisir dans quelle condition mettre au monde son enfant, sa demande est rejetée, elle est oubliée dans la salle de travail, personne ne se soucie de son cas. Elle supplie, insiste d’avoir une césarienne mais non, ici c’est la dictature médicale.
Col ouvert à 10, elle est toute fatiguée, elle est convaincue que son bébé aussi, elle explique au personnel médical, homme comme femme, personne ne l’écoute. Au lieu de ça, on l’oblige à accoucher par voie basse, elle continue d’insister, de dire que ce ne sera pas possible, que son bébé est gros, qu’ils sont tous les deux fatigués, mais non, personne ne s’en soucie.
Elle obtempère, elle pousse, elle pousse encore, elle fournit toute sa force, et boom : la tête du bébé est là, mais c’est loin de finir, elle essaie de pousser, au lieu de ça, elle s’évanouit et ce sera tout.


Ils se débrouillent alors pour extraire l’enfant, qui du reste est tout épuisé, tellement épuisé qu’il ne pleure même pas. Il est dirigé dans le service de néonatologie, sonde et cathéter partout. Au bout de trois jours, il s’éteint pour rejoindre sa mère. Ils abandonnent ainsi leur famille, qui attendait depuis neuf fois. C’était la vie puis la mort… Ou du moins, c’était l’espoir d’une nouvelle vie avant que la mort ne vienne tout gâter, tout gâter parce que quelqu’un l’aurait invité au rendez-vous de vie avec son orgueil, son arrogance, son incapacité d’écouter une femme qui se battait pour voir naitre son enfant.


On aurait pu éviter ça, ça ne coutait pas grand-chose de l’écouter, de la rassurer. Au-delà des examens médicaux, elle sentait son corps mieux que quiconque. Les médecins n’ont pas le droit de se fier à leurs expériences pour sacrifier les gens, chaque personne est singulière.
Et cet enfant, cet enfant qui part juste comme ça. Il n’a pas eu droit aux mains chaleureuses de sa mère, son père était préoccupé à pleurer et à dire adieu à sa femme, … Il est parti dans la solitude, un être si innocent et fragile.


Mon cœur est brisé en mille morceaux, si j’avais ne serait-ce qu’un peu de pouvoir, je l’investirais, pour que partout dans le monde, aucune femme ou enfant ne meurt au cours de ces moments magiques. Je suis écœurée, triste, brisée. Je me sens impuissante et ce sentiment me fait sentir encore plus mal.
Je ne peux pas m’imaginer la peine de la famille biologique, le désespoir de la mère et de l’enfant au moment de lâcher. Je n’arrête pas de me dire quelles étaient leurs dernières paroles au fond d’eux-mêmes, que se disait la mère avant de mourir et cet enfant alors ??? Que c’est dur ! Je pense aussi à toutes ces personnes qui ont vécu des situations similaires…
C’est à cause des cauchemars comme ça que certaines femmes ont craint de faire des enfants, je suis d’accord que nous finirons tous par mourir mais cette voie de partir … Celle-ci devrait être éradiquée. Ce n’est pas au moment de donner vie qu’on devrait perdre deux vies. Personne, oui personne ne mérite une telle épreuve. On devrait tout faire pour éviter ça, ce n’est pas comme si c’était fatal, on pourrait au moins prêter un peu d’attention aux mères, elles savent parfois ce qu’elles disent. Et ce n’est pas pour rien qu’elles insistent.


Bref, mes pensées positives à toutes ces femmes qui ont perdu leurs enfants, sans avoir la chance de les serrer dans leurs bras, d’écouter leurs premiers babillages, leurs premiers pleurs, …
Je vous souhaite plein de courage, vous toutes, qui avaient vu partir vos enfants si tôt. Et à toutes ces familles qui ont perdu leurs êtres chers durant l’accouchement ou pendant la grossesse, tous ceux qui ont vu ce moment tant attendu se transformer en plus gros cauchemar de leur vie, prenez courage. Avec ces cicatrices ou ces blessures, trouvez une raison pour vivre en rendant hommage à ces personnes.
Vivez PLEINEMENT deux, trois, quatre, cinq fois, dites-vous que vous vivez aussi pour eux. Et parce qu’ils vivent à travers de vous, tachez de leur offrir une existence merveilleuse. Faites-le pour eux.
Nos morts ne sont pas morts. Ils sont dans nos cœurs. Ils vivent avec nous et meurent avec nous sans jamais mourir, parce que ceux pour qui nous sommes chers continuent à nous faire vivre avec eux, dans leur cœur.
Je vous souhaite une semaine pleine d’énergie positive !

Brielaplume / La passion d’écrire.

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Karibu December

C’est un nouveau mois, mais aussi le dernier pour clôturer l’an 2021.
Je sais que pour certains, ça n’a pas été une année facile, depuis le début de la pandémie Covid 19 en 2020, la vie n’a pas été facile pour le monde entier. Chacun a été affecté de sa façon, à des niveaux différents.
Chaque personne connait ce qu’elle a traversé, les blessures qu’elle a reçues et peut-être qu’elle garde encore, pourtant nous sommes là.
Nous sommes vivants malgré les hauts et les bas, les vents et marées, nous avons su tenir et voilà c’est décembre.

Certains d’entre nous y arrivent avec des regrets, le regret d’avoir mal fait, de ne pas avoir essayé, d’avoir été lâche, etc.
D’autres sont vides et meurtris. Décidément, ces deux années n’ont pas été faciles, nous avons vécu des expériences très douloureuses : la séparation, la maladie, la mort, le chômage, la solitude, l’angoisse, la faim, et que sais-je encore.
Les séquelles de toutes ces situations continuent à nous affecter, c’est normal, nous sommes humains.
Pourtant nous sommes là. Certains ont tenté de se suicider, parce que le coup était dur à supporter. D’autres ont perdu le goût de vivre, le fardeau devient lourd à porter chaque jour…

Nous avons beau souhaiter partir avec nos êtres chers, mourir au lieu d’affronter le chômage, et malgré ce vif désir, nous sommes toujours là, vivants. Cela n’est pas un hasard, soyons reconnaissants.
Reconnaissant ? Pas facile quand Covid nous a pris nos proches, nos boulots, notre désir de voyager et d’explorer le monde. Pas facile quand Covid nous a imposé le masque, le vaccin, le test inconfortable à chaque fois qu’il faut se déplacer… Reconnaissant ? Pas facile quand tout ce à quoi on tenait s’envole en un clin d’œil, pas facile quand l’entreprise qu’on a construit toute sa vie tombe en faillite en moins de deux ans, pas facile quand on se retrouve seul parce que tous ses proches sont morts et qu’on n’a pas été là pour les enterrer ni leur dire adieu. Reconnaissant ? Pourquoi ?

Ces deux années ont été difficiles mais nous ont appris à tous une leçon : pour moi, je me suis rendue compte de la volatilité du temps. La vie ne tient qu’à un fil, seul le présent compte vraiment. J’ai pris conscience de la grâce que j’ai malgré tous les malheurs qui me sont arrivés, j’ai appris à me focaliser sur le positif et à tirer un peu de lumière dans toute l’obscurité qui m’entoure, j’ai appris à considérer ce que j’ai et que les autres n’ont et non plus l’inverse, bref j’ai appris à être reconnaissante et accueillir chaque jour avec un cœur de gratitude.

Soyons reconnaissants d’avoir vu décembre même si, au regard de tout ce que nous avons perdu, nous avons l’impression que ce n’était pas la peine.
Soyons reconnaissants d’avoir survécu, c’est peut-être une chance de mieux faire et d’éviter les erreurs du passé.
Soyons reconnaissants pour la vie, car rien ne vaut la vie.

Brielaplume / La passion d’écrire.

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Sans limites, …

J’aimerais vous encourager aujourd’hui, à agir sans limites, surtout lorsqu’il s’agit de bienveillance.
J’ai remarqué, autour de moi, que les gens devenaient de plus en plus ingrats, insatisfaits, toujours à se lamenter.
Quand vous leur faites du bien, ils pensent que ce n’est pas suffisant, que vous auriez pu mieux faire. Quand vous ne faites rien, c’est encore pire : des insatisfaisables.

Chacun traverse des situations difficiles à sa façon, chacun a ses problèmes malgré le fait qu’il peut posséder ce que nous n’avons pas : le travail, le mariage, les enfants, les amis, la célébrité, le pouvoir, les diplômes, le luxe, … Certains pensent que leur grand mal réside dans ce qu’ils n’ont pas. Ils pensent que s’ils possédaient telle ou telle autre chose, ils seraient des bienheureux.
Personnellement, je pense que notre grand mal vient de notre état d’esprit, de notre intérieur. Quel type de personne sommes-nous ? Plaintif ? Reconnaissant ? Egoïste ? Insatisfaisable ? … ? … ? … ?
La catégorie de personnes à laquelle nous appartenons détermine la personne que nous sommes : heureux ou malheureux. Nous ne sommes pas malheureux à cause de ce qui nous manque mais à cause du regard que nous portons là-dessus et de l’importance que nous portons sur ce que nous possédons déjà.

Ce n’est pas la vie qui nous rend malheureux ou heureux, c’est nous qui choisissons de l’être ou pas :
J’ai rencontré des personnes qui étaient agonisants sur des lits d’hôpitaux, pourtant heureux et pleines de vie que certains qui avaient toute leur santé.
J’ai vu des enfants qui mangeaient à peine, presque nus, vivant dans des huttes de fortune mais heureux. Il existe des conditions de vie difficiles au point que, quand tu rencontres ceux y vivent, tu t’arrêtes pour te demander comment ils font pour surmonter ça. Cependant, ils vivent heureux et épanouis que ceux qui paraissent tout avoir.
Leur joie est sans limites.
Finalement, le concept « bonne ou mauvaise qualité de vie » n’est qu’une perception des gens, basée sur l’apparence, la forme et non le fond. En pratique, c’est nous qui donnons la couleur à notre vie. Du coup, un mode de vie, apparemment difficile et malheureux pourrait au fond être une vie qui comble les uns alors qu’un mode de vie luxueux avec tant d’aisance pourrait aussi être le pire cauchemar des autres. Chacun est témoin de ce qui se passe dans sa vie et du vide qu’il y a dans son cœur. Certaines réalités ne sont pas lisibles sur le front, elles sont masquées.

Toujours rendre grâce quelle que soit sa situation. Un cœur de gratitude sans limites :
On n’a pas à se lamenter quand on traverse notre galère, on n’a pas à en vouloir aux gens parce qu’ils paraissent heureux, on n’a pas à créer des conflits dans nos têtes et à les alimenter seulement parce qu’on pense que les gens autour de nous sont heureux et ne veulent pas nous aider…
Tout le monde a un combat qu’il mène au quotidien, chacun a sa croix qu’il est obligé de porter chaque jour. Il appartient à chacun de choisir quelle attitude adopter durant sa lutte : se plaindre ou être reconnaissant.
Une reconnaissance sans limites, parce que tout n’est pas négatif, il existe toujours une raison d’être reconnaissant dans la vie.
Personne n’est parfait, personne n’est totalement comblé. Chacun a ses lacunes et ses abondances. Toujours reconnaitre que ce qui est comblé chez moi peut être vide chez l’autre et vice versa.

Bien garder à l’esprit que :
 Certains souffrent en silence, pas parce qu’ils sont mieux. Ils souffrent en silence, pas parce qu’ils sont plus courageux, peut-être soufrent-ils en silence parce qu’ils ont perdu toute force et tout espoir, ils souffrent en silence parce qu’ils ont atteint leur limite et toute leur vie ne tient qu’à une petite calorie qui leur reste.
Ils ne le disent pas mais ils souffrent, restent positifs malgré tout et transmettent la joie autour d’eux.
Leur optimisme est sans limites.
 D’autres préfèrent parler, s’exprimer, pas parce qu’ils veulent montrer qu’ils sont ceux qui souffrent le plus : ils parlent parce qu’ils estiment que c’est leur façon de chercher des solutions, ils parlent parce qu’ils sont peut-être dépassés par les évènements qu’ils ne savent plus se contenir, ils parlent parce qu’ils estiment qu’ils ont besoin d’aide, d’encouragement, d’orientation.
Non pas que ceux qui se taisent n’ont pas besoin d’aide, mais chacun a sa façon d’être. Certains se réfugient dans leur égo, alors que d’autres n’en ont rien à foutre.
 Et puis, il y a ceux qui se lamentent. Ils se lamentent sur tout fait et geste. Il est difficile de les satisfaire parce que, quoi que tu fasses, ils en demandent toujours plus, sans une once de gratitude.
Ce comportement peut briser notre cœur bienveillant. Même s’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir, un feedback positif ne fait du mal à personne, bien au contraire.
Quelle que soit la situation, chacun a toujours quelque chose à donner et une raison de sourire à la vie. Se plaindre ne résout absolument rien. Nous sommes tous conscients de vivre dans un monde de défis permanents. Ce que nous attendons les uns des autres, ce ne sont pas des plaintes, des lamentations, de l’ingratitude, de sermons, de jugements. Ce que nous attendons les uns des autres, c’est l’humanité. La plus belle expression de l’humanité n’est rien d’autre que l’amour ! L’amour sans limites.
L’amour redonne de l’espoir, l’amour fait vivre, l’amour comprend, l’amour tolère, l’amour ne juge pas, …

Prenez plaisir à traiter tous avec amour sans limites, quelle que soit l’ingratitude que vous récoltez là où vous avez semé l’amour et la compassion. Que votre bienveillance soit sans limites, invincible.

Brielaplume / La passion d’écrire

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La force du silence…

Le silence est une arme, est une force. Et même si parfois nous pensons que c’est une faiblesse, le silence nous préserve, le silence nous protège. Elle est là, sa force.

Ce n’est pas à toutes les attaques que nous devons réagir, ce n’est pas à toutes les provocations qu’il nous faut prendre la défense et cela même si nous sommes conscients d’avoir raison, d’être dans nos droits et/ou d’être en mesure de nous battre.

Parfois, la meilleure façon de mener son combat est le silence, il nous permet de garder un coin mystérieux de nous-mêmes et de surprendre l’entourage.

Certaines réactions nous exposent. Parce qu’en perdant notre calme, en brisant notre silence, nous exposons notre point faible, nos vulnérabilités.

Et d’une manière ou d’une autre, nous fournissons aux gens les armes pour nous détruire, pour nous faire plus du mal.

Je reconnais que ce n’est pas si simple que ça, surtout quand on est en face des faits. Comment est-ce que ce serait facile de garder son calme face à quelqu’un ou à une situation qui nous affecte au plus profond de nous-même ? Comment ne pas réagir face à une insulte, un manque de respect, un mépris ? Comment ? Personnellement, je suis sure qu’il m’aurait fallu beaucoup de temps, si quelqu’un de bonne volonté ne m’était pas approchée pour me faire comprendre, me faire comprendre qu’il faut construire sa résilience individuelle.

Nous devons construire notre propre résilience pour arriver à garder notre calme, à nous taire quand il le faut face à l’injustice, à la violence, à l’humiliation ; afin de mener notre combat efficacement et en silence.

Nous devons savoir que, nous ne sommes pas responsables de ce que les autres font mais nous sommes responsables de nos réactions. Nous ne pouvons pas contrôler les autres, mais nous pouvons nous contrôler.

Ils ont le choix de faire ce qu’ils veulent et il nous appartient de choisir comment y réagir : devons-nous jouer au même tempo qu’eux ? Est-ce important ?

Dans mon milieu, la plupart de gens sont toujours à la défensive, nombreux ne tolèrent pas que le moindre tort les atteigne, même dans les situations où ils le méritent vraiment.

Evidemment, on nous a toujours appris à nous défendre, à ne pas tolérer les bêtises, à ne pas se laisser piétiner.  Autrement dit, on nous a toujours demandé d’avoir une réaction face à tout ce qui nous menace. On nous l’a dit plusieurs fois, sans nous en dire les conséquences.

Ainsi, nous avons passé notre vie dans des batailles inutiles, nous créant jour pour jour des situations inconfortables.

Oui, on ne nous a jamais dit que dans cette agitation de vouloir se rendre justice, de vouloir s’expliquer, de vouloir avoir raison, on s’expose, on étale sa faiblesse, on se fait découvrir dans toute sa fragilité.

Je ne cherche pas à vous dire de refouler vos sentiments mais plutot à bien les absorber afin de les canaliser là où elles deviennent le plus productives et revetent un caractère positif dont nous pourrions être fiers à l’avenir. Il n’est pas question de réprimer ses émotions mais de les concentrer sur ce qui nous apaise sans s’éclater ni se donner en spectacle. Il faut respirer et passer à ce qui nous fait le plus plaisir. Il faut se calmer et réfléchir.

Par expérience, j’ai appris qu’il n’est pas sage de réagir dans la précipitation, dans l’émotion. Il arrive de penser que c’est la bonne décision sur le champ et de le regretter plus tard.

Travaillez sur vous, construisez votre résilience personnelle pour faire face à tous les tourments, exprimez vos émotions mais en toute sagesse. Une des astuces qui marche pour moi est d’écrire tout ce que je ressens en écoutant ma musique préférée.

Je vous souhaite un bon parcours dans la construction de votre résilience personnelle. Surtout, considérez chaque situation avec optimisme. La résilience, ça se cultive au quotidien. N’ayez pas peur de faire cet exercice chaque jour que Dieu fait.

Brielaplume / La passion d’écrire.

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Un jour, il fait beau ; un jour, il fait noir

Un jour tu te réveille avec beaucoup de motivation, et un autre rien.

Tu es heureux, tu souris, cette sensation d’avoir des choses passionnantes à faire transmet autour de toi des énergies positives. Tu es un cœur, occupé à faire ta vie, tu ne te mêles pas de ce qui ne te regarde pas, tu ne fouines pas ton nez dans l’espace d’autrui, tu es concentré et surtout heureux.

Pour toi, il fait beau. Il fait beau dans ton cœur, il fait beau autour de toi, ton intérieur et ton extérieur sont en symbiose, ta vie n’est rien d’autre qu’harmonie et quiétude.

Il fait beau, la vie est belle.

Les idées jaillissent juste comme ça, des solutions à chaque problème sont trouvées avec un petit clic de méninges, tout coule, tu ne forces rien.

Tu es une personne positive, tes amis croient en toi, ton entourage est fier et tout le monde t’encourage, les plus zélés se vantent même de te connaitre.

Il fait si beau dans ta vie, tout est lumière et clarté, quoi de plus à demander ?

Tout est calme jusqu’à ce que ….

Un jour, tu te réveilles, plein de paresse, dégouté, perdu, sans repères, juste comme ça.

Introspection : en réalité (ou du moins d’apparence) rien n’a changé, tu es la même personne (ou du moins tu penses être la même personne) mais dans une version qui inspire les ténèbres.

Tu ne te comprends pas, personne ne te comprend, tu es vide, éparpillé comme du vent. Tu as hâte de retrouver le lit que tu es impatient de quitter aussitôt que tu l’as occupé.

Tu veux travailler mais tu es si faible pour y arriver, tu circule sur tous les réseaux sociaux au point d’avoir mal à la tête.

Tu t’ennuies, tu te lèves, tu te rassoies, tu cours, tu t’arrêtes… Tu es là, tu ne sais plus qui tu es.

Tu réfléchis en vain, tu essaies sans succès. Tu n’as plus ta vie en mains, tu commences à t’intéresser à celle des autres. Tu te surprends, toi qui jadis avais des valeurs entrain de disserter les questions personnelles des autres sans que ton avis ne soit demandé. Tu fais honte à toi-même et à tes proches.

Tu ne te supportes pas et personne ne te supporte, c’est normal, il fait noir. Tu attires l’obscurité autour de toi. Tu es là à tâtonner, tu ne sais pas où tu vas exactement mais certainement tu es sur la mauvaise voie, pourtant il te manque de force pour opérer un demi-tour, ta volonté est si faible que tu ne peux rien, tu te conduis à petit feu vers le péril, tu en es conscient, oui, mais tu crois que c’est ton destin, ton destin de finir comme ça, parfois tu n’y crois pas mais tu cherches une raison d’être médiocre donc tu fais croire à tous que tu y crois. Tu te trompes à toi-même pour échapper aux autres, ce que tu oublies « ces autres » s’en foutent de toi, …

Un autre jour, tu te réveilles, tu es juste intermédiaire, tu n’es ni chaud ni froid, tu n’es ni lumière ni ténèbres. Tu es là, demi-ange, demi-démon.

L’avantage, tu as deux chemins devant toi, tu peux choisir lequel suivre. J’espère sincèrement que le jour où tu auras assez de courage pour ce choix, tu te réveilleras sur un beau jour pour que la lumière te guide vers l’excellence.

Ne culpabilise pas, l’humain est un être dynamique, c’est tout à fait normal de traverser des mauvaises passes mais je t’en prie, quand tu en as l’occasion, ressaisis-toi, n’attends pas qu’il soit trop tard et surtout ne penses pas qu’il est trop tard.

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Quand la routine s’installe…

« Quand on devient marié, on change complétement »,
« Tu as changé depuis que tu t’es marié »,
Oui, chaque étape de la vie franchie nous change, le problème n’est pas le changement mais le type de changement qui nous arrive.
Nous ne pouvons pas craindre le changement, cependant à chaque phase où cela est censé se produire, nous avons le devoir envers nous-même de nous demander si c’est en bien ou en mal.

Combien de fois nous sommes-nous demander : « Est-ce que ces changements que je suis en train de subir sont positifs ou négatifs ? »
Se poser une telle question est extraordinaire, non !? Encore faut-il qu’on arrive vraiment à prendre conscience qu’on est entrain de changer…

Certains changements sont inouïs mais aussi silencieux. Peut-être silencieux parce que depuis longtemps nous avons cessé de nous écouter, de nous parler à nous-même, de nous offrir du temps.
C’est ce qui arrive quand on se plonge à fond dans le travail, dans une relation, … Bref, quand la routine s’installe.
J’ai entendu plusieurs personnes dire que les gens changeaient lorsqu’ils se mariaient, encore hier un ami a fait allusion à ça. Cependant, à mon avis les gens changent toujours, cela n’a rien à voir avec le fait qu’ils soient mariés ou pas.
Nous sommes tout le temps exposés à des évènements, à des circonstances, à des personnes qui ne peuvent pas nous laisser totalement indifférents, c’est donc normal que les gens évoluent.

Mais de quel changement parlons-nous ici ? Trop souvent quand les gens mentionnent « changement », c’est en mal qu’ils le disent, et quand cela vous est adressé, vous vous arrêtez un moment, pour réfléchir, pour se demander : « comment, pourquoi et depuis quand ? ».
Nous avons des valeurs que nous n’aimerions pas perdre, des rêves qu’on aimerait réaliser, des ambitions, des principes qui nous ont toujours identifiés.
A un certain moment, lorsque les gens nous parlent du changement, ils veulent signifier en mots simples l’abandon de tout ce à quoi on tenait auparavant, le rejet de tout ce qui nous faisait paraitre si spécial à leurs yeux, l’abandon de la raison pour laquelle ils croyaient en nous ou ils nous faisaient confiance, l’abandon de la personne que nous avions toujours été… En un mot, ce changement signifie « déception » pour eux.

Nous avons évolué, les années sont passées et le bilan est que nous sommes devenus quelqu’un d’autre.
Quand la routine s’installe, le changement que nous subissons nous rétrograde ou fait de nous transforme négativement (courageux devient paresseux, passionné devient indiffèrent, …).
Quel paradoxe ! Quel paradoxe lorsque l’on estime que le changement nous sort de la routine !
Quand la routine s’installe, l’ennui est au rendez-vous. C’est comme ci l’on passait son temps entier à se fuir soi-même.

Beaucoup de gens ont abandonné leurs ambitions, ont perdu la passion pour leurs rêves, ont arrêté de prendre des risques… Leur motif principal est le temps :
« Je n’ai plus le temps depuis que j’ai eu ce poste, je n’ai plus le temps depuis que je me suis inscrit à l’université, je n’ai plus le temps depuis que je sors avec tel, je n’ai plus le temps depuis que je suis marié, je n’ai plus le temps depuis que j’ai eu des enfants, je n’ai plus le temps depuis que j’ai démarré cette affaire, je n’ai plus le temps, je n’ai plus le temps, je n’ai plus le temps… »
Il s’agit d’une raison qu’on balance pour ne pas affronter la réalité, et même si notre entourage est convaincu que c’est juste un prétexte, rares sont les plus courageux qui se mettent en face de nous pour nous amener à nous affronter nous-même.
D’après tout, chacun a ses moutons à fouetter !

Rares sont ces gens parce que quelquefois nous les comprenons mal, ils deviennent de plus en plus rares parce qu’ils craignent notre réaction.
Prisonniers de notre propre déni, nous sommes toujours à la défensive. Et comme généralement personne ne veut être vexé, ils nous laissent tous dans notre cage : la routine qui nous garde captif.

Nous passons notre vie à jouer avec ce temps que nous faisons croire aux gens que nous n’avons pas, « Faute de temps » créé par notre propre imagination, nous passons à coté des choses les plus importantes de notre vie, des choses qui allaient construire notre existence.
« Faute de temps » imaginaire nous fait perdre des ressources, des opportunités et des occasions de nous réaliser, nous vivons mais fades et vides.
« Faute de temps » imaginaire, nous mourrons sans avoir rien accompli, comme des êtres ordinaires avec nostalgie et mélancolie.
« Faute de temps » imaginaire, nous passons notre vie à vivre selon tout le monde, nous réduisons notre vie à un seul rythme qui nous tue à petit feu : on se réveille, on va au boulot, on rentre, on dine, on regarde un film, on dort, le dimanche on fait le ménage ou on va à l’église ; ainsi de suite, jour pour jour, mois après mois, année après année jusqu’à ce que nous expirions.
« Faute de temps » née de notre propre folie.

Quand la routine s’installe, nous sommes beaucoup plus préoccupés à vivre selon les règles préétablies parce que nous n’avons aucune motivation pour suivre nos propres règles.
Nombreux ont laissé leur personnalité et sont devenus quelqu’un d’autre. Ils ont tué la version de la personne qu’ils sont réellement et l’ont enterrée dans une mascarade de personne qui les arrange à ne plus prendre des risques, à ne plus oser faire autrement, à ne plus rêver, …
Ils pensent de ce fait avoir grandi, être devenu mature ou sage comme ils essaient de faire croire à tout le monde. Ils vivent dans une fadeur et monotonie pensant qu’il s’agit là de la vie qu’on est censé avoir à leur stade.

Ils vivent ainsi, vides et tristes.
Ils vivent ainsi essayant à tout prix de faire taire la voix au fond d’eux-mêmes, ils vivent ainsi jusqu’à ce qu’ils rencontrent une personne qui leur étale toute la vérité en face. Les plus chanceux rencontrent cette personne et reprennent conscience du temps qu’ils ont perdu…
Les plus malheureux rencontrent ces personnes et font semblant d’être convaincus de savoir ce qu’ils sont entrain de foutre de leur vie jusqu’à la porte de l’au-delà, qu’ils embrassent avec des remords d’avoir inutilement vécu.

Je souhaite à tous d’être les plus chanceux, parce qu’il n’est jamais tard pour tout recommencer, jamais tard pour mieux faire.
Je vous souhaite à tous de reprendre les choses là où vous les avez réellement laissées et de pimenter votre vie.
Reprenez vos rêves,
Ravivez vos passions,
Soyez motivés, prenez des risques, ne craignez pas d’oser, échouez et recommencez. Donnez sens à votre vie.
Petit conseil du jour : ne coupez pas totalement les liens avec votre passé parce qu’une partie de votre passé vous a forgé. Il arrivera des périodes où vous aurez besoin de vous rappeler pourquoi vous avez décidé de vous engager sur un chemin, à ces moments là votre passé vous guidera sur l’étape à suivre

Brielaplume / La passion d’écrire.

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L’avantage d’écrire…

L’avantage d’écrire est qu’il nous permet d’être en face de nous-mêmes, de parler avec nous-mêmes et d’écouter les conseils que nous avons à nous donner !

Contrairement à ce que les gens pensent, écrire ne s’inspire pas seulement de ce qui se passe autour de nous, de ce que nous avions entendu mais également de ce que nous avions expérimenté d’une manière ou d’une autre et qui reste enfoui au fond de nous sans que nous en ayons conscience.

Quand on écrit spontanément, laissant son âme parler en toute liberté, on découvre plus tard des vérités inconnues…

Des vérités qui sont si chères, si précieuses et qui nous affranchissent ou nous ouvrent les yeux sur le chemin à prendre.

Si j’aime écrire, c’est aussi parce que je crois en la sagesse qu’émane de ce geste ! En se relisant, on apprend mieux à se cerner et facilement on peut voir ses blessures, ses émotions et ses sentiments les plus profonds parce que l’âme ne ment jamais ! Au delà de ça, on peut retrouver la consolation, l’espoir, la confiance, la force.

Je crois que c’est peut être pareil pour tout ce qu’on fait dans la spontanéité, que ce soit peindre, chanter, dessiner, motiver, … et que sais-je encore !

Si on y va de près, on se rend compte que c’est une partie de nous, si sincère et incorruptible qui transmet un message pouvant aussi nous être utile même si nous en sommes l’auteur !

Prenons donc le temps de revoir de temps en temps nos œuvres, prenons le temps de les contempler et de laisser leur message nous pénétrer, croyez-moi : ce message n’est pas que destiné à notre public, il peut aussi nous concerner, j’en ai fait l’expérience.

Brielaplume / La passion d’écrire !

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Nouveau riche…

J’avais neuf ans lors qu’un jour, en revenant d’une course d’où ma mère m’avait envoyée, je m’étais mise à cueillir les fleurs autour d’une clôture.

Le propriétaire, un monsieur d’une quarantaine d’âge, s’était jeté sur moi me criant dessus de toutes ses forces. Il était vraiment contrarié, c’était clair et l’intensité de ses injures était profonde. Et moi, pauvre moi en m’échappant; j’avais lancé : « espèce de nouveau riche ».

Je n’avais que neuf ans… et j’avais dit de ma propre bouche : « espèce de nouveau riche ». Simplement parce que j’entendais mes parents prononçaient ce mot très souvent… « nouveau riche », qu’est ce que cela signifiait même pour moi à l’époque ?

Je me rappelle qu’on avait aussi des fleurs à la maison, des jolies fleurs de tout genre et comme par grâce, elles poussaient parmi les mauvaises herbes, rayonnantes de leur beauté sans que nous ayons à y investir quoique ce soit ; mais visiblement, ce monsieur avait investi beaucoup pour avoir ses fleurs. A mon avis, il payait un jardinier, puisqu’a voir comment ses fleurs étaient rangées, on conclurait : « l’œuvre d’un professionnel »… Et moi, passée par là comme par hasard, je voulais faire disparaître ce qu’il a construit je ne sais pendant combien de temps…

Les humains… qui sommes-nous ? Après je lui ai traité de nouveau riche !

Nouveau riche. Ce concept que beaucoup que les gens utilisent pour désigner les personnes qui ont changé de classe sociale… Oui, nous les appelons « nouveau riche » parce que nous avons connu leur passé. Qu’est ce qui arriverait si nous ne les connaissions pas ?

Est-ce qu’elles méritent qu’on leur donne ce surnom tout particulier ? D’ailleurs pourquoi les gens s’arrêtent à mesurer la richesse par rapport aux biens matériels ? Est-ce l’unique facette de la richesse ? L’unique dimension d’évaluer combien une personne est riche ou non ?

A mon avis, le concept « nouveau riche » est utilisé par les personnes complexées de leur situation, les personnes insatisfaites de leur condition, les personnes jalouses de ceux qui possèdent ce qu’ils n’ont pas, des personnes avares, rouillées par la convoitise. Chacun est riche de sa façon parce qu’en fin de compte personne ne porte avec l’autre ses poids quotidiens d’une manière absolue ! On pourrait bien avoir des bons amis sur qui compter, des membres de famille dévoués, mais dans la vie, il existe des combats qu’on affronte seul, quel que soit le nombre de personnes qui nous entourent. Il nous arrive d’affronter seul nos peurs, nos angoisses, nos troubles, nos déséquilibres pas parce que nous n’avons personne sur qui compter mais simplement parce que c’est comme ça la vie, il existe des croix qu’on porte individuellement et meme s’il existe des gens pour te preter main forte, ils ne comprennent pas comment pouvoir t’aider.

Euh oui, pour moi la plus grande richesse, c’est celle de mener ses combats au quotidien avec honneur et dignité. Les biens materiels sont des choses qui accompagnent notre richesse intérieure !

Bonne fete à tous et que 2021 vous apporte tous la richesse d’esprit !

Affectueusement !

Brielaplume/ La passion d’écrire.

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Le souffle du passant — Dandanjean

Voyager est un art d’être. Il s’apprend par la pratique et par l’expérimentation. Au début, on veut visiter un pays, ce qui est en soi quelque chose d’impossible. Dans les faits, on ne voit que les gens que nous rencontrons et que les espaces que nous foulons. De même, nous ne faisons pas l’ascension d’une […]

Le souffle du passant — Dandanjean
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Coucou tout le monde !

Si je vous dis qu’aucun de ces jours n’est passé sans que vous me manquiez, que chaque seconde j’ai voulu publier un truc mais que cela m’a été impossible, vous n’allez pas croire.

Je suis enfin contente de revenir dans ma ville natale après tant de mois et de pouvoir vous dire que je vais bien.

Je reviendrai vers vous très prochainement pour vous partager tout ce dont cette expérience m’a apportée.

Avec toute mon affection !

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Savoir apprécier !

Apprendre à reconnaitre les efforts des autres, ou peut-etre simplement à les apprécier est une chose qui nous échappe souvent…
Encourager les gens qui nous approchent, qui se soucient un tout petit peu de notre situation, est-ce qu’il nous arrive d’y faire attention ?

L’autre fois, j’avais dit que les conseils étaient à prendre ou à laisser, aujourd’hui également j’aimerais vous dire que les sollicitudes sont à accueillir ou à rejeter d’une manière à ne pas offenser.
Il peut arriver que vous passez par des épreuves trop difficiles et, d’être dépassé par les évènements au point d’estimer que personne ne pourrait comprendre votre souffrance, ce qui est déjà normal. Parce que vous êtes l’unique personne à porter votre fardeau et à savoir combien ça pèse, c’est normal et ce n’est la faute de personne.
J’admets qu’il m’est arrivé à moi-même de vivre des situations impossibles et de me demander si quelqu’un pourrait comprendre ça à ma façon. Ce n’est pas facile que les gens perçoivent les évènements exactement comme nous, pour percevoir les choses de la même façon, il faudrait qu’ils soient dans notre peau, ce qui est impossible malgré les efforts. Il nous arrive d’être malade et d’être incapable d’expliquer au médecin ce que nous ressentons exactement, il nous arrive d’avoir envie de nous confier, de partager nos souffrances et de nous rendre compte nous-mêmes que nous ne sommes pas parvenus à présenter les faits tels que nous les ressentons au fond de nous. Donc, nous ne pouvons pas en vouloir à quelqu’un de ne pas avoir saisi notre problème comme nous le souhaitons.


Chaque fois quand nous sommes dans une mauvaise passe, nous avons besoin des gens qui nous aident, qui nous appuient, qui nous soutiennent de quelque manière que ce soit. Même si, il nous arrive de’étaler l’impression de vouloir être seul, parfois c’est juste une apparence tandis qu’au fond nous avons besoin de quelqu’un à nos côtés, pas tout une foule mais juste quelqu’un, quelqu’un qui nous aide à penser que nous ne portons pas le fardeau seul. Quel dommage, puisqu’il nous arrive de pousser les gens à nous éviter à cause des épreuves (ou d’une mauvaise gestion d’épreuves) ?!
Souvent quand les difficultés persistent, certaines relations se fragilisent et peuvent se délier, il existe d’autres qui ne lâchent pas malgré les mauvais temps. Nous devons prêter attention à ce genre de relations quelle que soit notre peine.


N’essayons pas de vouloir penser que tout le monde est hypocrite, que personne ne sait ce que c’est. Ne faisons pas ce genre d’analyse, personne ne peut porter notre fardeau mieux que nous-même, nous sommes le seul à savoir exactement l’ampleur de notre problème. Arrêtons d’en vouloir aux gens et de les tenir responsables de tout ce qui nous arrivons. Arrêtons de nourrir des conflits, créés par notre propre imagination au point de décevoir ceux sur qui nous pourrions compter. Arrêtons d’inventer des idées dans nos têtes, nourries par notre propre égo ou complexe.


Peu importe notre situation, ne pensons jamais que nous sommes seul, soyons gentil et ouvert aux différents signes d’attention des personnes qui nous entourent. Quand quelqu’un sacrifie son temps pour nous réconforter, pour nous écrire dans nos moments difficiles, ce qu’il se soucie vraiment de nous (juste un tout petit peu peut-être mais c’est déjà ça). Ne nous acharnons pas sur lui, je nous en supplie, même si nous pensons qu’il n’en fait pas assez, soyez reconnaissant ou simplement essayons d’apprécier. Sinon, nous risquons de nous retrouver seul un jour.


Soyez tolérants et doux quel que soit vos problèmes, acceptez que les gens vous disent « prenez soin de vous », « ça va aller », « je suis là pour toi », « ça va s’arranger » … Même si au fond, vous avez du mal à y croire.
Et n’oubliez pas que tous ces efforts, ces mots recherchés de gauche à droite n’ont qu’un seul but : vous réconforter, vous aider à vous sentir mieux malgré tout. Peut-etre que ce n’est pas assez pour vous, d’accord, appréciez. Si vous ne pouvez pas, c’est votre choix, mais ne blessez pas ceux qui prient pour vous, ceux qui se sacrifient pour contribuer à votre bien-être , même si vous ne le reconnaissez pas. Si aucun de leurs efforts ne vous intéresse, dites-leur simplement d’arrêter au lieu de blesser.

Bon week-end à vous !

Brielaplume / La passion d’écrire !

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J’apprends…

Je travaille intensément ces derniers temps, chaque soir quand je rentre, je sens un poids de fatigue mélangé à l’envie de retourner chez moi, de tout quitter, de tout abandonner. Ça dépend des jours, honnêtement parfois j’ai du mal à supporter le poids quotidien de tout ce que j’accumule à chaque seconde, à chaque minute, à chaque heure. Je vis ici beaucoup d’expériences, et je crois avoir terminé la phase de découverte et franchi celle d’apprentissage. J’apprends beaucoup de choses au quotidien. Mais je rentre toujours abattue, partagée entre l’envie d’écrire ou de prendre une bonne douche et de lire jusqu’à ce que le sommeil m’emporte. La connexion internet reste un grand souci, parfois ma Sim capte, parfois non. Je passe parfois des jours déconnectée de ce qui se passe dans le monde ; parfois ça me plait, parfois ça me stresse.


J’ai dépassé l’étape du tourisme, ce regard que je porte constamment à mon boulot de voyageur pour m’auto encourager, j’ai entamé celle d’apprentissage, je suis attentive à tout ce qui se passe autour de moi et j’apprends de tout ce que je vois. J’apprends de ces collines que je parcours aux quotidien, des douleurs que cela me donne aux pieds, de ces personnes en souffrance qui ne demandent rien que l’espoir de vivre, de cette nature pure qui ne connait ni pesticide ni pollution.
Au regard de tout ça, j’apprends à apprécier la vie, à être reconnaissante pour tout ce que je suis et tout ce que j’ai. J’arrête de me plaindre et j’évalue la chance que j’ai.


Au quotidien, je découvre les peines aux quelles les autres font face chaque jour, tout ce qu’ils demandent c’est de pouvoir trouver où mettre la tête, quoi mettre sous la dent, peu importe le contexte. J’apprends de ces gens que la qualité ne vaut rien, leur façon de vivre m’apprend la vraie signification de la fameuse phrase « A chaque jour suffit sa peine ».
J’apprends de ces enfants qui ne demandent rien que de pouvoir jouer tranquillement sans avoir à fuir la guerre ou à entendre sans cesse des crépitements de balles, j’apprends de ces enfants qui ont appris à ne pas construire leur avenir sur base des études faites ou des diplômes, j’apprends de ces gens qui ne croient qu’au présent et qui en profitent avec leur dernière énergie malgré leur misère. J’apprends d’eux et je comprends qu’on ne reconnait la valeur de sa vie que lors que l’on vit dans le risque permanent de la perdre.


J’apprends de ces gens qui sont joyeux, qui ne se plaignent pas pourtant ils ont mille et une raisons de le faire. Je me pose tant de questions : comment font ces mères pour sourire dans ces conditions, comment font ces mères pour sourire sachant que leurs enfants n’auront aucune chance d’aller à l’école ? Comment font-elles pour rester joyeuses voyant leurs enfants au stade chronique de la malnutrition ? Comment font ces jeunes pour rester forts après avoir perdu tous les membres de leurs familles ? Comment font-ils pour continuer à vivre après avoir vécu tant d’atrocités ???
J’apprends que nous avons toujours le choix, le choix de continuer à vivre ou d’être un mort vivant. J’apprends que le bonheur ne nait pas de nos conditions de vie, c’est un état d’esprit.
Au regard de tout ça j’apprécie la grâce que j’ai de ne pas être à leur place et je m’en veux de ne pas pouvoir assez les aider.
Je vis avec eux ces peines, j’apprends de leurs souffrances, je m’instruis de tout ce qui m’entoure et j’apprends par-dessus tout à apprécier la vie.

Brielaplume / La passion d’écrire.

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Besoin de conseil ou crise de confiance ?

Besoin de conseil ou crise de confiance ? Mon cœur s’interroge. Ce soir, alors que je prenais ma douche, je me suis posé cette question. Au fait, depuis un an déjà, j’ai pris une décision importante au fond de moi-même, laquelle n’attend que le bon moment pour être mise en application. Je sais personnellement sans l’ombre d’un doute que ce n’est pas une décision facile, mais je l’ai quand même prise, non pas sans réfléchir. Je peux vous rassurer que j’ai mis assez de temps pour y penser pesant le pour et le contre.


C’est une lourde décision, certes et je sais que dès son application au moment venu, nombreux me jugeront. Je m’attends à des discours du genre « Tu as perdu la tête », « Tu ne réfléchis lus », « Tu déconnes », etc… Néanmoins, je reste persuadée que c’est la meilleure décision à prendre. J’en paie le prix.
Bref, c’est ça. Je vous écris pour vous partager une réflexion qui en est sortie. Les mois passent et j’épuise petit à petit le délai que je me suis fixé. D’une part, je veux vraiment que ce délai finisse et que je passe à cette étape et d’autre part je pense que je ne suis pas prête (et je me dis on est jamais assez prêt pour lancer un changement). Je me lavais, lorsque, suite à mes angoisses, l’idée d’en parler à quelqu’un m’est venue à l’esprit suivie d’une forte question « Pourquoi en parler ? ». Bon, pour demander conseil, non ?!
Pourquoi demander conseil ??? Voilà, cette question m’est tombée dessus sans me quitter. Pourquoi demander conseil ? on demande conseil sur des questions qu’on ne maitrise pas, on demande conseil pour des questions dont on a l’incertitude, dont on doute… Et pour mon cas, quel est mon objectif de demander conseil ?
J’ai été incapable de me répondre à cette question, mais grâce à elle, j’ai appris à voir les choses autrement, dans une autre dimension. Ou simplement à les comprendre.


De mon point de vue, je pense que souvent nous ne demandons pas conseil parce que les évènements nous dépassent ou que nous avons besoin d’une contribution extérieure à notre décision (même si c’est aussi possible),
Nous ne demandons pas conseil parce que les opinions des autres nous importent objectivement.
Nous ne demandons pas conseil parce que nous avons besoin d’un éclaircissement pour ne pas commettre des erreurs,
A mon avis, il nous arrive de demander conseil, parce que nous avons besoin des soubassements : par peur d’assumer le choix que nous avons fait (et même si au fond nous avons tous les éléments, suffisants pour nous appuyer à assumer notre choix), nous demandons conseil pour ne pas aller plus loin dans ce que nous nous sommes convenus avec nous-même.
Nous avons peur d’avancer et nous cherchons des prétextes pour ne pas aller au bout, souvent en demandant conseil aux mauvaises personnes (ou aux bonnes d’une manière superficielle). Nous demandons les avis des autres pour pouvoir se convaincre d’abandonner sans remords ni culpabilité.
Voyez-vous, en réfléchissant tête reposée, je me rends compte que la personne que j’ai taguée pour discuter ne partagerait pas le même point de vue que moi sur la question (ou pour mieux dire ne me donnerait pas un ajout constuctif, parce que les conseils ne sont pas là que pour nous appuyer). Alors pourquoi demander conseil ? La réponse est choquante. Je vais en parler parce que j’ai envie de me décourager et sachant l’importance de la cause que je poursuis, je suis incapable de me décourager seule, donc je fais recours aux forces négatives externes. J’ai envie de ne pas foncer, mais je sais que c’est plus fort que moi, que je dois aller au bout, c’est que je ne pourrais jamais me le pardonner si jamais j’abandonne ; donc je fais recours aux opinions des autres, je m’influence à les suivre et plus tard je rejette la faute sur eux (je me sauve de la culpabilité).
Nous savons très souvent ce que nous voulons avec toute netteté mais nous n’avons pas toujours la force de l’assumer. On dirait que le virus de la facilité nous guette à chaque pas que nous franchissons. Parfois, nous voulons abandonner et pour cela nous avons tendance d’embarquer quelqu’un dedans, ainsi les langages « Il m’a induit en erreur », « Il m’a menti », « Il m’a fait perdre une belle occasion » sont de plus en plus courant. Ne pouvant pas supporter notre poids seul, nous voulons toujours que quelqu’un le porte à notre place pour nous avoir donné conseil sur une situation donnée.
Je voulais nous encourager tous à assumer nos choix, le premier bon conseiller est au fond de nous-même, il loge dans notre cœur, dans notre conscience, dans notre âme, dans notre cerveau, dans nos forces et faiblesses. Nous savons exactement et mieux que personne ce que nous voulons et le pourquoi du comment. Nous avons le devoir de nous consulter, de prendre en compte nos points de vue sur nous-même et d’écouter les autres pour combler nos insuffisances pas pour nous remettre complétement en question.
Apprenons à nous faire confiance, à faire confiance à nos instincts, à obéir à la voix de nos cœurs (chacun en a un).
Je présente à ma personne des excuses d’avoir douté d’elle, d’avoir cherché à l’échapper, et je vous souhaite toutes les bonnes choses.

Brielaplume / La passion d’écrire.

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Être n’est pas un but

Il peut y avoir apparence de contradiction si l’on compare la démarche structurée visant à se doter d’objectifs précis et des moyens concrets pour réaliser ce que nous désirons faire et, d’autre part, le fait d’être sans chercher à avoir ou atteindre un but pour vivre pleinement. Pourtant, tout peut être en équilibre. Dans le […]

Être n’est pas un but
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L’incertitude…


L’incertitude : Est-ce qu’il s’agit d’un sentiment connu (vécu) par tout le monde ?

Ou ça n’arrive qu’aux uns…
Il nous arrive de nous réveiller avec un sentiment d’incertitude, incertitude face à tout. Des moments où on met en cause toute notre vie et que même si nous nous essayons d’envisager une solution, elle fait naitre ou accroitre l’incertitude.
Par moment ça m’arrive personnellement, je m’arrête alors pour me demander d’où vient mon incertitude ou alors pour quoi suis-je en train de remettre en cause tout ce que j’ai toujours cru ou défendu.
Je comprends alors que c’est par peur. Et comme je l’ai dit précédemment, je suis en train de m’armer du mieux que je peux pour affronter la peur et développer au maximum les sentiments de confiance et de foi : Croire que ça ne peut pas forcément tourner mal, une capacité de lacher prise, de ne pas tout prendre, tout suivre au sérieux… J’y travaille encore !


L’incertitude, elle nait parfois d’une simple question, qui pourtant nous tourmente et engendre d’autres questions sur tout ce qui existe. Parfois on estime que, pouvoir répondre à la première question résoudra le reste du questionnaire. Peut-être que oui et peut-être que non.


L’incertitude, parfois elle est fondée, parfois elle n’a pas même pas de raison d’être. Il arrive que les choses qui devraient normalement nous apporter la lumière nous apportent les ténèbres. A qui la faute ? cela aussi dépend de notre style de voir les choses, un style que nous devons travailler au quotidien et maintenir positif.


L’incertitude, parfois notre âme fait jaillir un doute pour que nous puissions revoir nos objectifs ou nous réévaluer, malheureusement ce doute nous fait plonger et nous conduit à une série de doutes majeurs. Au lieu d’y voir une opportunité de formuler des nouveaux objectifs, de nouveaux principes, de mener des nouveaux challenges, nous sommes abattus, peut-être même désespérés et nous remettons en cause les choix que nous avons fait dans le passé, le chemin que nous avons entrepris, même si nous savons que c’était un choix réfléchi, une bonne décision à prendre…


L’incertitude, elle nait souvent d’une routine que nous voulons changer et d’un changement qui nous fait peur, un changement que nous désirons de tout notre cœur pourtant nous sommes terrifiés à l’idée d’y faire face…
L’incertitude, elle nait du doute de l’échec, de la peur de l’imprévisible, elle nous empêche de prendre des risques, des risques qui en valent la peine.


L’incertitude, je crois que malgré la force avec laquelle elle nous attaque, nous devons trouver des mécanismes pour nous relever. Dans chaque circonstance qui sème l’incertitude et les doutes, il n’y a pas que les ténèbres ou le désespoir uniquement, il y a aussi la lumière, une voie de sortie. C’est sur cette lumière que nous devons nous focaliser et nous investir afin d’explorer des nouveaux horizons.


Pour ce mois de mars qui débute demain, je vous souhaite la force de percevoir même des petites lueurs dans une vague des ténèbres et de vous y attacher afin de retrouver votre voie de sortie, peu importe la situation qui nourrit de doutes.

Brielaplume / La passion d’écrire.

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Ce vendredi à Bunia…

La journée n’est pas facile, loin de tous ceux avec qui je trouve mon plaisir, avec qui je puisse parler de tout et de rien sans peur d’être jugée, je me sens un peu seule. Depuis mon balcon, je savoure le paysage de mon hotel sans vraiment y prendre gout… Je m’ennuie.

Oui, il est possible de se sentir seule pourtant entouré et de manquer à qui parler dans une masse bien remplie. Ma maison me manque, mon mari me manque, ma ville me manque. ça me manque de pouvoir parler vivement, sans peur des mauvaises interprétations ou des préjugés.

J’ai fait des petits malaises aujourd’hui, je ne sais pas si c’est ma nouvelle ville qui me baptise (si c’est le cas je dois admettre que c’est un baptême un peu tardif).

J’ai eu des crampes, des maux de tête et une série de malaises indescriptibles… j’espère que les autres jours de mon séjour sauront être meilleurs.

J’espère qu’ils seront brillants, couverts d’unbeau soleil et d’un vent doux.

Je vous souhaite des beaux moments où que vous etes !

Brielaplume / La passion d’écrire .

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Je suis femme, je suis humaniste !

« Je suis femme, je n’ai pas besoin d’être féministe, le fait d’être femme me suffit et je me sens épanouie comme telle. »

C’est une phrase qui m’est venue aujourd’hui, alors que j’ai discuté avec une amie sur la maternité et le travail. Actuellement, beaucoup de luttes se font sentir, sur quasiment tous les plans (politique, social, économique, philosophique, personnelle, juridique, etc. …) pour l’égalité de sexes.

Pour moi, le plus important c’est de pouvoir être épanoui, qu’on soit femme ou homme et peu importe les conditions dans lesquelles on se retrouve. Je crois que tant qu’au fond ça te va et tu es épanoui, alors c’est bon, c’est suffisant.

J’ai parlé avec des femmes qui s’empêchaient d’avoir des enfants pour pouvoir travailler librement alors qu’au fond elles désiraient en avoir, parce qu’elles se sentent forcées par la mode, elles se sentent prisonnières des discours qui se disent sur l’égalité homme-femme…

Souvent les gens le comprennent mal et l’appliquent d’une manière qui leur fait plus du mal que du bien. L’égalité homme-femme ne fera pas de l’homme et de la femme des personnes identiques et de ce fait, certaines différences existeront toujours quels que soient les efforts. On se doit bien de le mettre en tête.

 Le plus important c’est d’abord l’objectif, c’est d’abord le problème. La lutte ne doit pas être vide de sens, elle ne se fait pas parce que c’est à la mode, parce que toutes les organisations internationales en parlent, la lutte doit se faire parce qu’avant tout c’est un éveil personnel, c’est une volonté de sortir de l’ordinaire, d’innover, de changer pour des raisons objectives de l’épanouissement personnel.

Je déteste quand je vois les personnes e lancer dans des mouvements sans avoir eux-mêmes conscience de pourquoi elles le font, elles pourraient avancer ou arrêter sans que cela n’ait du sens pour eux.

Oui, je suis femme et fière de l’être. Non, je ne suis pas féministe, je suis plus que ça, je suis la voix de sans voix (homme ou femme peu importe l’age), je suis humaniste. Je ne lutte pas pour l’égalité de sexe homme-femme, je lutte pour l’égalité de tous les êtres humains.

A mon avis, le féminisme est un concept très personnel, qui varie selon le passé et l’expérience de tout un chacun de nous.  Mais d’une manière globale et ce n’est que mon point de vue, le féminisme est une autre forme de discrimination, et à la longue elle sera à la base de grandes inégalités sociales (si ce n’est pas encore arrivé dans certaines régions du monde).

A mon avis, si on est tous humanistes, alors on n’a pas besoin de féminisme. Le féminisme nait pour défendre une catégorie des humains supposés oubliée, marginalisée, moins respectée, limitée, mise à l’écart par la société… Par contre, si chacun considère son prochain dans son entièreté à sa juste valeur (quels que soient son appartenance sexuelle, sa religion, sa race, son sexe, sa tribu, …) ; alors tout va bien et on n’a pas besoin de militer pour l’égalité des droits. Et je ne demande pas de traiter son prochain comme on se traite soi-même parce que cela conduit dans les préjugés, les stéréotypes, les divisions.  Ne vous inquiétez pas, il y a des gens qui se traitent durement (ce qui est aussi relatif) suivant leurs convictions, leurs valeurs, leurs traditions, leurs coutumes et qui ont tendance à le faire à l’égard des autres. Je vous appelle juste à considérer chacun dans sa juste valeur, et par le simple fait qu’il soit humain, à lui porter le regard qui lui fait sentir vivre (certains préfèrent les attitudes formelles, d’autres pensent que les attitudes formelles sont signe de mépris à leur égard), accorder avec chacun selon ce qu’il plait le plus.

Laissons à chacun sa liberté de penser, de vivre, de travailler, d’avoir des enfants ou non, de voyager, de se marier, de rester célibataire, de tout faire, non en tant que ‘’homme’’ ou ‘’femme’’ mais en tant qu’être humain et selon son gré.

N’amenons pas les gens à se demander : « et qu’est ce qui se serait passé si j’étais de sexe X ? »

Je crois en l’humanisme, je crois que les hommes ne devraient pas toujours être considérés comme des costauds, des braves ; je crois qu’eux aussi devraient être traités avec beaucoup d’attention. On ne devrait pas penser qu’il faut se dépêcher quand une femme est malade et s’en foutre quand c’est un homme parce qu’il a un corps résistant, costaud. Le congé de maternité ne devrait pas exister sans congé de paternité, parce que l’origine de ce congé engage les deux sexes, peu importe les raisons qu’on peut avancer là-dessus (que je considère un peu comme injustes). On ne devrait pas féliciter les femmes qui font des exploits et oublier les hommes parce qu’on pense que pour eux c’est normal de les faire…

Je crois que féminisme est une bombe à retardement, je suis plutôt humaniste et ce que je crois est que nous devons surmonter les préjugées et les complexes qui nous empêche de voir venir un monde digne, équitable où chacun trouve sa place sans avoir à se justifier ou à se faire accepter. L’unique lutte que chacun de nous devrait faire c’est de se battre au quotidien pour atteindre la meilleure version de lui-même.

Personne ne devrait se battre pour avoir droit d’aller à l’école, de découvrir sa tête en public, de porter un habit de son choix, de faire un boulot qui lui plait, de choisir un partenaire de son choix, de choisir l’age de son mariage… Personne ! Mais puisque c’est le monde dans lequel nous vivons, travaillez du jour au jour à vivre la vie de votre choix dans des conditions qui favorisent votre épanouissement personnel. Si cela suppose lutter, alors lutter mais avec des raisons nobles.

Bon courage à vous tous, je vous souhaite l’esprit humaniste !

Brielaplume / La passion d’écrire !

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Le conditionnement social …

Le conditionnement social est parmi les choses qui nous lient, d’ailleurs qui a toujours lié les gens pendant très longtemps. J’ai été traitée plusieurs fois de mots que je n’aimerais pas reprendre ici simplement parce que j’avais pris des décisions que les gens ne comprenaient pas, qui ne s’inscrivaient pas dans les conditions à remplir pour être une bonne femme à cette époque-là. E je suis consciente de toutes les opportunités que j’ai laissé tomber, de toutes les initiatives entreprises et enterrées lorsque je ne pouvais plus contenir la pression. Je me suis décidée à maintes reprises de m’engager à écouter mon cœur, il s’agit d’un combat que je mène au quotidien, même si je me rends compte que je ne l’ai pas encore remporté totalement, je m’aperçois que j’ai tout de même fait des grandes avancées.

Le conditionnement social est un combat de tout le monde, pas seulement une affaire des femmes, en tout cas il ne s’agit pas d’une lutte liée au sexe, chacun de par sa nature subit cette pression. Et beaucoup de gens sont tombés dans le piège. C’est mieux quand notre conscience est soudoyée et que nous ne pouvons pas nous plaindre. Le gap c’est quand la voix de notre intérieur ne cesse de nous rappeler combien nous l’avons trahi… Je ne le souhaite à personne. C’est à ce moment-là que la vie devient un gâchis, rien n’est plus important que sa paix intérieure. Et beaucoup de gens ont tout ce qu’il faut pour être heureux (un mari attentionné, des enfants calmes et mignons, une famille soucieuse, des moyens pour en prendre soin, un travail stable, …) mais ne le sont pas. Beaucoup ont dévié leur chemin pour en prendre un autre, et je vous rappelle on ne se sent mieux que chez soi. On ne peut pas les en vouloir pour ça, c’est le conditionnement social, le monde veut que nous soyons des personnes ordinaires même si nous avons été créé différemment avec une petite dose de surnaturel… La société ne supporte pas ça, et souvent ça commence dans nos propres familles.

Il nous arrive de cesser ou de faire certaines choses parce que la société ne nous l’exige. En plus, je crois que par quête de stabilité, on arrête de suivre son chemin pour trouver une supposée voie tranquille.

Je veux vous parler de ce vendredi, les vols à l’intérieur du pays sont déjà autorisés pour les humanitaires, bien sûr en respectant la mise en place et le respect strict de tous ces concepts que nous avons entendu plusieurs fois avec l’arrivée de Covid-19 : confinement, isolement, quarantaine, masques, gants, … selon le contexte d’où tu viens et où tu vas.

Petite, j’ai toujours aimé voyagé, cependant, ce rêve ne s’est réalisé qu’avec mon mari et mon actuel boulot. Et curieusement à cause de mon mari, je doute avant de voyager et grâce à mon boulot j’ai la chance de voyager. Néanmoins, ce rêve a eu plus du sens avec la rencontre de cet homme merveilleux qui est devenu aujourd’hui mon mari… Je me rappelle d’un collègue allemand avec qui je me suis mise à discuter un jour, on s’est découvert avoir la même passion pour le voyage. Il m’a expliqué combien les voyages coutaient extrêmes chers, à moins que cela soit pris en charge par quelqu’un d’autre. En finissant notre causette, il m’a confié qu’il est mieux de voyager pour le boulot… il avait peut-être raison. Quand j’ai connu mon mari, nous avons démarré notre aventure de voyage, le premier voyage qu’il m’a offert était à l’occasion de mon anniversaire et je ne peux pas imaginer combien ma curiosité de vouloir tout voir, tout toucher, tout gouter l’a couté. Mon mari avait déjà beaucoup voyagé dans le passé grâce à son boulot et m’a encouragée à postuler. Je me rappelle toujours de sa phrase chaque fois que je voyage :’’va, découvres d’autres peuples, d’autres cultures, tu es assez jeune que moi, profites-en, à ton âge, j’ai fait pareil, ça va beaucoup t’inspirer.’’ ; cette phrase ne me quittera jamais.

Je ne suis pas mariée depuis très longtemps, pourtant la majeure partie d’endroits que j’ai découvert, toutes les marques des cultures des autres peuples qui remplissent mes souvenirs d’ailleurs, c’est aux cotés de mon mari que je les ai collectées et je lui remercie en passant d’être une créature qui partage ma passion.

J’ai remarqué la différence entre les voyages pour loisir et pour boulot quand j’ai commencé à me déplacer pour le service. C’est complètement différent, quand il s’agit du travail, toute ton attention dépend de l’objectif qui t’a amené, tout ton regard tu le poses sur des éléments pouvant t’aider à bien faire ton boulot, des fois les merveilles ont juste sous nez et tu ne les aperçois pas et malgré tout ça, le voyage (peu importe le motif) reste intéressant. Voyager reste intéressant et m’excite toujours, de fois je manque de sommeil jusqu’à ce que j’arrive à destination.

Et la voix du conditionnement social ne me quitte pas, étant mon combat quotidien, parfois je faillis et je tombe sous son regard. Il m’arrive de me demander pourquoi je voyage, de douter de l’équilibre que j’y puise, de penser que je serai plus équilibrée si j’étais stable. Mais de quelle stabilité je parle là ? Mais non, j’ai compris une chose, c’est que l’équilibre nait de plusieurs épices de la vie, de plusieurs aspects, il ne se compose pas d’un seul ingrédient, l’équilibre offre la stabilité. Bon, je pense et ce n’est que mon avis que trop souvent nous avons tendance (et pas nous tous) à associer routine à stabilité. Beaucoup de gens croisés dans ma vie ont fait allusion à ce que moi j’ai considéré comme routine pour désigner la stabilité : un boulot stable (avec des règlements prédéfinis), un mariage stable (conjoints qui ne se quittent jamais, qui font des enfants, dinent toujours à la maison) … La stabilité pour une certaine catégorie de gens c’est de suivre un chemin tout tracé, un chemin tracé par la société et ne s’en égarer en aucun cas. Ça ne me convient pas moi, j’aime sentir mon cœur battre plus fort, j’aime parfois avoir peur de l’inconnu, j’aime découvrir, j’aime oser, j’aime prendre des risques, j’adore même risquer ma vie, c’est comme ça que je me sens vivre. J’aime que ma vie soit rose, j’aime aussi que parfois elle soit amère, oui je ne veux pas que tout soit parfait, je veux parfois le sentir me battre très fort pour avoir un truc et me dire que je le fais pour une raison. J’aime rire, j’aime aussi pleurer, oui j’adore user de toutes mes fonctions et c’est pourquoi j’accepte toutes les circonstances même celles dans lesquelles je n’y suis pour rien et c’est tout ce qui équilibre ma vie.

Aujourd’hui encore, avant ce voyage, j’ai été tellement triste, triste d’abandonner mon confort, ma petite maison, mes souvenirs placés dans chaque coin, cette tristesse ne m’a quittée que lorsque mon avion a décollé, j’ai senti un vent de bien être me traverser et je me suis senti trop heureuse. Impatiente d’arriver. Après mon atterrissage, un vent très chaud m’a soufflé, un soleil très brillant et brulant m’a accueillie, ça y est : ‘’Bienvenue à Bunia’’. Décidemment j’adore cette vie…

La société nous conditionne, je pense que si je me sens parfois triste à l’idée de voyager tous les temps, c’est parce que ma société pense qu’un couple devrait toujours rester sous un même toit et que s’il faut que l’un parte, nécessairement ce devrait être le mari et pas l’épouse…

La société nous conditionne, au fond je sais que j’adore mon boulot, j’aimerais toujours voler comme ça, d’une province à une autre, d’une ville à une autre, d’un pays à un autre, d’un continent à un autre, toujours et toujours pourtant ça m’arrive de me sentir coupable, coupable d’un crime que je ne connais pas.

La société nous conditionne, j’aimerais profiter de chaque terre, parfois seule en toute indépendance, parfois avec mari, mais quand même ça m’arrive de me sentir lourde à me lancer, même si je sais au fond que c’est ce que je veux vraiment. Ma société veut qu’une femme soit ménagère, limitée à certains types de boulots qui peuvent lui permettre d’exercer sa fonction primaire de ménagère.

Quelle injustice ! Qui touche autant les femmes que les hommes !

Beaucoup de gens vivent une vie de frustrations parce qu’ils ont laissé la société les conditionner, une chose est certaine, choisissez de vivre dans les conditions qui vous épanouissent, vous comblent, vous rendent heureux et vous permettent d’être une personne rayonnante et pleine de vie. Ne mourrez pas avant votre mort, tant que Dieu vous le permet, ne soyez pas limité.

Prenez en compte votre opinion avant de suivre l’avis publique, rassurez-vous de suivre votre chemin avant de céder à l’opinion populaire, rappelez-vous ‘’Normalement ‘’ n’est pas toujours vrai.  Créez votre façon de vivre, qui vous met plus à l’aise et influencez les autres.

  • Courage à tous les guerriers
  • Courage à tous les esprits libres
  • Courage à tous les révolutionnaires

Brielaplume / La passion d’écrire.

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La peur, terrifié au quotidien

« Ce n’est pas ton chemin, tu n’es pas obligé de passer par là, fais confiance à Dieu, il t’épargnera… »  Une de mes sœurs m’a écrit hier. Elle est enceinte et comme ces derniers temps beaucoup de gens sont en train de mourir à l’accouchement, elle a visiblement trop peur. Je crois même qu’elle m’a écrit pour défouler ses inquiétudes sur moi, question de se décharger d’un lourd poids qu’elle se sent porter.

Je me suis surprise en train de lui dire : « chacun meurt dans son chemin, ceux qui meurent le sont dans leur chemin, tu n’es pas obligé de prendre le leur, tu n’es pas obligée de passer dans leurs traces, tu dois faire confiance à Dieu, il t’épargnera ».

Bon, en relisant mes mots, je me suis surprise moi-même, c’est venu juste comme ça, c’est sorti parce que je n’avais pas l’humeur de l’écouter se plaindre ; pourtant je crois m’être adressé ce message moi-même, c’est comme si le tréfonds de moi-même voulait me parler.

Trop souvent, nous vivons dans la peur, nous vivons terrifiés, non pas que notre situation présente est terrifiante mais simplement à cause de ce qui arrivent aux autres. On ne cesse de s’inquiéter pour un probable malheur qu’on s’imagine venir, sans même penser à la chance que cela puisse se produire ou non.

On passe notre vie à craindre la mort parce que le taux de mortalité est déjà trop élevé, on passe notre vie à craindre des maladies suivant les statiques du présent, on passe notre vie à craindre le chômage, l’échec, la trahison etc… sans aucune certitude que ces choses nous arrivent vraiment.

On vit dans la peur, une peur que l’on ne saurait décrire avec certitude. On craint parce que ce qui a touché notre proche, on craint ce qui a frappé notre ami, on craint parce que c’est courant dans notre famille, notre communauté, notre monde…

On craint tout ce qui se transmet sur les réseaux sociaux, on craint tout ce qui se transmet de bouche à l’oreille, parce que par peur, même ceux qui transmettent des messages inspirent la peur.

On craint, parce qu’au lieu de lutter, on se réfugie dans la peur … et chaque jour qui passe, on vit dans la peur. La peur d’être quitté, la peur de l’inconnu, la peur de tout et de rien alimentées par des incertitudes.

On a peur même de choses qui, normalement devraient nous réjouir, nous donner la paix. On a peur de l’arrivée d’une chose pour laquelle on a lutté toute sa vie, on voulait avoir un enfant et au moment d’accoucher on est terrifié, on voulait une promotion et au moment de l’obtenir, on est terrifié ; etc… On s’empêche de vivre un bon présent en s’inquiétant pour un futur qu’on s’imagine dramatique…. Et les jours passent et un jour on meurt.

Je nous encourage tous à vivre notre vie quelles que soient les situations qui rôdent autour de nous, quelles que soient les tragédies qui frappent de gauche à droite, quel que soit le drame qui nous guette. Si un malheur frappe autour de nous et que nous sommes épargnés, soyons reconnaissants que ça ne soit pas nous et profitons de la vie, ce n’est pas être égoïste, non, je ne crois pas. Prenons le temps de consoler ceux qui sont en détresse, et vivons autrement pour eux. Faisons ce qu’ils ne peuvent pas faire à cause de leur situation. Plus faire, profitez de la vie au lieu de mourir d’une mort qui n’est pas la vôtre.

Ce n’est pas nécessairement vrai que tout le monde soit frappé par les mêmes maux, ça ne doit pas obligatoirement se passer comme ça. Je crois que souvent nous nous empêchons de jouir de notre chemin parce que nous jetons un regard dans celui des autres. Profitez de la vie, soyez vivants au lieu d’essayer de mourir d’une mort qui n’est pas votre. Consommez votre coupe, soyez dans la quiétude, la Providence Divine se chargera du reste y compris alléger vos souffrances quand les ténèbres frapperont.

Bon mardi à vous tous !

Brielaplume / La passion d’écrire.

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Mystère accepté !

Nous avons souvent tendance à juger les autres, oui à un certain moment nous avons tendance à condamner d’autres personnes, à minimiser leurs situations, à remettre en cause leur choix, leur décision, leur mode de vie… Parce que souvent ce n’est pas facile pour nous de comprendre pourquoi est-ce qu’ils choisissent de mener leur vie de cette façon-là, ce n’est pas facile pour nous de comprendre les choix qu’ils ont fait de leur vie. Nous avons tendance à penser qu’à notre place on ferait autrement, qu’on essayerait d’être gentil, d’être plus raisonnable, plus sage… Parfois, personnellement je juge les autres, très durement et même si je ne le dis pas très haut, je sais au fond, là au tréfonds de moi-même que j’ai porté un jugement… Euh bien, même si ma conscience cherche à le nier parce qu’au fond je me dis que ce n’est pas bon de juger les autres, il y a une partie de moi qui veut toujours dire ‘’il ne fallait pas qu’il réagisse comme ça’’, ‘’ce n’est pas possible’’, un mystère impossible, parfois j’essaie de me passer en tête mille et une raison pour comprendre les choix des autres et c’est seulement plus tard que je me dis ‘’même si c’est un mystère, je dois l’accepter’’.

Et d’ailleurs, qui suis-je pour juger les réactions des autres ?

Qui suis-je pour croire que ce que je pense est forcément vrai, correct, parfait ?

J’ai tendance à croire que quand nous posons les actes nous pensons avoir le plein droit de le faire et nous estimons que personne n’a le droit de nous juger, nous avons tous les arguments possibles pour nous convaincre que nos réactions ou actions ont des bonnes raisons d’être et que tout le monde devrait dire amen, et puis je me demande pourquoi est-ce que c’est si difficile de comprendre parfois les choix des autres ?

Je pense que d’une manière ou d’une autre nous avons perdu notre liberté, rien qu’en étant des êtres vivants, rien qu’en vivant sur terre (et puis on ne peut aller nulle autre part…). Il en sera toujours ainsi aussi longtemps que nous serons vivants, nous serons toujours obligés de remettre en question tout ce que l’on fait ; en fait, c’est avec assez de peine qu’on s’assume, il faut être assez courageux et prêts à porter cette croix : la croix de tout ce que les gens diront sur toi, la croix d’être rejeté parce que tu es différent, la croix d’assumer qui tu es avec toutes les conséquences qui vont avec.

Ce n’est pas facile, nous perdons notre liberté de penser, de vivre pour ne pas décevoir les parents, nous décidons de suivre leur chemin, leur vision, d’être esclave au nom de l’amour pour eux ou de l’amour envers nous. Parfois ce n’est même pas de l’amour mais plutôt la peur, la peur d’être différent, la peur d’oser être ce que l’on ne nous a pas appris, la peur de les décevoir, la peur d’être abandonné, et chez moi en Afrique peut être la peur d’être aussi maudit.

Si l’on échappe aux parents, les amis nous récupèrent, le conjoint, l’employeur, les leaders religieux, les leaders politiques, etc. …peut-être ; et à répétition on devient esclave : on se libère à gauche, on se lie à droite. Je me dis que l’on est toujours esclave de quelque chose dans cette vie et même si on se convainc de pouvoir s’affranchir, je sais que ce n’est pas facile même si ce n’est pas non plus impossible. Rares sont des personnes qui se sont vraiment libérées… RARES. Parfois on pense s’être libéré alors que l’on a atteint le point le plus haut de l’esclavage (un stade où on ne se plaint plus, où on s’habitue à sa prison, où l’on croit que les choses devraient être comme ça).

Et au fond chacun sait qui est son bourreau, chacun connait où est sa prison : pour certains c’est le travail, ils restent dans un truc qui ne leur plait pas pour survivre, pour trouver quoi mettre sur la table, pour sauvegarder l’honneur ; pour d’autres ce sont les parents ou les enfants ; pour d’autres le mariage, pour d’autres ce sont les coutumes ou les croyances religieuses. En un mot, chacun sait…

C’est difficile à admettre mais croyez_moi il y a une partie de vérité dedans, je vous souhaite cette semaine d’examiner ce qui menace votre liberté et de vous libérer mais n’oubliez pas, parfois ce qui nous rend esclaves c’est même ce qui nous affranchit, parfois ce qui nous tue c’est même ce qui nous fait vivre, parfois ce qui nous étouffe c’est même ce qui nous fait respirer, parfois ce qui nous fait mal c’est même ce qui nous fait tellement du bien.

Trouvez juste de l’équilibre à votre vie et travaillez du jour au jour à être une bonne personne. Ne cherchez pas la liberté qui va vous pourrir la vie, profitez de la vie avec ses imperfections et puisez-y votre joie quotidienne. Ne vous inquiétez pas, certaines choses ne seront jamais parfaites. Acceptez ce mystère c’est pouvoir accepter les autres !

Je vous demande simplement de ne pas être des prisons pour les gens, laissez à toute personne que vous croisez sur votre chemin sa liberté de penser, de vivre et de faire ses choix, même si cela s’inscrit en dehors de vos principes, je vous en prie, laissez les gens profiter de leurs vies à leurs façons… Intervenez que lors que c’est dans leur intérêt, ce qu’il faudra aussi vérifier délicatement pour ne pas être subjectif.

Aujourd’hui, j’accepte le mystère, j’accepte que nous sommes tous différents et que chacun a droit de l’etre.

Avec toute mon affection !

Brielaplume / La passion d’écrire.

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Le passé dans le passé…

« Le passé nous rattrape », « On ne peut pas effacer son passé », « Le passé fait partie de nous », « On devient ce qu’on a toujours été », … On nous raconte tellement d’histoires sur notre passé. Cependant, nous devons savoir que la place du passé est dans le passé, c’est pour cela qu’on l’appelle « passé » d’ailleurs. Qu’est-ce que nous voulons de plus ? Est-ce que c’est si difficile à comprendre ? Certains gens exagèrent et veulent toujours utiliser notre passé pour nous détruire. Pour eux, notre passé constitue une arme, qu’ils étalent chaque fois qu’ils veulent nous faire chanter, nous faire changer d’avis, nous faire du mal ou tout simplement nous culpabiliser.

Parce que vivre est un choix, j’aimerais aujourd’hui vous encourager à tourner le dos à votre passé et à ne laisser personne vous importuner avec ça.

J’aimerais que vous soyez assez forts pour ne pas vous laisser écraser par des histoires anciennes, oui qu’importe ce que vous avez été dans le passé, vous avez encore la chance de changer, de construire une nouvelle histoire, de vous définir et de donner un autre sens à votre vie.

L’important en fait, ce n’est pas le passé, mais ce que vous en faites. Le plus important c’est le présent, à partir de lui vous pouvez construire un bon passé et un avenir meilleur. C’est possible, parce qu’en fait chaque jour que nous achevons entre dans le passé et si au quotidien nous travaillons à être une bonne personne, notre passé récent pour enfouir le passé ancien. Même si on ne peut pas effacer le passé, on peut l’utiliser pour construire des rocs qui peuvent nous aider à apprendre de nos erreurs et à construire des bons fondements pour un avenir meilleur.

L’important ce n’est pas que j’ai été voleur, menteur, escroc, etc. dans le passé, l’important ce qui je veux devenir demain, l’important c’est comment je travaille sur moi au présent pour changer mon histoire, l’important c’est l’écart que je construis au quotidien entre qui je fus et qui je suis, l’important c’est la qualité du pont qui me conduit vers demain, …

Je vous encourage de tout mon cœur à vous libérer de votre passé, surtout de tout ce passé dont vous n’êtes pas fiers, de tout ce passé qui vous culpabilise, de tout ce passé qui fait qu’à certains moments vous vous détestez, vous vous sentez complexés, libérez-vous, vous avez ce droit, c’est votre choix.

Je vous encourage à fermer les yeux et les oreilles face à toute ces personnes qui cherchent même à vous dénigrer à partir de votre passé.

Ecoutez chacun a son passé, chacun a un côté de sa vie dont il n’est pas fier, ce sera toujours ainsi aussi longtemps que l‘être humain sera faillible, imparfait. La réalité est que certains passés sont connus de tous alors que d’autres restent des zones sombres que seuls les concernés exploitent. Il existe dans ce monde des courageux qui passent toute la majeure partie de leur vie à fouiller celle des autres, non pas qu’ils manquent à faire mais simplement pour trouver des raisons susceptibles d’adoucir leur propre culpabilité, ces personnes quand elles finissent leur exploration reviennent vers nous pour nous accuser de notre passé, d’une manière ou d’une autre, parce que savoir que deux ou trois autres personnes vivent comme eux dans un passé pénible et tourmentant les console un peu, les aide à porter leur fardeau.

Notez que ceux qui ne se sont jamais libérés de leur passé ne vous aideront jamais à être affranchis. Ceux qui veulent pourrir votre vie ramèneront toujours à table les ombres de votre passé dont vous n’êtes pas fiers,

Je vous en supplie, n’écoutez pas ces gens, travaillez au quotidien pour être qui vous voulez vraiment être (une personne dont vous êtes fiers), si vous êtes fiers de vous-même alors rien ne pourra vous ébranler. Libérez-vous de tout ce qui vous rend esclaves et bossez dur pour un avenir meilleur. Parce que, même si vous n’avez pas le pouvoir de changer vos actes ou vos erreurs, vous avez le choix d’en tirer de leçons. Alors prenez votre passé comme une école pour mieux bâtir votre avenir, pour profiter votre présent et non comme une prison pour vous garder captifs.

Bon début du week-end !

Brielaplume / La passion d’écrire.

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Le hasard qui rend immortel

Le hasard qui rend immortel…

Ces gens que certaines personnes négligent, parce qu’ils n’ont pas assez de moyens, parce que leur boulot ressemble à du bricolage, parce qu’ils ne s’habillent pas bien peut-être, parce qu’ils sont ce qu’ils sont, sont des êtres particuliers et spéciaux !

Je parle des artistes, je ne sais pas comment vous les trouver, de ma part je trouve qu’ils ont chacun et selon son domaine un coté particulier.

L’avantage quand ces personnes croisent notre chemin et qu’ils sont marqués est qu’il nous rende immortels. Le hasard qui rend immortel …

Ça ne s’efforce pas, ça arrive juste comme ça et ça dure toute une vie. Les artistes ont ce pouvoir, vous les rencontrez un jour et plusieurs années plus tard tout le monde qui fouille leur vie ou leurs œuvres entend parler de vous ou même parle de vous. Vous vivrez de votre mort jusqu’à l’éternité !

Les artistes ont ce pouvoir de nous faire admirer, envier ; les artistes savent séduire et nous rendre séduisants ; les artistes savent faire de nous des idoles. Aujourd’hui, j’aimerais prendre un petit temps pour dire merci à tous les artistes partout où ils sont.

Hommage à tous les artistes :

Hommage aux artistes écrivains

Hommage aux artistes décorateurs et peintres

Hommage aux artistes musiciens

Hommage aux artistes dessinateurs

Hommage par-dessus tout aux poètes !

Ooooooh artistes, faites qu’ils restent immortels tous ces gens qui ont marqué vos vies, même pour une seconde, faites le monde entier sache qu’ils ont fait chavirer votre cœur à une période de la vie, à un moment précis …

Faites qu’ils vivent de vos mots, de vos croquis, de vos mélodies, de vos vers, de vos dessins, de vos musiques, de votre peinture, de votre voix, de tout le temps que vous avez !

Faites qu’ils soient inoubliables et qu’ils jouissent du privilège d’avoir croisé votre chemin !

Faites qu’ils aient toujours un souvenir, une lueur qui les ramène à vous ne serait-ce que dans les pensées, faites qu’ils rêvent d’être parfaites, spéciaux …

Faites que le monde entier sache qu’ils ont vraiment compté pour vous, oui parce que l’avantage de décrocher la faveur d’un artiste c’est de rester immortel !

Que vive tous les immortels qui ont embelli la vie des artistes

Que vive l’art

Que vive les esprits libres qui expriment sans peur et en tout liberté ce qui les inspirent ou ce qu’ils pensent.

Que vive les créateurs du beau, du laid, des mots, des sons, des mélodies, des vers, des couleurs, de l’ordre et du désordre, de la sagesse et de la folie mais plus fort que ça : de l’harmonie !

Je vous admire tous !

Brielaplume / La passion d’écrire.

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Ce qu’on ne nous dit pas sur la jalousie…

La jalousie

La jalousie, c’est mauvais

La jalousie, ce n’est pas gentil

La jalousie, ce n’est pas bien, il faut éviter la jalousie !

Ah oui, la jalousie…

Ce n’est pas facile d’éviter la jalousie, je peux même dire que la jalousie n’est pas symbole de méchanceté, en tout cas non !

Je crois d’ailleurs qu’il existe de gens qui sont d’accord avec moi, qui l’ont compris avant moi, c’est peut-être même la raison pour laquelle le concept ‘’jalousie positive’’ existe.

Et voilà encore que nous sommes en face de positif et de négatif. Pourquoi nous devons nous compliquer les choses ? pourquoi devons-nous mettre des équations partout ? je fais court, il existe de jalousie, point barre.

Il n’est pas facile de ne pas être jaloux, nous avons tous des choses que nous avions voulu avoir et que nous n’avions pas eues, des situations auxquelles nous avons aspiré et qui ne sont pas arrivées, des choses pour lesquelles nous nous sommes investis et qui nous sommes passées entre les doigts. Quand nous verrons tous ces éléments chez d’autres personnes, le vent de jalousie nous soufflera un peu.

J’aimerais dire qu’être jaloux n’est pas toujours synonyme de ne pas être satisfait de sa vie, être jaloux n’est pas toujours synonyme d’être méchant et d’en vouloir à la vie de l’autre, être jaloux n’est pas toujours synonyme d’avoir un cœur noir ou de ne pas être content du bonheur de l’autre, être jaloux est un sentiment, c’est une réaction face à quelque chose, c’est une sensibilité tout à fait humaine, normale ! C’est la responsabilité de chacun d’y donner une couleur méchante ou bienveillante. Et de toute façon ça dépend de qui voit, de qui analyse, de qui juge, de qui croit comprendre quoi, etc. …

Je vous donne un exemple, on nous parle de jalousie positive et négative non !?

Vous croisez après plusieurs années un ami d’enfance ou un ancien collègue ; il est devenu tout ce que vous n’avez jamais osé être même pas en rêve ; par exemple : riche, célèbre et très respectable. Si vous le tuez pour profiter de son argent, ceux qui souhaitent vous juger parleront directement « jalousie négative », ceux qui vous soutiennent diront « il a eu ce qu’il mérite, d’ailleurs il était égoïste (ils pourront lui inventer même des défauts) ».  Si, par contre vous suivez son parcours avec vos méthodes et moyens, ceux qui vous soutiennent diront « jalousie positive », ceux qui veulent vous juger diront « il fait de la concurrence, la comparaison et autres concepts qui leur viendront sur la langue ». Donc, d’une manière ou d’une autre cela dépend de qui analyse ! Ce n’est pas dans le concept qui a la méchanceté mais dans nos cœurs. C’est l’attitude de notre cœur qui définit le sens de chaque concept, de chaque comportement, de chaque situation…

Soyez donc tranquilles, je crois que c’est tout à fait normal de se sentir un peu mal, un peu jaloux face à ce qu’on a raté et cela n’a rien à voir du fait qu’on soit bon ou mauvais, c’est humain ! Vous ne pouvez pas vous empêcher d’être jaloux, c’est un sentiment qui est ancré en vous, et vous n’avez pas à culpabiliser par les jugements des autres cependant quoique vous ressentiez, ne nuisez jamais aux autres. Et Comme je l’ai toujours dit « le sens des mots, c’est vous qui le créez », vous avez le choix de faire du mal ou du bien à partir de vos sentiments quels que soient leur nature !

Ayez chacun, un bon début du week-end …

Brielaplume / La passion d’écrire.

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Soumis à soi-même…

Soumis à soi-même, quelle forme de discipline que celle d’être soumis à soi-même ? Certaines personnes ne savent même pas s’écouter, se prêter attention, s’obéir ! Je n’y avais jamais pensé avant aujourd’hui, mais à voir la manière dont certaines personnes se font violence pour ne pas suivre la voix de leur cœur, une voie qu’ils ont choisie au fond d’eux-mêmes, je réfléchis. Je réalise qu’il m’arrive d’être têtue avec moi-même également, d’être orgueilleuse et de me faire la tête, seule face à moi-même. Pourtant j’ai conscience que c’est un chemin qui ne m’a mené nulle part. L’orgueil envers soi-même peut s’avérer très néfaste que celui orienté vers le monde extérieur… Je me demande combien de fois j’ai commis d’erreurs seulement parce que je m’entêtais à m’écouter, à me soumettre à ma voix intérieure, à laisser mon cœur me guider… Je ne serai peut-être pas la seule, à combien d’entre vous cela est-il arrivé ?

Nous devons nous obéir quel que soit notre degré de d’insoumission et rébellion. Nous devons prendre le temps pour écouter les petites voix du fond de nous qui nous guident et nous conduisent où nous voulons aller.

Se rebeller contre soi-même ne sert à rien, nous devons être notre premier complice, dans le malheur comme dans le bonheur, dans le haut comme dans le bas. Si nous voulons suivre une voie, la première à suivre doit être la nôtre, notre chemin authentique.

Soyons soumis à nous même avant de l’être envers le reste du monde, la soumission à nous même nous affranchit.

Soyons soumis à nos peurs, ce n’est qu’en acceptant de les sentir que nous pourrions les vaincre,

Soyons soumis à notre douleur, notre souffrance, ce n’est qu’en acceptant de les vivre que nous pourrions les dépasser,

Soyons soumis à nos chagrins, à nos pertes, à nos déceptions ; ce n’est qu’en acceptant de les voir en face que nous pourrions les surmonter… On ne se dépasse pas en fuyant ou en refoulant, on se dépasse en affrontant… Tout ce que nous fuyons finit par nous rattraper à une vitesse inattendue !

Soyons soumis même aux souvenirs les plus tristes de notre existence, ce n’est qu’en les remémorant que nous pourrions un jour les métamorphoser en un bon souvenir.

Soyons soumis à nos blessures, alors nous pourrions les panser !

Soyons soumis à nos pulsions, alors elles ne nous échapperont pas ! Nous pourrions les canaliser, en les fuyant, elles pourront nous rattraper et nous rendre esclaves.

Soyons soumis à nos rêves, alors elles pourront nous guider et nous ne serons jamais écarter de notre chemin.

Soyons soumis à la voie de notre cœur et nous garderons la vraie version de nous-même. Arrêtons de fuir là où on devrait s’arrêter, de courir là où on devrait marcher, de chasser ce qui devrait rester, de combattre ce qui fait partie de nous-même. Acceptons la vie comme elle se présente, assumons qui nous sommes, soyons soumis à nous-même.

Bref, la soumission à soi-même est une grande forme de liberté, d’authenticité, d’émancipation et d’autonomie.

Avec toute mon affection !

Brielaplume / La passion d’écrire !

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A prendre ou à laisser…

Tous les conseils ne sont pas mal du tout, certaines personnes sont vraiment soucieuses de nous aider lors qu’elles prennent le courage d’entrer dans notre vie privée pour nous donner conseil sur des sujets vraiment sensibles, même si nous avons notre bonne raison d’agir comme nous le voulons, la moindre chose à faire c’est de les remercier, les remercier pour cette bravoure dont elles ont fait preuve pour nous aborder.

Les conseils sont à prendre ou à laisser, c’est notre choix au final qui décide de la suite. Alors même si les personnes qui vous conseille ne sont pas dignes de confiance, même si leur vie n’est pas un modèle à suivre, même s’elles ne vivent pas ce qu’elles nous prônent, même si leur mode de vie ne nous inspire rien du tout, même si nous croyons qu’ils n’ont aucun droit d’aborder les questions qui nous touchent, la bonne chose à faire est de les écouter et de les remercier, même si à certains moments elles peuvent nous donner l’impression de perdre notre temps ou de nous taper sur les nerfs avec leur discours que nous pouvons qualifier de tous les noms.

Je sais aussi que parfois nos humeurs ne sont pas capables de supporter quelqu’un qui atterrit dans notre vie privée pour nous donner son point de vue qu’on ne lui a pas demandé en plus, au lieu de montrer qu’on est désintéressé dans ce cas-là, vaut mieux s’excuser et remettre la discussion à plus tard.

Attention, nous vivons dans un monde d’hypocrites et de curieux, même si nous pensons ne pas avoir besoin de ces conseils par moment, ils peuvent au moins nous aider à voir clair dans notre vie et à développer des nouvelles réflexions, à comprendre certaines choses, à connaitre la valeur de nos choix, de nos décisions…

Rien n’est inutile, rien n’est peine perdue, il y a toujours quelque chose d’important, de capital même dans les profondes idioties. Soyons attentifs !

Les conseils, qu’ils viennent de curieux ou d’hypocrites, de gentils ou de méchants, que ce soit à prendre ou à laisser, soyons polis et faisons preuve d’un peu de gentillesse !

Bon début du week-end !

Brielaplume / La passion d’écrire.

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La fameuse question…

La fameuse question…
Parfois, on me demande comment je vais, et bien que je sais que je suis une personne qui saute d’humeur tout le temps, parfois même à l’occasion de rien, je souris ! Qu’est-ce que ça peut bien foutre à la personne qui demande ? On dirait que chacun a déjà son lot de problèmes et que personne ne veut être stressée.


Qui aimerait qu’on lui dise que ça ne va pas ?


Et même si l’on pouvait bien être sincère et dire la vérité, quelle sera la suite ? Bon, quand ça va c’est super, on peut aller droit au but de la conversation, mais quand ça ne va pas ??? Est-ce que ça change quelque chose, qui sera gentil demander la question suivante « pourquoi ? », de faire preuve d’un peu de compassion sincère ?!


La fameuse question…
Comment ça va ?
De nos jours, c’est devenu plus une formule de politesse qu’une envie ou besoin de savoir vraiment comment vont !

Dans certaines sociétés, on est contraint de comprendre ça, dans le cas contraire, on se voit traité de plaintif, de pleurnichard, de négatif, etc…
Bon, pourquoi on demande aux gens comment ils vont si l’on n’a aucun intérêt à savoir réellement comment ils vont ?
N’est-ce pas que c’est possible de s’arrêter à un bonjour ?!?!
Je peux compter dans ma vie le nombre de personnes avec qui j’ai répondu sincèrement à cette question. Le monde semble de plus en plus hypocrite, on ne sait plus à qui faire confiance. Les amitiés d’aujourd’hui ne sont pas vraiment solides et transparentes. On peut facilement dire à sa meilleure amie qu’on a réussi alors qu’au fond on sait que l’on a échoué et que peut-être tout ce dont on a envie c’est de tout lui avouer et de pleurer sur son épaule.


Les moments les plus difficiles, les instants terribles qu’on aimerait partager restent discrets et demeurent un secret même avec ceux qui sont considérés comme des amis. C’est comme si tout devrait être parfait, que personne n’avait le droit d’échouer, de trébucher un peu, de faire un faux pas, de passer à côté, de perdre son boulot, d’etre déçu, etc… comme si tout devrait être parfait tout simplement.
La plupart d’amitiés se sont réduites à l’association des gens qui ont réussi, qui ont excellé, qui ont eu des mérites, qui se sont épanouis, etc. ! Ce ne sont pas toutes les amitiés qui ont gardé les marques d’honnêteté, de vérité, de confiance et de transparence.
C’est comme si l’on cherchait plutôt à prouver à ses amis ce que l’on est devenu, ce que l’on a. La question « comment ça va ?’ est réduite à une formule de politesse pour introduire des débats interminables qui n’ont parfois rien à voir avec la vie réelle, la situation de tout ce que l’on traverse ou pire encore des discours qui servent des intérêts égoïstes. Certains employeurs utilisent cette question pour introduire une série de taches à leurs travailleurs ou alors leur communiquer des décisions drastiques. Certains l’utilisent juste pour faire preuve de courtoisie ou de bonne éducation. En tout cas, ce n’est rien d’autre qu’une formule de politesse pour certains.


Beaucoup de gens que j’ai rencontré la semaine dernière m’ont répondu « ça va très bien » même quand c’était connu de tous qu’ils étaient dans des situations pénibles. Même quand c’était lisible sur leurs visages, même quand leur faux sourire les trahissait, et ouais malgré tout ça, c’était un « ça va bien » sec, direct et ferme.
Je me dis aujourd’hui que plus personne ne fait confiance à personne, j’ai connu de femmes qui portaient des souffrances qu’elles n’avaient jamais avouées à leurs époux, des enfants qui souffraient des douleurs qu’ils n’ont jamais avouées à leurs parents, des personnes qui avaient des lourds chagrins qui n’étaient connus que d’eux seuls… Non qu’ils le souhaitent mais parce qu’ils manquent des personnes confiantes et assez justes pour écouter sans juger.
C’est triste, non !?! Combien de fois vous-mêmes avez porter des fardeaux que vous souhaiteriez partager avec quelqu’un d’autre ? Je connais personnellement le gout de cette tristesse et croyez_moi beaucoup de gens se sentent seuls, souffrent seuls quoi qu’ils soient beaucoup entourés.


C’est pourquoi, chaque fois que quelqu’un me dit sincèrement que ça ne va pas pour lui, je suis très attentive. C’est qu’il me fait confiance. Et du coup, je me mets à penser à toutes ces personnes en qui je n’ai pas confiance et aux nombreuses fois où j’ai dit que ç’allait alors que je mourrais au fond de l’envie de crier que tout était foutu, que ça n’allait pas de tout…
Il faut du courage pour que quelqu’un vous dise que ça ne va pas, il faut plus que du courage pour que quelqu’un se surpasse de ses fausses apparences afin de se confier, il faut de la confiance pour que quelqu’un se dévoile, peu importe la relation qui vous caractérise.
Je pense que nous devrions être plus sensible à cela, arrêter de juger et prêter à l’autre juste un peu d’attention. Parfois les gens se confient à nous, non pas qu’ils ont besoin d’une quelconque aide matérielle ou financière mais simplement parce qu’ils veulent être écoutés, ils désirent juste un peu d’ attention, ils ont besoin d’un autre regard pour bien voir leur situation, besoin d’un peu de lumière pour prendre une décision ou gérer les circonstances qui leur arrivent.


Est-ce que faudrait-il qu’on les juge pour ça ?
Est-ce que cela fait d’eux des plaintifs, des pleurnichards ?
Qui n’a jamais connu des situations difficiles dans sa vie ?

Nous-mêmes, il nous est arrivé au moins une fois dans notre vie d’avoir besoin de se confier, de parler du matin au soir de nos joies ou de nos peines, parler, parler, parler encore et encore jusqu’au point de sentir que le poids n’est plus sur nos épaules.


Je nous dis aujourd’hui :
Soyons toujours ces oreilles attentives dont les gens rêvent, et dont nous rêvons nous-mêmes
Soyons ce regard qui encourage et inspire confiance,
Soyons ce sourire qui transmet l’espoir,
Ouvrons nos cœurs et transmettons l’amour !

Avec toute mon affection !

Brielaplume / La passion d’écrire.

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Quand ça prend forme…

Il y a quelques jours je parlais de la lumière qui était à l’horizon, je parlais de cette lumière au bout du couloir sans trop y croire, c’est comme si au fond de moi-même je voulais me donner une idée positive à laquelle m’attacher pour trouver du courage et aller de l’avant, c’est comme ci moi-même je me cherchais une motivation pour supporter chaque jour et le voir passer…

Oui, c’est pour oublier tout le noir qui planait autour de moi que je me suis attachée à cette lumiere au bout du couloir, mais en fin de compte ça prend forme, je dirais même que la lumière est trop intense qu’elle perce les profondeurs des ténèbres pourque même les plus désespérés espérent encore, les plus perdus retrouvent encore la lumière et que chacun reprenne son chemin !

Nous sommes entrain de nous en sortir, euh oui non pas sans risques, je suis consciente de tout ce que chacun de nous a enduré, de tous les dégâts    que Covid-19 a entrainé, et même certains plongent encore dans les dommages de cette crise mais je suis sûre que nous pouvons tous rélever la tete.

Oui, ça prend forme, je vois les choses retourner dans leur sens, et d’ici quelques mois cette histoire va faire partie du passé, on en parlera, non plus avec tristesse, mais avec joie, heureux de l’avoir vaincu…

Et parce qu’après tout ceci chacun aura ses plaies, ses blessures, ses cicatrices ; nous porterons nos marques avec fierté parce que nous sommes des guerriers, nos douleurs avec gratitude parce que nous avons la chance d’être là et de toujours être là quand tout ceci fera partie de l’histoire ! Nous aurons la chance d’être témoins de cette tragédie qui a bouleversé le monde entier !

Prenez courage, cette lumière au bout du couloir commence à prendre forme !

Brielaplume / La passion d’écrire !

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La lumière est à l’horizon…

Que dire en ces temps difficiles où partout dans le monde chacun fait face à son mal ??? Bien, je dis : « Ayez de l’espoir », peut-être au-delà de l’espoir, ayez de l’espérance.

Les temps sont très pénibles, Coronavirus a engendré différents maux de part et d’autre, certains se plaignent parce qu’ils ne peuvent pas sortir, mais en dépit de cette restriction, ils sont avec leur famille, ils ont à manger, à boire, ils ont de quoi se distraire. Par contre d’autres sont séparés de leurs êtres chers, d’autres encore tendent à crever de faim, il y en a même ceux qui s’ennuient à en mourir parce qu’ils ne peuvent même plus se payer internet ni avoir de l’électricité …

Cette pandémie a touché chacun d’une manière ou d’une autre, on ne sait plus que faire, dans moins d’un semestre tout le monde s’est lassé. Ceux qui prient ont prié et certains se sont fatigués, il existe ceux qui ont perdu leur foi, ceux qui ont perdu le courage, ceux qui sombrent dans la dépression, ceux qui voient leur vie perdre tout son sens… mais d’une manière ou d’une autre, nous avons tous besoin de la renaissance.

Personnellement j’étais en colère, je me suis énervée un peu et puis je me suis rendue compte que j’aggravais ma situation, j’ai pensé à toutes les pires situations qui pourraient se passer partout  dans le monde, par exemple à tous ceux qui ont perdu leurs êtres chers à cause de covid-19 et qui ne pouvaient pas les enterrer ni leur dire un dernier mot, j’ai pensé à tous ceux qui sont malades, en soins intensifs et qui voient leurs jours comptés, j’ai pensé à ceux qui n’ont pas quoi manger, où dormir… Et décidément malgré tout, nous avons de la chance, rien qu’à être là…

J’ai alors pensé à l’espoir, et comme mon mari me l’a dit un jour, il y a de la lumière au bout du couloir. Oui, la lumière est à l’horizon. Il nous suffit de garder espoir et d’y croire. Je suis d’accord que cela ne change rien à la situation que nous traversons mais je viens de comprendre que, l’espoir ne peut peut-être pas changer les choses mais il nous aide à supporter avec un regard positif tout ce qui nous arrive. Aussi pénible que soit la situation, l’espoir nous aide à avoir des pensées positives et un semblant de bonheur. Et les jours passent… Puis un bon jour, les bonnes choses peuvent arriver.

Ayez de l’espoir, faites un effort de croire que ça va aller même si au fond vous pensez que ça n’ira pas, faites un effort d’être positif, d’être confiant…

La lumière est au bout du couloir, continuez à avancer, on n’y restera pas tous, on s’en sortira d’une manière ou d’une autre !

Plein de courage à tous !

Brielaplume/ La passion d’écrire.

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Il faut que ça cesse…

Il nous arrive un jour dans notre vie, un jour où on se retrouve sous l’emprise des autres, on satisfait leurs petits caprices, on s’excuse pour leurs erreurs, on assume les conséquences de leur folie comme si toute notre vie était résumée en ça. Il arrive meme qu’on le fasse avec sourire, enthousiasme comme si on y prenait plaisir, il arrive aussi qu’on le fasse malgré nous et nous sentir profondément blessés au fond. Eh bien-sur parce que nous pensons que nous n’avons pas le choix, parce que nous sommes terrifiés à l’idée des conséquences qui pourraient arriver si on agissait différemment, parce que nous avons peur…

Cette peur, je l’ai connue mais un jour, il faut que ça cesse et je pense que je ne l’ai pas encore affrontée définitivement, mais ce sont des efforts que je construis chaque jour, c’est une guerre que je lance au quotidien, une guerre contre la peur des préjugés, de séparation, de rejet, d’abandon, d’exclusion etc… Parce que ce sont des choses qui risquent d’arriver lors que vous comptez vous libérer de l’emprise de certaines personnes, de certaines règles, de certaines conventions ou coutumes.

Souvent nous préferons nous contenter des situations difficiles parce qu’elles sont habituelles par peur d’affronter l’inconnu, ce n’est pas donner à tout le monde de prendre de risques, de tenter de chance, d’exciter le hasard sans vraiment etre sur de là où cela mène. Il arrive que ce que l’on pense etre une solution se métamorphose en une série de dilemmes, peut-etre inconnus et sur lesquels on n’a aucune expérience, cela aussi est une source de peur, une raison qui pousse souvent à rester dans des conditions déplaisantes pour plaire aux autres et peut-etre conserver l’illusion de son présent confort.

Cependant, nous avons conscience que nous ne pouvons pas nous épanouir et etre heureux dans des telles conditions, voilà pourquoi nous devons être tous forts, nous devons avoir le courage de nous séparer de certaines personnes, de nous sortir des certaines situations, de laisser tomber certaines choses toutes les fois où cela nuira à notre bien-être: moral, physique, psychologique, physiologique, professionnel, familial etc…

Je crois qu’à un certain moment on doit cesser d’être hypocrite, de tout accepter, de tout tolérer même lorsqu’au fond nous savons que nous ne sommes pas d’accord ou que cela nuit à notre personne. Oui, ce n’est pas un choix facile dans le monde actuel, ça demande du courage, beaucoup du courage même parce que ce n’est pas un chemin sans risque. Vous serez rejeté, jugé, abandonné, insulté, … et tous ces évènements sont des choses susceptibles à vous nourrir de remords, de culpabilité, mais rassurez-vous, vous n’avez pas droit de vous sentir coupable pour un crime que vous n’avez pas commis, vous n’avez pas droit de vous nourrir de remords jour et nuit uniquement parce que vous essayez de vous faire plaisir, de vivre à votre gré, c’est un peu comme si vous encouragiez ces gens-là à vous imposer leur choix, leur opinion, leur façon de voir des choses, leur façon de vivre, pourtant vous êtes « vous », c’est un peu comme si vous etiez d’accord qu’ils vous blessent, manipulent, utilisent, dominent, c’est comme si vous approuviez tout ce qu’ils font avec vous. Je crois que c’est plutot à eux de s’en vouloir. La victime ici c’est vous et si on ne prend pas les choses en main, on ne reste pas seulement victime mais on devient aussi idiot.

Oui ayez ce courage, même si ce n’est pas facile ayez le courage de vous lever et de défendre qui vous êtes vraiment, d’affronter les conséquences de tout cela tête haute sachant que c’est une lutte que vous menez pour vous-même. C’est une grande peur entre la décision de supporter tous les clichés qui s’en suivront et la volonté de vouloir se faire plaisir, c’est une grande hésitation, une voix répétitive qui nous demande ‘est-ce la bonne décision ???’, prenez du courage de faire ce premier pas, de défendre qui vous êtes vraiment, ce que vous voulez et soyez préparés à en payer les conséquences. Dites-vous:  » il faut que ça cesse », il faut que ça cesse d’etre  »honorable oui » à tout, il faut que ça cesse d’accepter les trucs sur lesquels on n’est pas d’accord, il faut que ça cesse d’etre manipulé, il faut que ça cesse de vivre sous les décisions et les choix des autres, il faut que ça cesse d’etre hypocrite pour etre accepté par les autres, il faut que ça cesse de rire parce que les autres ont ri, de pleurer parce qu’ils l’ont fait, … Bref, il faut que ça cesse d’etre sous l’emprise des autres au point d’en devenir esclave.

Parce qu’avec le temps, tout sera facile, l’eau finira par couler comme sur une roche… Parce que la pérsévérance dans toute lutte finit par payer, ce ne sont pas les échecs qui comptent moins encore le nombre de fois où on a trébuché ou hésité mais la volonté et la détermination d’aller jusqu’au bout.

Je vous les souhaite à tous!!!

Brielaplume/ La passion d’écrire.

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Merci….

Tu es mon bien-aimé, mon petit ange, mon petit cœur ;

Tu es plus que ça, tu es celui qui donne un sens merveilleux à tout ce qui semble sans importance,

Tu colores chaque instant de ma vie, avec toi, ce qui m’aurait fait pleurer me fasse rire

Tu sais me créer le bonheur dans tout ce qui m’entoure, c’est ton génie ça…

Parfois je me dis que je ne mérite pas d’être aimée de cette façon, tu es trop attentionné, tu sais voir mes larmes à travers mon rire, tu sais voir ma tristesse dans un semblant de gaieté, tu sais voir ce que les autres ne voient pas, tu sais voir ce que j’ai longtemps caché aux autres…

Comment tu fais tout ça mon petit trésor ?!

Quelle merveille tu es ?! tu es ma lumière, tu éclaires tout autour de moi, ma providence divine, mon don béni !

Tu es la force qui me permet de supporter même les situations les plus atroces, j’aime ton énergie positive face à tout, ton optimisme, c’est exactement ce genre d’homme qu’il me faut !

Alors mon petit trésor,

Aujourd’hui, je voulais simplement merci, merci pour tout ce que tu es, merci pour tout ce que tu fais, merci tout simplement de faire partie de ma vie, merci pour toutes les fois où tu me dis « ça va aller », merci pour toutes les fois où tu me dis « courage », merci pour toutes les fois où tu me dis « ça va passer », merci pour toutes les fois où tu es présent parce que tu l’as toujours été…

Merci de créer ce monde merveilleux autour de moi, merci d’être mon sourire le plus vrai, merci d’être ma joie, merci d’être mon meilleur ami, merci de comprendre toutes mes folies, merci de m’accompagner dans toutes mes aventures, merci de croire en moi, merci de me soutenir, merci d’être la coéquipière la plus merveilleuses qui soit

Merci pour tout ce que tu es, et pour tout ce que tu as fait de moi !

Merci pour tout

Tu es et tu resteras mon petit ange adoré, mon petit trésor, la merveille de ma vie !

PS: Pour toi l’ange incarné dans un homme, que j’appelle avec fougue et amour Powerman.

Goma, Vendredi, 10 Avril 2020. 20h14.

Brielaplume/ La passion d’écrire.

Ubuhorobutahe, La fille du désert!

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Ma solitude…

Chaque jour, dans ma solitude, j’ai l’impression de trop fournir d’efforts pour calmer mon ennui. Si au début, l’idée du confinement m’a plue, avec le temps cela semble péser sur mes épaules.

Il m’est arrivé de voyager dans mes pensées, de me créer des beaux paysages et d’imaginer mille lieux où je serais si la situation était normale, avec le temps je ne parviens pas à aller loin que dans les pièces de l’appart.

Les échos du soir, les bruits d’oiseaux, les soufles du vent qui; au début me tenaient compagnie me terrifient aujourd’hui. Les petits bruits qui berçaient mon sommeil me font sursauter aujourd’hui…

Je me recherche et chaque jour je fais des efforts pour tenir un jour de plus, mais du fond de mon coeur une voix résonne: « à quand la fin de ce cauchemar? »…

Oh ma solitude, douce solitude, paix terrifiante, calme fantome…

je n’ai que toi et en toi je me perds pour trouver un autre sens à ma pauvre existence, réduite au bout de quelques semaines au sport, cuisine et sommeil…

Oooooh ma solitude, ma douce solitude, dans ton calme qui m’étouffe, je me perds et attends ma renaissance!

Goma, Mardi, le 7 Avril 2020, 14h26

La fille du désert!

Brielaplume/ La passion d’écrire!

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…Entre la décision et l’action…

Le parcours entre la décision et l’action!

J’ai compris en fait qu’il existe une longue distance entre la décision et l’action.  Et je me dis que, aussi longtemps que la décision n’est pas appliquée, le choix n’est pas encore effectif. Le choix que nous faisons dans notre vie au quotidien ne doit pas s’arrêter dans son aspect théorique, mais cette détermination profonde, cet état d’esprit qui nous pousse à faire tel ou tel autre choix doit nous accompagner jusqu’au bout et caractériser la matérialisation de notre choix.

J’ai réalisé que c’est facile de dire des choses, comme c’est facile de faire des promesses, à soi-même, tout comme aux autres. C’est vraiment facile les théories. C’est facile de se fixer les règles, de se faire des principes que de les vivre… On peut les fixer en toute conscience, mais dès qu’on décide de tout mettre en pratique, que ce soit face à nous_meme ou aux autres, la pression sociale est telle que nous risquons de lacher sans aboutir. Certains personnes veulent toujours se faire entendre, dicter la conduite et lorsque nous ne sommes pas fermes, la matérialisation de nos choix se bute à un gros souci. Et croyez_moi, c’est un grand combat entre le pas d’avoir fait un choix et le pas final qui l’achève. Je me dis que certains gens vivent des grands combats au quotidien et que peut-être on ne pourrait pas les en vouloir à être des beaux parleurs, à prêcher ou conseiller ce qu’ils ont du mal à vivre, toutefois nous avons le devoir d’assumer nos engagements, que ce soit connu de tous ou pas… Oui, chaque est un engagement.

Généralement, Certaines décisions se prennent sous des grandes émotions mais j’aimerais dire que les bonnes décisions sont celles que nous prenons quand nous avons fait la rencontre avec nous-même. Quand nous avons pris le temps de nous décider à être objectifs, à laisser la colère passer, la haine, la jalousie, la rancœur, la vengeance et que sais je encore… Nous devons refléchir au pourquoi de chaque situation.

Euh oui, on y est encore : « la rencontre avec soi-même », je ne vais pas trop m’atteler là-dessus mais ce que je veux dire est que nous devons prendre le temps de nous voir en face, de laisser parler ce bout de personne qui est en nous, de l’écouter et de le laisser nous guider …

Il nous arrive de décider brusquement suite aux évènements qui nous arrivent et qui modifient nos sentiments en temps réels et donc même notre capacité de penser, de réfléchir.  Suite aux déceptions, à la colère, à la joie, à la douleur, à l’extase ; on peut prendre des décisions d’ampleur différente sur des questions qui engagent notre propre vie et voire même qui impliquent la vie des autres.

Le mal c’est la capacité d’aller au bout. Le choix est une question permenante, qui demande à etre motivé au quotidien. Des fois, nous prenons de choix qui engagent la vie des autres sans pouvoir les assumer. Combien de fois, suite à l’intensité des émotions nous prenons des décisions qui mettent en jeu la vie de quelqu’un sans pouvoir l’achèver? Combien de fois nous avons fait des promesses sans les tenir? Lorsque les décisions sont basées sur des sentiments ou sur des émotions éphémères, nous avons du mal à aller au bout, il suffit que ce sentiment soit remplacé par un autre pourqu’une motivation nous anime.

Des fondements subjectifs ne laissent pas le temps d’achever un choix ou une décision si tout n’est pas fait dans l’immédiat … puisque c’est un cycle, un cycle très fragile qui se construit avec le temps et qui peut facilement se briser si les motivations tarissent avant la fin. Et tant que les gens ne comprennent pas ça, il existera toujours sur cette terre des promesses non réalisées et des personnes jugées d’indécises, il existera des principes jamais vécus, des règles jamais respectées, des lois jamais promulguées; oui, il y aura toujours une suite de suspens… Oh ouais, certaines décisions meurent avec les émotions qui les ont engendrées. C’est la raison pour laquelle, les décisions qui aboutissent sur le long terme sont des décisions qui sont nées de la rencontre avec soi-même, cette force intérieure jaillit toujours quels que soient les obstacles qui cherchent à l’étouffer. Par exemple, pour achèver une décision motivée par la vengeance, il faut garder longtemps la rancœur, la rancœur est une rouille, elle te détruit autant toi que ceux sur qui elle est basée. Toute fois, il arrive également que nos choix ne soient pas basés sur des émotions éphémères et qu’ils restent inachevés, il arrive que l’influence extérieure prime sur notre voix intérieure et qu’elle nous déroute…

Je voulais vous dire ceci aujourd’hui, lorsque vous avez eu du temps avec vous-meme et vous avez fait un choix, ayez le courage de franchir le pas final. Que vos choix ne restent pas des discours, des théories, des arguments, mais qu’ils soient votre mode de vie, qu’ils vous donnent une marque, une particularité, une identité. Il est important pour moi de vous dire que lorsque vous cherchez à vivre vos choix, fermez vos oreilles à tout ce qui pourrait vous faire changer d’avis. Ne perdez pas, sous des raisons subjectives ce que vous avez construit sur des bases objectives. Ne laissez pas entrer dans vos cœurs « les normalement », les « en principe », les « d’habitude », etc… ce sont des choses qui vous semeront des doutes et qui retarderont le pas final de vos choix.

Ayez le courage  de défendre vos choix et de vous fier à votre voix initiale sinon, vous serez en face de : « normalement un homme qui a étudié ne peut pas vivre comme ceci ou comme cela, d’habitude quand on vient d’une famille X, on doit cotoyer des personnes de Y catégories, en pricipe quand on se marie, on ne s’habille pas comme ça, on ne fait plus ceci, etc… », vous voyez toutes ces conneries ? Ce sont des choses qui font de  vous des personnes frustrées, qui vont vous dévier, vous allez devenir quelqu’un que vous n’etes pas parce que vous voulez vous inscrire dans les normalement ?? et qui ont créée ces principes ?? Ce sont des personnes comme nous, qui ont pensé tout savoir de tout le monde et qui ont établi les règles. Quant à nous, nous ne sommes pas ces personnes, nous avons notre vie, nous avons notre manière de voir les choses, nous avons notre façon de vivre, de nous faire plaisir, de nous faire respecter etc… c’est particulier pour chacun de nous. Soyons ce que nous sommes!

Nous n’avons pas besoin que quelqu’un vienne interférer dans nos choix, dès le moment où nous savons exactement ce que nous voulons, ayons le courage d’assumer nos choix jusqu’au bout…

Assumez votre choix du mariage, votre choix du travail, votre choix d’appartement, votre choix de véhicue, votre choix de mode de vie, votre choix de charisme, votre choix de compagnie, votre choix d’amis, d’accoutrement, de style, de coiffure, assumez jusqu’au bout!

Assumez la personne que vous etes, parce que c’est aussi un choix, vous devenez ce que vous choisissez devenir, assumez_vous! Assumez_vous sans complexe et en toute liberté sachant que vous n’avez de compte à rendre à personne.

Cordialement!

Brielaplume/ La passion d’écrire.

Mis en avant

Quand le courage paie…

Quand le courage paie, sois encore plus courageux, ne te contente pas seulement de finir les fruits obtenus mais va encore plus loin. A ce moment précis, certains diront que tu es chanceux, mais toi seul au fond saura combien tu as investi. Des fois il faut juste y aller, faire, poursuivre sans se lasser. La persévérance fait à ce que les choses qu’on recherchait longtemps commence à courir derrière nous.

Pluie de bénédictions… Elle finit un jour par arriver, pour récompenser les efforts de tous les temps passés.

Les gens ne voient que le résultats, pas le chemin pour y arriver… Ne sois pas surpris d’entendre toutes les sottises qui peuvent se dire sur toi après avoir réussi. Les grands combats se font en secret, continues ton combat et ne t’arretes jamais, meme après que ton courage aie payé !

Ubuhorobutahe.

La fille du désert !

Penses à toi,

Il nous faudrait quoi ou alors, il nous faut quoi pour que nous comprenions que la seule approbation dont nous avons vraiment besoin est la nôtre.

C’est la première et la dernière dont nous avons vraiment besoin. Facile à dire ? Oui, je suis d’accord.

En pratique, je rencontre des personnes qui ont toujours besoin du point de vue des autres pour se décider. Besoin de leur approbation. Est ce que suis-je immunisée ? Non, ça m’arrive aussi.

Pour des petites choses, où c’est noir ou blanc ; il m’arrive de me retrouver à questionner le monde avant de me considérer moi-même.

Et, c’est seulement à la fin que je pense à moi. J’ai rencontré au quotidien des personnes qui ont engagé des décisions en tenant compte de l’opinion publique et qui, plus tard, se sont retrouvées des lourdes responsabilités. Des responsabilités qui, malheureusement ont chamboulé le cours de leurs vies.

Aujourd’hui, je veux éviter à quelqu’un de se retrouver un peu plus tard. Commences à penser à toi maintenant. Considères toi maintenant.

Pour chaque décision à prendre, pour chaque chose à faire, penses à tes sensibilités, penses à tes forces, penses à tes faiblesses et ne négliges rien.

Tu n’as rien à prouver. Non. Tu n’as pas besoin d’impressionner et surtout, n’essaies pas de vivre pour impressionner.

Penses à toi. Est ce que ces sandales que tu t’apprêtes à porter sont de ta taille ? Est ce que ce chemin que tu choisis te conduit vers la meilleure version de toi-même ? Ou tu le fais juste pour impressionner ?!

Penses à toi, tes sensibilités te permettent-ils de t’engager sur cette voie là ? Te sens -tu capable d’assumer ce choix que tu t’apprêtes à prendre ?

Penses à toi, en quoi est-ce que ce choix contribue à tes objectifs personnels ? Comment est-ce qu’ils rencontrent tes rêves et tout ce en quoi tu crois ?

Penses à toi, questionnes-toi et reconsidère ta personne. Quand c’est contre toi, tu n’as pas besoin de le faire. Quand ça nuit à tes valeurs, rien ne t’oblige de te trahir. Quand tu ne t’y sens pas, ne te l’inflige pas.

Ton choix, sera un oui et amen. Dis toi que tu es ta bouche autorisée. Tu es l’approbation dont tu as besoin.

Brielaplume/La passion d’écrire.

MORTE POUR AVOIR AIME

Quelle profondeur ? Je pense à toutes ces femmes victimes de tyranie masculine dans leur foyer, de ces mères qui souffrent pour offrir à leurs enfants une famille unie et qui, au final, perdent tout. Très touchant et trop triste !

faire rêver avec les mots

Cher Mari,

Je t’écris de l’au-delà, de l’outre terre où tu m’as expédié

Moi victime de tes mots et complice de ton crime

Aujourd’hui encore en colère et entre cieux et terre, envie d’expier

Il me faut avancer et profiter au moins du paradis

Pour cela il me faut pardonner, apaiser mon âme de haine enragée

Je me rappelle du début, ou tu m’as dit que tu m’aimais et que je l’ai cru

Et de la nuit de la fin peu avant mon revoie express tu le dis aussi

Je me rappelle qu’au début tu disais vouloir mon bien et qu’après chaque coup aussi tu disais pareil

Je me souviens des milliers des je suis désolé et des tonnes de ça ne se reproduira plus

Je me rappelle encore et la mort dans l’âme je me regrette de t’avoir cru cette fois de plus.

Tu as dit: pardonnes moi ma…

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A un certain moment…

A un certain moment, il faut juste s’arrêter. Ne rien faire, rien attendre, rien espérer, juste s’arrêter et profiter de l’instant présent. Nous n’en avons pas souvent conscience mais il nous arrive de ne pas jouir des privilèges du temps présent juste parce que nous sommes très préoccupés par plusieurs questions auxquelles nous n’avons peut-être pas de réponses.

A un certain moment, il faut juste contempler, en silence, sans murmures ni plaintes. Faire le vide au fond de nous et nous laisser bercer par le calme et la quiétude que cela nous procure.

A un certain moment, il faut ignorer tous nos problèmes, toutes nos préoccupations et rester juste là, dans le présent à profiter du côté positif de la vie : oublier nos échecs et nos défaites, nos peines et chagrins, l’abandon et la déception pour ne se concentrer que sur le peu de bien que la vie a pu nous offrir.

A un certain moment, il faut faire comme si toutes nos luttes n’existaient plus et essayer de savourer le goût d’une vie sans combats.

A un certain moment, il faut arrêter de nous focaliser sur nos limites, sur des situations que nous ne pouvons pas changer, sur des choses que nous ne pouvons pas avoir, sur les erreurs du passé, sur tout ce qui nous freine et nous stresse.

A un certain moment, il faut lâcher prise, laisser le temps au temps, accepter certains faits tels qu’ils sont. Ce n’est pas lâche, pouvoir le faire c’est déjà une grande bataille avec nous-mêmes, parce qu’il existe toujours des devoirs qui nous réclament et qui nous privent, relativement, d’une vie sans stress…

Oui, à un certain moment, arrêtez vous, c’est aussi une forme de combat, celui qu’on néglige le plus souvent : prendre soin de soi-même !

Prenez soin de vous, pensez à vous quelque fois, c’est la seule façon d’avoir l’énergie d’affronter votre vie chaque jour. Et comme j’aime bien le dire, n’oubliez pas, vous êtes votre meilleure option.

Brielaplume / La passion d’écrire.

Quand le temps n’y peut rien…

On nous a toujours dit que le temps était la solution à tout. On nous a toujours fait croire que le temps finissait par tout résoudre, par remettre chaque chose à sa place, en ordre…

Nous avons toujours pensé qu’avec le temps, nos blessures disparaîtront, qu’avec le temps, nos peines diminueront… nous n’avions pas tort. Ou du moins, je n’avais pas tort. C’est ce que l’on m’a laissée croire, j’y ai cru, je ne savais pas combien le temps avait ses limites…

En faisant face à certaines réalités de la vie, je me suis rendue compte de combien je ne savais pas, qu’il existe des douleurs qui s’aggravent avec le temps, des pertes qui s’intensifient avec le temps, des peines qui grandissent avec le temps, des blessures qui se ravivent avec le temps.

La perte d’un être cher, par exemple, ne se résout pas avec le temps, ce vide reste éternellement et se fait parfois sentir plus lourd dans certaines circonstances.

La perte d’un être cher n’est pas comme la perte d’une grande somme d’argent, il existe des situations dans lesquelles on se sort avec le temps, grâce à certains efforts. Il existe d’autres où il faut carrément changer sa vie : changer sa façon de vivre, changer ses habitudes, changer parce que plus rien ne sera comme avant. Le changement est la seule option pour vivre.

La mort n’est pas la seule façon dont nous perdons nos êtres chers. Nous avons perdu des personnes auxquelles nous tenions à cause de nos opinions, de nos idéaux, de nos rêves, de nos projets, de nos ambitions, de nos choix qui allaient à l’encontre de leurs volontés, leurs attentes.

Quelle que soit toute la valeur qu’ils avaient à nos yeux, nos chemins se sont séparés et le temps n’y fait rien. Même si, nous savons que c’était la meilleure option, la douleur de la séparation est toujours aussi forte qu’au premier jour. c’est blessant, ça fait tellement mal mais la vie doit continuer !

La vie devra continuer, mais plus rien ne sera comme avant, nous devons en prendre conscience. Ce vide restera et selon les circonstances, réclamera d’être comblé. Prenez courage, prenons courage face à tous les événements tristes que le temps n’a pas su résoudre.

J’ai lu quelque part que lorsque nous ne pouvons pas changer une situation, nous sommes mis au défis de changer nous-mêmes. Trouvez le changement qui vous arrange le plus et soyez en paix.

Brielaplume / La passion d’écrire.

Ecoute, …

Tu te sens découragé, démotivé, et peut-être même désespéré ;
Tu te sens faible, non que tu le sois de nature cependant les évènements t’ont affaibli ;
Tu t’es battu pour une chose, tu as fourni tous tes efforts, tu étais si sûr de toi ;
Tu étais sûr que cette fois, tu as procédé de la bonne façon, tu étais sûr que c’était ton mérite ;
Ça a pris du temps mais tu as été patient, ta patience était nourrie par la certitude que tu avais ;
Cette certitude qui te pousse à dire : « peu importe le temps que ça prendra, je sais que tout ira bien ».

Tu avais la confiance et l’assurance de la réussite, tu étais tout ému, espérant que tu étais sur la bonne pente.
Tu étais content, sachant que dans peu de temps, tu débuteras un nouveau départ ;
Ta patience était nourrie par ce sentiment et cet espoir du changement qui se pointait à l’horizon ;
Et voilà, qu’en une seconde, tu as l’impression que tout ce que tu as construit est bouleversé ;
Tu as l’impression de perdre, d’avoir échoué.

Cet espoir te quitte, cette lumière que tu voyais à l’horizon se dissipe ;
Tu te sens faible, impuissant et peu à peu tu suffoques, heureusement tu restes en vie ;
Tu as l’impression que ton cœur bat à tout rompre et que ces battements tapent fort dans tout ton corps ;
Tu étouffes, tu as l’impression que dans les quelques secondes qui suivent, tout va s’arrêter ;
Mais non, le monde reste monde et ta situation reste pareil ;
Tu dois reprendre tes esprits et réfléchir à une solution.

Bien-sûr, c’est ce que tu te dis, toutefois, le choc est si profond ;
Tellement profond que tu penses que tu n’y arriveras plus jamais ;
Dans le désespoir, tu as tendance à croire que ta vie porte l’échec et que quoi que tu fasses ;
C’est raté d’office.
Ooooooh que c’est triste, tu aimerais te relever ;
Pourtant toute la certitude, la confiance et l’espoir se sont envolés pour laisser place au questionnement, à l’incertitude et au doute.


Le pauvre ! Tu aimerais te convaincre que tu es fort, mais non, tu te sens épuisé ;
Tu t’es quand même donné à fond, et même si ça n’a pas marché comme tu le voulais ;
Au fond, tu n’arrêtes pas de te dire : « cette fois, je le méritais ».
Tu n’arrêtes pas de penser à toute cette énergie consumée pour rien,
Parce que là, tu te dis que ça ne valait pas la peine ;
Tu te dis : « si j’avais su… » ;
Tu te sens perdu, tu veux que tout s’arrête mais rien, le monde continue à fonctionner ;
Et les défis à se pointer ;
Dans ta profonde tristesse, tu n’arrêtes pas de te demander : « quoi faire ? quoi faire maintenant que j’ai tout donné, tout essayé ».


Ecoute, tu as tout essayé, tu as tout donné sauf une chose :
Ecoute, tu ne t’es pas donné un peu de compassion, ça aussi tu le mérites, tu te le dois, non !
Tu t’es privé d’un peu de sollicitude, c’est trop dur mais que faire ?
Tu ne vas pas passer ta vie à regretter ce qui n’a pas marché.
Tu t’es posé plusieurs fois la question : « pourquoi ça n’a pas marché, comment ? qu’est ce que j’ai mal fait ? » :
Ecoute, tu as été trop dur avec toi-même. Tu ne trouves pas ?
Même si l’on nous a toujours conseillé de chercher à savoir pourquoi les choses ne se sont pas passées comme prévu ;
Certains ‘pourquoi’ n’auront jamais de réponse, et tu veux savoir pourquoi ? Euh oui, simplement parce que ça aussi, ça n’a pas de réponse, c’est comme ça, voilà.
Tu ne pourras pas avoir d’explications logiques à tout ce qui t’arrive ;
En revanche, tu peux toujours essayer de te relever et d’apprendre à être fort.
Tu peux toujours essayer d’être positif et te motiver toi-même.
C’est un exercice quotidien et ça ne coute rien d’essayer.

Chaque jour qui passe, pense à ton objectif ;
Demande-toi chaque matin : « c’est quoi la motivation qui m’a conduit sur ce chemin ? » ;
Certes, les choses ne se sont pas passées comme tu le souhaitais,
Mais, n’oublies pas, ce n’est pas le résultat qui t’a conduit jusque-là, c’est ta motivation.
Cela signifie que, même si tu as raté ce résultat, il est toujours possible de l’avoir ;
Le chemin est là : ta motivation,
Reprends-toi, n’oublies pas pourquoi tu as commencé.
C’est peut-être une occasion de faire mieux qui s’ouvre à toi.
Alors, s’il te plait, écoutes-moi !

Brielaplume / La passion d’écrire !

Tremblements des cœurs …

La lave s’est éteinte pour laisser passer aux tremblements de terre … Ce sont nos cœurs qui tremblent au rythme des mouvements sismiques.

Les incidents se poursuivent par ci par là ! À la nouvelle annonçant que la lave s’est éteinte, les gens ont transformé la région affectée en lieu de tourisme.

Déjà le dimanche matin, des photos illustrant des personnes sur la lave encore chaude ont été virales sur les réseaux sociaux notamment WhatsApp, Facebook et Twitter.

Au début, j’ai pensé que c’était une question d’âge, d’immaturité, de manque d’expérience…

J’avais du mal à imaginer un rescapé de l’éruption de 2002 s’aventurer sur un lieu quelques heures après le passage du volcan. Ce que j’ai oublié c’est qu’en 2002, les smartphones n’existaient pas à Goma, en 2002 les photos ne se faisaient qu’avec des appareils conçus pour ça . En 2002, les réseaux sociaux n’étaient pas utilisés comme aujourd’hui et d’ailleurs dans certains coins ils n’existaient carrément pas.

En 2002, les gens vivaient discrets et n’avaient pas l’esprit de se faire voir et louer à tout prix ! Aujourd’hui les choses ont changé !

Eh bien, la technologie qui est une innovation à notre ère et aussi un grand danger pour l’humanité !

Les réseaux sociaux ont favorisé des vices au sein des groupes de personnes, de vices considérés malheureusement comme des valeurs.

Et donc pendant la crise, nombreuses personnes se sont mobilisées pour figurer parmi ceux qui ont des belles photos, des vidéos de tout ce qui se passe et des informations instantanées.

Conséquences : la vie a été mise en danger, certaines personnes sont mortes en voulant prendre des photos sur la lave encore chaude, d’autres gravement blessées. Au lieu de porter secours aux victimes, les gens se sont amusés à filmer et à partager sur les réseaux sociaux sans tenir compte de la dignité des gens qu’il fallait à tout prix respecter surtout en cette période de crise. Par ailleurs, tout le monde est devenu informateur, les rumeurs se sont multipliées et la terreur a gagné nos esprits.

Ce sont nos cœurs qui tremblent au regard de toutes ces conséquences qu’on aurait pu éviter ou minimiser…

Ce sont nos cœurs qui tremblent face à toutes ces fausses informations qui sèment la terreur et le désespoir !

Ce sont nos cœurs qui tremblent face à ces maisons qui s’effondrent, à ces vies qui s’éteignent…

Ce sont nos cœurs qui tremblent face à ces enfants séparés de leurs familles…

Ce sont nos cœurs qui tremblent face à toute cette pollution de l’air et tous de ces maux qui nous accablent !

Ce sont nos cœurs qui tremblent et se déchirent face à cette tragédie : des personnes qui ont quitte lei maison pour dormir dehors !

Ce sont nos cœurs qui tremblent chaque fois qu’on y pense !

Bon courage à tous ! #JesuisGoma

Brielaplume / La passion d’écrire !

La panique…

Il est 19 h 00 chez moi à Goma, toute la ville est en panique, la raison : éruption volcanique.

La journée était plutôt normale, une journée ordinaire comme tant d’autres.

Aucune chaîne de radio ou télévision n’a averti la population du danger qui était en cours, le message de l’observatoire volcanologique de Goma (OVG) publié quelques jours auparavant n’a pas été largement diffusé.

Conséquence : la majeure partie de la population, presque la totalité n’était pas au courant de ses observations et donc la première chose a été de juger l’OVG de médiocre, de lâche, d’incapable.

Curieusement, c’est au moment de la panique et de confusion que les gens ont appris qu’une analyse avait été menée plutôt par l’OVG et que le rapport mentionnait les risque qu’encouraient la population : les deux volcans (à savoir Nyiragongo et Nyamulagira) étaient très actives. Qui l’as su ? Qui a prévenu qui ? Bon… voilà ! Je n’ai pas de réponse.

J’écris pour essayer de garder mon calme mais aussi pour essayer de faire sortir cette rage que je ressens au fond de moi au regard de cette débandade.

Toute la ville est en panique, pourtant la journée était si calme et tout s’est bien déroulé : pas d’incidents sécuritaires, pas de marches de revendications, les marchés ont ouverts normalement (j’y suis même allée avec mon mari), les cérémonies, les églises, … tout était ordinaire.

Et d’un coup, le ciel a pris une autre couleur : le volcan était en éruption, il est 19 h 00. Le déni est tel que beaucoup créent des plaisanteries sur leurs statuts WhatsApp, j’en fais partie. Nous rigolons en disant des blagues vraiment marrantes : « c’est l’anniversaire de satan, l’enfer a allumé les bougies », « Demain c’est la fête de la Pentecôte, voici la nuée de feu », « Éruption volcanique sans tremblement c’est bougies », …

De 19 h 00 à 23 h 00, les choses sont devenues sérieuses. Et nous sommes passés des blagues en prières.

Les gens sont entrain de se sauver suivant un plan diffusé par les autorités locales. Il est triste de constater que les chaînes médiatiques locales n’ont même pas pu informer la population même après le début de la crise, il est trop triste de voir comment chacun invente son information et comment les gens se perdent dans les rumeurs ne sachant pas quoi faire : déni, désespoir, panique.

Où est la bouche autorisée ? Où sont les autorités ? Où est l’OVG ? Les médias diffusent leur programme sans tenir compte de la tragédie qui, petit à petit prend de l’ampleur pour notre chère ville…

Mes souvenirs de l’éruption volcanique passée sont frais et je ne souhaite pas que cela se produise.

Je suis encore chez moi à la maison et je suis la situation de près au travers les réseaux sociaux. Les images sont atroces : des femmes enceintes qui se déplacent avec leurs enfants, des nourrissons transportés comme des sacs, toute la communauté en panique.

Les dégâts occasionnés dans ces quelques heures sont si graves avant même que l’éruption ne fasse son effet : le trafic routier est hyper saturé, des enfants égarés et séparés de leurs familles, des parents dépassés, des maisons pillées, …

Je regarde les images, je regarde mon bébé couché à côté de moi, je regarde ma petite sœur, je regarde mon mari.

Oui je regarde mon enfant, tout petit et tout fragile, comment pourrais-je aller dans un endroit inconnu avec un si petit et fragile être ?!!

Tout semble calme dans mon quartier, du moins pour l’instant mais cela ne m’empêche pas de verser mes larmes pour ces femmes enceintes, ces femmes allaitantes, ces malades, ces personnes vulnérables qui oublient leur condition par l’instinct de survie…

Certains sont déjà morts d’accidents routiers avant même que le volcan ne les atteignent, la crise cardiaque a frappé d’autres : panique totale.

Je crois en la force de mes compatriotes, je crois en ma ville, je vous encourage tous, essayez de garder votre calme. C’est très pénible mais si je peux me permettre une chose, je vous promets que nous nous en sortirons plus résilients et plus forts que jamais !

Soyez positifs, bon courage à nous tous et mes bonnes pensées à tous ceux qui sont déjà affectés par cette crise.

Tout de même, j’aurais souhaité que les autorités et les médias jouent bien leur rôle, on aurait éviter beaucoup de dégâts.

#JesuisGoma

Brielaplume / La passion d’écrire.

La paix avec tous passe par la paix avec soi-même !

Je voulais parler aujourd’hui de quelque chose qui m’a amenée à réfléchir ces semaines dernières… Je ne sais pas trop mais parfois écrire et pouvoir partager ce que je penses est souvent un moyen efficace pour moi-même de retenir la leçon…

Je discutais récemment avec une amie et j’ai remarqué qu’elle avait tellement de peine parce qu’il y avait des préjugés qui pesaient sur elle. En fait, à la suite d’un comportement qu’elle aurait affiché à l’un des membres de sa famille, tout le monde s’est mis à parler de tout et de rien inventant même des scénarios pour la salir !

Au fond, elle savait qu’elle n’était pas coupable et qu’elle avait des bonnes raisons de s’être tenue de la sorte, toutefois la pression extérieure était de telle manière qu’elle ne pouvait pas s’empêcher de se sentir mal… Sa culpabilité m’a un peu rappelé ma propre faiblesse. Euh oui, il m’arrive aussi de me sentir mal parce que quelqu’un a mal compris ou interprété mes intentions… A force de ne pas vouloir blesser, j’en reviens à me blesser moi-même.

J’ai donc réfléchi, en y pensant ce n’est pas de ma faute, ce n’est pas de la faute de mon amie, ce n’est de la faute de personne si parfois nos actes sont sujet de jugement ou de mécontentement…

On nous l’a toujours dit, répété, encore et encore mais on dirait que nous avons du mal à retenir que quoiqu’il arrive : on ne pourra jamais satisfaire tout le monde.

Je sais que comme moi, comme mon amie, certains se sentent responsables des humeurs des autres, de leur colère, de leur rancœur, de leur violence, … et se disent peut-être “c’est de ma faute”, “J’auras dû agir comme ceci ou comme cela”, etc…

Mais suivez, nous ne sommes responsables de rien de la même manière que personne n’est responsable de quoique ce soit à notre égard ! Nous avons le choix de mener notre vie comme on l’attend aussi longtemps que notre conscience est en paix.

Nous n’avons pas le droit de nous gâcher la vie, de nous frustrer nous-mêmes en nous focalisant sur ce que les autres pensent, disent, interprètent de nous.

Rappelez-vous, Jésus était conçu sans péché de la Bienheureuse vierge Marie, ça n’a pas été suffisant pour vaincre les préjugés. Et toi, qui es-tu ? ; et moi, qui suis-je ? Qui sommes-nous pour oser croire qu’avec nos efforts, nous pouvons plaire à tout le monde ?

N’oubliez pas s’il vous plaît, que dans ce monde et même au ciel, il n’ y a pas de majorité absolue sinon le diable ne serait pas un ange déchu… Il existera toujours une petite opposition pour nous tenir tête quelle que soit notre innocence. Du coup, cherchez d’abord à satisfaire votre conscience avant de satisfaire le monde !

On nous parle de rechercher la paix avec tous mais la paix avec tous commence par la paix avec soi-même, on ne peut pas être en paix avec les autres si on est coincé dans un conflit contre soi-même !

Brielaplume / La passion d’écrire !

L’inconnu merveilleux…

J’ai disparu de mon blog pendant un long moment, tout d’abord je tiens à présenter mes excuses et à vous remercier encore de votre fidélité. Le truc est que je vivais l’expérience la plus merveilleuse et la plus inconnue de toute mon existence : c’est que j’étais enceinte !

L’inconnu fait peur, excite en même temps terrifie. Porter un enfant était l’inconnu pour moi, ainsi la peur de ne pas être à la hauteur, l’excitation de pouvoir donner vie, l’angoisse et la terreur étaient des sentiments quotidiens qui me hantaient…

En fait, je viens d’un milieu où les gens s’imaginent être supérieurs à vous seulement parce qu’ils ont vécu ce que vous n’avez jamais vécu ou parce qu’ils ont été premiers à le vivre. Et donc, étant primipare, j’ai dû affronter un tas « d’experts » de tout genre en la matière. Une situation qui n’a pas été du tout facile !

Étant pour la première fois enceinte, j’avais besoin de gens qui me soutiennent et qui n’appuient au quotidien à surmonter mes anges et mes démons intérieurs qui tantôt me rassuraient ou me terrifiaient… Mais disons que cette catégorie de personnes est rare. Cela m’a fait comprendre encore une fois que nous sommes et resterons notre meilleur allié ! Et qu’à cause de cela, nous devons tout le temps prendre soin de nous, car l’énergie qui émane de notre intérieur est la seule force qui nous aide à faire face aux obstacles de l’extérieur.

J’ai entendu des discours à gauche et à droite, des expériences tragiques sur la grossesse et l’accouchement venant des proches, des parfaits étrangers (oui, parce qu’on dirait le fait de porter un enfant donne à tout le monde le droit de te donner son point de vue) et même des personnes avec qui je n’avais pas des bons rapports pour se permettre une quelconque remarque à mon égard !

Rares sont les personnes qui m’ont parlé de cette expérience d’une manière positive, rares sont des personnes qui m’ont encouragée. J’ai finalement compris qu’il n’y avait rien de méchant dans tout cela : c’était juste une culture.

Une culture oui, cependant une mauvaise. Une culture qui encourage à traumatiser, à semer la peur, à bouleverser. Évidemment, parce que dans mon milieu, les gens pensent qu’on apprend mieux dans la souffrance, que les conditions pénibles nous rendent forts, que les mauvaises nouvelles préparent à bien affronter le futur et évitent des mauvaises surprises, ... Une mauvaise culture qui s’est transmise de génération en génération !

Les gens guettaient des éventuels malaises sur moi et sautaient sur l’occasion pour me dire que ce n’était encore rien comparativement à ce qui m’attendait. Je ne pouvais pas arrêter de me demander dans quelle intention ils essayaient de me tenir ce genre de langage. Ils reprochaient tout ce que je faisais, tout ce que je mangeais, tout ce que je portais… c’était tout simplement pénible de devoir les supporter et en silence !

Mais c’est la culture. Et en faisant pareil, dans leurs têtes ils avaient l’impression de m’aider psychologiquement à affronter n’importe quoi durant ma grossesse et jusqu’à l’accouchement.

J’ai appris beaucoup de choses et j’ai compris que plusieurs fois, nous avons blessé les gens par plaisir d’ouvrir notre bouche. Et je suis certaine qu’il existe d’erreurs que je ne commettrai plus jamais après ce passage.

J’aimerais aujourd’hui encourager les femmes, particulièrement les femmes enceintes et celles qui aspirent à porter la vie un jour. Ce n’est pas aussi terrifiant qu’on nous le laisse croire, ce n’est pas aussi difficile qu’on le dit et d’ailleurs je peux vous confirmer qu’il n’y a aucune bonne sensation que ce contraste des sentiments ressentis en même temps (peur, bonheur, excitation, joie, terreur…).

Je suis d’accord que chaque femme vit cette épreuve différemment et que pour certaines ce n’est jamais facile. Cependant, il n’existe aucune raison pour que nous femmes puissions croire ou faire croire aux autres que c’est forcément une expérience pénible.

Ces paroles négatives, ces expériences traumatisantes, ces pensées souillées que nous partageons aux autres femmes les affectent d’une manière ou d’une autre, peuvent les conduire à des complications et croyez moi : nous en sommes responsables.

Je nous appelle juste à être solidaires les unes envers les autres, à nous encourager et à ne pas utiliser notre parcours comme modèle. Tout le monde n’est pas obligé de suivre le même parcours que nous. Ce n’est pas parce que tel aliment nous a créé des complications, qu’il en sera ainsi pour toutes les femmes, ce n’est pas parce que notre corps ne supportait pas l’activité physique que cela doit être pareil pour toutes les femmes, etc…

Laissons les gens profiter de ce beau parcours et rassurons -les au besoin. Si j’ai appris autre chose c’est que nous devons écouter notre corps, nous devons cultiver en nous des pensées positives, nous devons dégager de la bonne énergie pour nous-mêmes. Au delà de la culture, des habitudes, des coutumes, nous devons d’abord nous écouter et obéir à notre corps.

Ne nous laissons pas emporter par tout ce que disent les gens, au final nous ne saurons plus sur quel pied danser.

Je souhaite à toutes les femmes l’indépendance mentale, spirituelle, morale et émotionnelle.

Je souhaite à toutes les mères et les futures mères l’expérience de l’inconnu la plus merveilleuse possible.

Je vous promets, peu importe les circonstances, c’est une belle expérience !

Brielaplume / La passion d’écrire !

Le passé, le présent ou l’imagination des hommes

Le passé vous rattrape, le destin, la fatalité… il existe tellement des concepts juste pour empêcher les gens à être heureux…

Pour tout dire, je dois avouer qu’il existe des personnes douées dans la manie de culpabiliser les autres, de les dénigrer, de se croire supérieur, meilleur que tous. Elles penseront toujours que ce sont-elles qui ont raison, qui ont fait des bonnes écoles, qui savent réfléchir, qui ont reçu une bonne éducation, … bref, qui sont parfaites. Cela peut nous affecter et nous empêcher d’être heureux.

Mais parfois être heureux c’est un choix, il est vrai que : il y aura toujours des bouches pour pourrir la vie des autres, des circonstances pour nous choquer ou nous blesser ; un passé lourd et douloureux ou un présent qui ne nous rend pas si fiers mais en fin de compte nous sommes les seuls acteurs de notre bien-être.

Cela implique souvent des décisions à prendre, des choix difficiles à faire, des chemins à recommencer, du courage, de la détermination ; oui ça vaut la peine !

Ça vaut la peine de rompre avec tout ce qui nous fait sentir mal, ça vaut la peine d’accroître notre liberté de penser, ça vaut la peine de couper certains ponts, ça vaut la peine de cesser d’attendre à ce que notre paix ou bien-être vienne de quelqu’un d’autre…

Oui, ce sont souvent des lacunes du passé qui nous commandent, ce sont souvent des vides du passé que nous cherchons à combler, ce sont souvent nos rêves que nous cherchons à réaliser, c’est souvent notre monde idéal que nous cherchons à créer, ce sont souvent les obstacles qui nous dépassent, ce sont souvent des déceptions inattendues, ce sont souvent toutes ces raisons que nous nous donnons au quotidien…

Mais une chose est sûre et j’aimerais que nous la sachions tous ; l’impact de tout ceci sur nous dépend de notre façon de prendre les choses.

Arrêtons d’être figés, des fois accepter la vie comme elle se présente n’est pas une lâcheté mais une forme de bravoure, dans certaines circonstances de la vie, il n’est pas important de lutter, de se battre, de chercher à s’affirmer. Dans certaines circonstances, il suffit juste de lâcher prise. Parce qu’en fait de compte, notre bien-être passe avant tout et il ne s’agit pas de gagner ou de perdre, de réussir ou d’échouer, mais plutôt de vivre pleinement sa vie. Les concepts tels que réussir, gagner, perdre, échouer, … sont très relatifs et nous ne devons pas nous focaliser sur leurs sens pour bâtir notre vie.

Le monde entier traverse des moments difficiles et chacun dans son coin mène son combat, soyez reconnaissant pour votre souffle de vie, c’est déjà ça. Profitez de chaque seconde, nourrissez-vous des énergies positives …

Profitez de chaque seconde, apprenez à lâcher prise, à vous arrêter un moment et à souffler ! Parce qu’en fait de compte, vous êtes votre force, vous êtes tout ce que vous avez, vous êtes votre meilleur allié, vous êtes votre meilleure option, vous êtes tout ce qu’il faut et à cause de tout ça, votre bien-être passe avant tout !

Et donc, que votre passé ne vienne plus vous hanter, que vos illusions perdues ne rouillent pas votre présent (il est merveilleux, ça dépend de vous). Ne soyez pas focalisé sur la manière des gens de vous traiter ou vous considérer, soyez votre opinion positive, ayez de l’amour pour vous même et quand il le faut, soyez si brave, si brave au point d’être cette épaule sur quoi vous appuyer vous-même, que rien ne vous attriste, ayez une façon particulière de tout recevoir, tout regarder, tout entendre d’une manière positive !

Joyeux Noël de partout où vous êtes !

Affectueusement !

Brielaplume / La passion d’écrire

Confortable d’être heureux? — Dandanjean

Nous rencontrons de nombreuses difficultés dans la vie et il serait faux de croire que le bonheur est parfait. En effet, cette illusion nous nuit : nous remettons le bonheur à plus tard, nous considérons qu’il est inutile de rêver, nous nous donnons comme obligation d’être heureux tout le temps et nous nous sentons coupables […]

Confortable d’être heureux? — Dandanjean
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